Hubert FIASCO de Toulon, pire que…

20 novembre 2022 | 3 Commentaires 

… Brice de Nice

Décidément, Hubert Falco n’est pas Don Rodrigue. Ni même Jean Dujardin. À Toulon, à part lui-même qui se vante régu­liè­re­ment d’avoir tou­jours gagné toutes les élec­tions aux­quelles il s’est pré­sen­té, per­sonne n’a jamais pris le maire Hubert Falco pour Le Cid. Corneille - Le CidCorneille fait dire à Rodrigue (acte IV scène 3) la fameuse tirade, dans laquelle il s’adresse au Roi pour lui nar­rer sa bataille vic­to­rieuse contre les enva­his­seurs maures :

« L’onde s’enfle des­sous, et d’un com­mun effort
Les Mores et la mer montent jusques au port.
On les laisse pas­ser ; tout leur paraît tran­quille ;
Point de sol­dats au port, point aux murs de la ville. »

Jusqu’ici, l’analogie avec l’Ocean Viking est presque par­faite. L’invasion du 11 novembre 2022 à Toulon s’est au demeu­rant dérou­lée encore plus faci­le­ment. Non seule­ment les « sol­dats au port » n’ont pas repous­sé les arri­vants (Maures et autres), mais encore ils ont accueilli les immi­grants illé­gaux avec des marques de bien­ve­nue. Et un luxe de pri­vi­lèges rare­ment déployés, même pour des alliés ou des amis. Mieux en tout cas que nos com­pa­triotes pieds-noirs en 1962.Deferre pied-noir Le tout à l’instigation d’Hubert Falco, avec son onc­tion cari­ta­tive ain­si que sa mora­line huma­ni­taire. En com­pli­ci­té avec son nou­veau men­tor Emmanuel Macron.

« Nous par­tîmes cinq cents mais par un prompt ren­fort
Nous nous vîmes trois mille en arri­vant au port »

Là, en revanche, la com­pa­rai­son avec Le Cid se gâte. C’est très exac­te­ment le mou­ve­ment inverse qui affecte les nou­veaux amis – très chers dans tous les sens du terme, mais peu lui importe, c’est de l’argent public – d’Hubert Falco. Il en débarque 234 le 11 novembre. Les juges lui en libèrent d’emblée 4, pour « vice de pro­cé­dure ». Sur les 44 « mineurs » logés à grands frais en ville, 3 se sont fait la malle dès le len­de­main, 23 autres en moins d’une semaine. Parallèlement, sur les 189 majeurs, 123 ont fait l’objet d’un avis défa­vo­rable d’entrée sur le ter­ri­toire, et 108 d’entre eux ont été remis immé­dia­te­ment en liber­té… 3 « cas sani­taires » et 1 « accom­pa­gnant » avaient déjà été éva­cués. Et l’attrition conti­nue : « la situa­tion évo­lue de minute en minute » a recon­nu le minis­tère de l’Intérieur devant le Conseil d’Etat. Traduction : tout est hors de contrôle, plus per­sonne ne sait com­bien il reste de débar­qués du 11 novembre dans l’agglomération tou­lon­naise. Ni où sont ceux qui ont pris la poudre d’escampette. Du coup, on s’éloigne de plus en plus du Cid. Car mal­heu­reu­se­ment Hubert Falco ne peut pas nous dire :

« Pour souf­frir ce devoir leur frayeur est trop forte :
Le flux les appor­ta ; le reflux les remporte »

Cette piteuse affaire lui vaut déjà le sobri­quet « Hubert Fiasco ». Le ravi de la crèche Brice de Nice en vrai, quoi. Hubert Falco masquéSauf que Jean Dujardin, lui, le fai­sait exprès, dans un rôle de com­po­si­tion très bien joué.

« Et le com­bat ces­sa faute de combattants ».

Pas sûr : au bord de la rade, on n’a peut-être pas de ran­cune, mais on a une bonne mémoire.

Marc Desgorces-Roumilhac

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Marc Desgorces-Roumilhac

3 Commentaires 

  1. Au final rien ne change depuis des décen­nies. Chacun défend son bout de gras en met­tant la faute sur l’autre. La volon­té poli­tique existe uni­que­ment pour faire taire ceux qui n’ont autres argu­ments que la pen­sée unique du gouverne(ment).
    Personnellement je suis oppo­sé fer­me­ment à faire ren­trer des migrants quels qu’ils soient, tant que sur notre sol, des pauvres gens meurent de faim et de froid, pour faire court. Évidemment je ne suis pas dupe. Voilà une bonne solu­tion à faire accep­ter un salaire unique à 500 balles net. Sauf que nous autres, nous ne sommes pas pas logés à la même enseigne.

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  2. Une his­toire lamen­table où on découvre que le gou­ver­ne­ment ne maî­trise plus rien dans son propre pays.

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    • Erreur ! Les Identitaires qui ont occu­pé paci­fi­que­ment le toit d’une mos­quée en construc­tion pour déployer une ban­de­role ont été arrê­tés par la police et lour­de­ment condam­nés par l’a­jus­tice. Ce n’est pas un fias­co mais la conti­nua­tion d’une inva­sion pro­gram­mée de longue date. Tout doit dis­pa­raitre sur­tout ce qui reste de Français de souche, c’est même le seul but pour­sui­vi par les gou­ver­ne­ments suc­ces­sifs dans tous les domaines. Les élec­teurs sont heu­reux de creu­ser leur propre tombe.

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