La corrida ? Une seule solution
L’un de nos lecteurs nous fait parvenir ce petit billet que nous relayons volontiers tant il est plein d’humour, de pertinence et… d’impertinence.
Je ne suis ni pour ni contre la corrida.
C’est une culture plurimillénaire remontant au taurobole.
J’ai lu, pour me faire une idée sur la question, un texte truculent d’Ernest Benoit-Germain paru en 1921, intitulé « Pétition des taureaux à Jupiter et réponse du dieu, le tout certifié conforme », avec en postface un télégramme des taureaux de Séville à leurs confrères de Camargue.
Je vous en recommande la lecture(1).
Mais pour en revenir à nos taureaux, afin de satisfaire les amateurs et les adversaires, les pour et les contre, pour qu’il n’y ait plus d’animosité entre les barbares sanguinaires et les cinglés radicaux wokistes et surtout pour que les défenseurs des animaux soient définitivement privés de tout argument contre la corrida, je propose la solution idéale :
Remplacer le taureau par un mouton.
JacquesR
Nous remercions JacquesR., et invitons nos lecteurs inspirés à nous faire parvenir leurs traits d’humeur sur tout ce qui leur passe par la tête.
Nous les publierons si nous pensons que cela peut aussi plaire à nos lecteurs.
La rédaction
Pour rester dans le sujet de la souffrance animale, pluriquotidienne celle là, effectivement quid de l’abbatage « rituel » (toutes religions concernées …) et pourquoi ce brave Caron se garde t‑il d’en demander l’interdiction ?
« « Avant une corrida, les oreilles sont bourrées de journaux mouillés ; De la vaseline est frottée dans ses yeux pour brouiller sa vision ; du coton est enfoncé dans ses narines pour rendre la respiration difficile et une aiguille est coincée entre ses organes génitaux. De plus, une substance corrosive est frottée sur ses jambes afin de lui faire perdre l’équilibre. Tout cela l’empêche également de se coucher par terre. Pour le désorienter, il est gardé avant d’affronter l’arène dans un espace étroit et sombre pendant quelques jours. Une fois libéré, il court désespérément vers la lumière comme s’il sortait d’un long tunnel. Il pense que sa souffrance est enfin terminée et qu’il sera libéré, au lieu de cela, il se précipite dans l’arène pour affronter ses assassins et une foule de sadiques qui réclament. » »
Gabriella Dimastodonato
Judith,
je me permets une petite question en m’appuyant sur cette belle synthèse. J’espère que vous m’en excuserez pas avance.
Vous parlez de la « préparation » des taureaux ou s’agit-il d’une métaphore pour parler du peuple français ?
Je vous propose donc une nouvelle lecture en utilisant quelques mots de remplacement.
« Avant une élection, les oreilles sont bourrées de propagande mainstream. La télévision est la vaseline qui est frottée devant les yeux pour brouiller sa vision. Un masque FFP2 ou un baillon légal est enfoncé dans ses narines pour rendre la respiration difficile et l’aiguille de la peur est coincée entre ses organes génitaux. De plus une substance corrosive comme l’inflation est frottée sur son quotidfien pour lui faire perdre l’équilibre. Tout cela l’empêche également de rester debout. Pour le désorienter, il est gardé avant d’affronter l’arène sous la pression permanente de la perte de son « art de vivre » pendant des jours. Une fois qu’on lui donne l’impression d’être libéré, il court désespérément vers la lumière comme s’il sortait d’un long tunnel. Il pense que sa souffrance est enfin terminée et qu’il sera libéré, au lieu de cela, il se précipite aux urnes pour affronter ses assassins et une foule de sadiques qui réclament. »
Bravo Madrake !
Comme c’est bien vu.
Un régal cette lecture.
E. Benoit-Germain était un remarquable félibre mainteneur.
Mandrake, votre texte est intéressant. Hélas, les taureaux de corrida sont torturés comme c’est décrit, donc très affaiblis pour affronter le combat, ce qui est profondément déloyal. Votre métaphore est juste, d’autant plus juste que les taureaux peuvent représenter les hommes, « les francs », la virilité attaquée comme jamais.
Ce que les partisans de la suppression de la corrida ne comprennent pas, c’est que voilà le premier doigt dans l’engrenage des interdictions de tout ce qui touche à l’animal… Le « député » A. Caron, vegan et anti-spéciste revendiqué, a probablement d’autres idées derrière la tête. Comme il faut protéger toutes les espèces animales, y compris les moustiques (c’est lui qui l’a dit) la prochaine étape de ce bobo parisien sera d’interdire les courses hippiques, puis les clubs équestres (de quel droit fait-on souffrir ces pauvres chevaux) et puis, soyons fous, les animaux domestiques… Et combat suprême l’interdiction de manger de la viande. Voulez-vous de ce monde-là ?
Bonjour les amalgames !
Comment peut-on être pour cette barbarie ??? C’est à vomir… S’amuser de la souffrance d’un être vivant, s’amuser à le voir cracher du sang !!! La honte !!!
Il est clair que cette histoire de corrida est lancée par les wokistes de la France Insoumise qui trouvent là un bon motif pour mettre à mal les traditions européennes.
Ces mêmes députés feraient mieux de mettre leur nez dans le sang qui gicle des animaux égorgés à vif lors des massacres que pratiquent au quotidien les surineurs patentés par les imams pour remplir leurs escarcelles.
Pourquoi ces mêmes députés n’interdisent-ils pas le massacre barbare de dizaines de milliers de pauvres agneaux égorgés vifs, sauvagement, sans étourdissement et dans les pires conditions (y compris sanitaires) lors de l’Aïd el Kébir ?
Pourquoi ne pas demander à un député musulman de faire une démonstration à l’assemblée nationale de l’égorgement d’un mouton et de montrer que cette tradition religieuse est belle et pleine de poésie.
Excellente idée !
Cela séduira les islamo-gauchistes puisque l’agneau ainsi sacrifié sera hallal !
Ce n’est pas une raison de torturer un taureau ! Aucune excuse, aucune justification ! C’est de la cruauté et de le perversité !
Hallal ? C’est l’hôpital qui se fout de la charité. Toute viande est kasher désormais.