
Ma semaine d’observation de l’info (16 janvier 2022)
Dimanche 9 janvier 2022
Avril 2005, la société ZJN Grundstucks-Verwaltungs GmbH obtient un permis de construire pour quatre éoliennes de 140 mètres de haut, sur le lieu-dit Niziau à Guern, dans le Morbihan. Permis accordé bien que le lieu se trouve dans la vallée de la Sarre, vallée protégée par une ZNIEFF (zone naturelle d’intérêt écologique faunistique et floristique). Première erreur.
Le 23 décembre 2008, trois éoliennes sont mises en service. L’une se trouve à 380 m d’une maison, une autre à 450 m, or la loi impose une distance minima de 500 m. Deuxième erreur.
Contre cela une association se crée : l’association contre le projet éolien de Guern (ACPEG) qui va attaquer le projet tous azimuts.
Le 7 avril 2010, il y a donc près de 12 ans, la cour administrative d’appel de Nantes confirme le dernier jugement : « Le site d’implantation des éoliennes, qui est traversé par la rivière Sarre, constitue un écosystème d’une grande valeur écologique, caractéristique des zones humides. De plus, les éoliennes présentent des risques de destruction […] en cas de vents très violents. Il n’est pas contesté que la région est soumise à des vents […] pouvant atteindre plus de 130 km/h. Plusieurs habitations sont situées dans une zone directement exposée aux risques de destruction et de projection de pales » L’association exige alors le démontage des éoliennes. Mais la société exploitante maintient la production d’énergie …
De recours en recours, en passant par le Conseil d’État, il faudra donc toutes ces années pour enfin obtenir le 30 décembre dernier, un avis dudit Conseil qui rejette le dernier pourvoi et valide l’amende journalière de 1000 € infligée à la société, jusqu’à la mise en conformité, c’est à dire la destruction des éoliennes dont on attend l’ordre du préfet !
Lundi 10 janvier 2022
Pour rebondir sur l’article de Charles André au sujet des parrainages de candidats à l’élection présidentielle (« Z » aura-t-il ses 500 signatures ? du 11 janvier 2022), quelques anecdotes supplémentaires pour illustrer la stupidité de cette loi.
« C’est la loi qui décide en fonction des parrainages. S’ils ne les ont pas, c’est qu’ils ne méritent pas d’y participer » a déclaré Anne Hidalgo, en parlant de Marine Le Pen et d’Éric Zemmour, montrant ainsi tout le paradoxe de la situation. Les deux candidats sont crédités d’environ 13 à 15% d’intentions de vote par les sondages (qui ne sont que des sondages, il est vrai). La maire de Paris caracole avec environ 2 à 3% dans le meilleur des cas. La distribution des parrainages n’a donc rien de démocratique puisqu” elle n’a aucun souci pour les obtenir avec un score prévu au ras du plancher. Ce système n’est fait que pour éliminer les candidats qui peuvent gêner le « Système », ceux qui au-dessus de Macron et des autres décident de qui peut participer à la compétition…
Deuxième illustration : plusieurs maires n’osent pas apporter leur parrainage à Marine le Pen ou Éric Zemmour, par peur , ils n’hésitent pas à l’avouer. Et il s’agit là d’un autre problème. Des candidats comme Philippe Poutou, Nathalie Arthaud, ou jadis la délicieuse Arlette Laguiller n’ont jamais eu la moindre difficulté pour atteindre le seuil.
La raison en est très simple : tout ce qui est catalogué par les médias à l’extrême droite, est systématiquement combattu bien en-deçà de la moindre liberté d’expression par une intelligentsia dominée par la gauche Bien Pensante. On peut le voir dans tous les domaines de la société (littérature, culture, éducation…). Et les maires subissent des pressions de la part de cette gauche. C’est bien pour cela qu’Hollande avait rendu les parrainages publics, afin de les désigner à la vindicte gauchiste.
Ce phénomène n’existe que dans un seul sens. Jamais, un candidat classé à gauche ou à l’extrême gauche n’a subi une telle poussée anti-démocratique de la part de la société dite « de droite ». La censure, l’interdiction, le baillonnage, sont l’apanage strictement et exclusivement génétique de la gauche.
Mardi 11 janvier 2022
Le député du Pas de Calais, José Évrard, est décédé des suites du Covid-19 vendredi dernier a annoncé Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale.
Député de « Debout la France », tête de liste du parti aux élections régionales de 2021 dans les Hauts-de-France, José Évrard était âgé de 76 ans.
Il avait quitté le Parti communiste au début des années 2000, afin de rejoindre le Front national, pour des « notions de souveraineté et d’indépendance nationale ». Il était ensuite passé par « Les Patriotes » de Florian Philippot, et enfin avait rejoint le parti de Nicolas Dupont-Aignan.
Sa mort a été confirmée par le fils unique du député, Rémi Évrard, auprès de l’Agence France-Presse. Celui-ci a précisé que son père, hospitalisé à Arras et qui militait contre l’obligation vaccinale et le passe sanitaire, était bien « vacciné ». C’est sans doute, ce qui, malgré son engagement contre le passe sanitaire, lui a évité de subir les quolibets dont ont été affligés les frères Bogdanof, certaines langues bien placées n’ayant pas hésité à dire d’eux que c’était bien fait, qu’ils n’auraient pas dû écouter le Pr Raoult. Il y a donc aussi les gentils morts et les méchants morts.
Mercredi 12 janvier 2022
« Les pays où la vaccination est massive sont les pays les plus touchés par l’épidémie, a contrario, dans les pays qui ne vaccinent pas, il n’y a pas d’épidémie. » Cette constatation peut paraître logique pour tous ceux qui suivent de près l’actualité vaccinale dans des canaux d’information non subventionnés. La doxa mainstream en est pourtant fortement éloignée. Mais le vernis craquant un peu de toutes parts, on s’aperçoit que de plus en plus de médecins commencent à énoncer d’autres vérités que celles imposées par « Le Système ». Et ce phénomène s’étend à d’autres médias, y compris ceux que « Le Système » subventionne, preuve que la vérité imposée ne fait plus recette aujourd’hui.
Dernière bonne surprise, David Pujadas sur LCI, que l’on a connu meilleur cireur de pompes, vient en effet de démontrer, chiffres à l’appui, que plus il y a de vaccinés, plus il y a de contaminés, ce que nous ne cessons de répéter ici… à la suite du Pr Montagnier, prix Nobel de médecine !
Si l’on analyse cette révélation stupéfiante, on peut affirmer que ce sont bien les vaccinés qui propagent l’épidémie et qui sont à l’origine de la saturation dans les hôpitaux, et que c’est la politique exclusive et massive de vaccination menée par le gouvernement qui rend cette situation possible. Il faudra bien qu’ils en répondent un jour.
Jeudi 13 janvier 2022
En complet décalage avec ce que j’énonçais hier, le maire de Nice, Christian Estrosi s’en prend lui, aux non vaccinés, responsables comme chacun sait, de la pandémie, de la mort de Gandhi, et de la disparition des crapauds-buffles.
L’inénarrable Cri-Cri, dans son désir de devenir absolument ministre dans un éventuel second mandat présidentiel de Macron, n’en finit plus d’en rajouter dès qu’il s’agit de séparer, de diviser les Français. Il emmerde autant les non vaccinés que son mentor, et pour faire bien à ses yeux, propose que les non-vaccinés soient tout simplement confinés, avec suppression de leur allocation chômage. Ceci, bien entendu, sans la moindre justification scientifique.
« Aujourd’hui notre économie a tenu, en même temps que nous arrivons à gérer un système de santé plus ou moins en difficulté, parce que nous avons un taux de vaccination qui est supérieur à la moyenne de tous les autres pays de l’Union européenne. »
Il estime donc que le système de santé est bien géré, parce que le taux de vaccination est fort… ce qui est complètement démenti par ce que j’écrivais hier.
Combien de temps va t‑on devoir encore le supporter ?

Au secours, Christian Estrosi annonce son intention de briguer un quatrième mandat !
Vendredi 14 janvier 2022
Bruno Retailleau est homme sympathique, en théorie partisan d’une ligne « à droite » pour les LR. Comment se fait-il que son Tweet, envoyé alors que les débats étaient encore à huis clos (Tweet interdit par le règlement), ait pu faire capoter la modification du projet de loi sur le passe vaccinal voulu par le Sénat ?
Geste délibéré, ou erreur involontaire ?
Les Républicains ne sont plus qu’un bateau ivre, ne sachant plus très bien dans quelle direction aller. Valérie Pécresse, le capitaine désigné a bien du mal à barrer l’ensemble. On sait que sur le sujet du « passe », les avis (et les votes) sont loin d’être unanimes.
Alors que penser de ce sabordage ?
Soit Bruno Retailleau s’est effectivement fourvoyé, et il a beau jeu de fustiger ceux qui ont exploité cette erreur de débutant qui remet le projet de loi dans sa version LREM.
Soit, en bon politicien, c’est une fausse erreur commise à l’insu de son plein gré, mais qui obéit aux ordres de la très macron-compatible Valérie Pécresse, tout en sauvant les apparences…
La vérité, c’est qu”#EmmanuelMacron espère se rallier une majorité électorale à partir de la majorité vaccinale. Le chemin qu’il emprunte est dangereux. Retrouvez mon interview aux @LesEchos #passvaccinnal pic.twitter.com/bXHxtelTUr
— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) January 11, 2022
Samedi 15 janvier 2022
Un petit cinquième sur le marché des vaccins en France : le Novavax. Les vaccins à ARN messager ne convainquent plus grand monde. Il est maintenant de notoriété publique que leur efficacité décroit à vitesse grand V, et que la seule issue est la multiplication des doses… jusqu’à combien ?
Ce nouveau vaccin est donc un vaccin plus classique, du type de celui utilisé contre la coqueluche. Bien sûr, pour lui non plus, il n’y a aucun recul pour juger de son éventuelle efficacité. Les piquouzés restent encore des cobayes.
La Haute Autorité Sanitaire estime que ce petit nouveau « représente une option supplémentaire » pour les personnes qui « ne souhaitent ou ne peuvent recevoir » de vaccins à ARNm. Il s’agit des « personnes réticentes face aux vaccins à ARNm » ou de « celles qui ont connu un événement indésirable grave après une première injection ». Tiens ? Ça existe ?
Patrice LEMAÎTRE
L’actualité est bien morose cette semaine passée. L’idéologie d’un groupe dominant qui gère dorénavant nos vies et qui commence à bien maitriser la gestion de nos morts futures est bien là. La Bête est protéiforme. Ne pas baisser les bras, résister et par exemple : participer à la journée « Porte ouverte » du 30 janvier chez tous les bons commerçants. Le QR code sera interdit !
Puisqu’on y est, serait-il possible de demander la suppression du 20 janvier de notre calendrier. Je propose un vote « selon la procédure accélérée » (formule consacrée, pour expliquer que dorénavant le gouvernement s’assoit allègrement sur un pilier de « démocratie », les contre-pouvoirs du Parlement), pour passer tout ce qu’il veut. Je propose le 20 janvier car : il y a 80 ans, le 20 janvier 1942, Reinhard Heydrich, chef des services de sécurité allemands, met au point la « Solution finale » à la conférence de Wannsee. Parmi les dignitaires et hauts fonctionnaires nazis se trouve Adolf Eichmann. Ils planifient la déportation des Juifs de l’ouest de l’Europe vers les camps d’extermination situés en Pologne…
Mais pourquoi le 20 janvier existe encore ? Peut être parce que sans lui le 21 ne pourrait exister. Puis par effet domino, cela nous amène tranquillement au 25 ou normalement une majorité des salaires sont versés. Et ça ! ça ne peut pas disparaitre. Pour avoir droit au 25, il faut bien s’arranger avec le 20. Parabole ! Je dis ça, je dis rien.