Le tribunal administratif de Nice retoque sévèrement le préfet
Bref rappel du contexte :
1- L’association culturelle niçoise Culture Populaire annonce la projection d’un documentaire sur le général Soleimani
2- Aussitôt les « autorités » locales montent au créneau et demandent au préfet d’interdire cette réunion (lire Personne ne l’a vu, mais tout le monde condamne du 17 janvier 2024)
3- L’association culturelle niçoise Culture Populaire fait appel en référé de cette réunion.
Communiqué de Culture Populaire :
Vous étiez très nombreux à réserver votre place pour cet événement que nous avions organisé, merci à tous.
Vous n’êtes pas sans savoir que nous avons été frappés d’interdiction, à notre grand étonnement, par le préfet des Alpes Maritimes.
Une procédure de contestation est en cours car selon nous cet arrêté est assimilable à de l’abus de pouvoir et à de la condamnation à priori, sans autres pièces au dossier que des présupposés. Cependant, les délais légaux ne nous permettent pas de maintenir cet événement dans les temps.
Nous vous informons donc, que jusqu’à ce que l’on fasse valoir notre droit à l’information et à la libre expression devant les autorités compétentes, nous sommes au regret de devoir reporter cet événement à une date ultérieure que nous vous communiquerons le temps venu.
Ce combat face à la censure et à la « démocrature » n’est pas seulement le nôtre, c’est également celui de toutes structures militantes à travers le pays qui ne cochent pas les cases de la bien-pensance. Grâce à votre aide, nous aurons la force et la détermination de résister.
N’hésitez pas à revenir vers nous pour nous soutenir moralement et pour ceux qui le peuvent, de faire un don à notre association (informations en mp) pour nous aider à continuer à militer pour le droit à la libre information.
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4- Le tribunal administratif de Nice publie aujourd’hui sa décision qui retoque sévèrement le préfet des Alpes Maritimes :
Communiqué de presse
26 janvier 2024
Interdiction de la projection-débat du film documentaire sur le général Soleimani :
le juge des référés suspend l’interdiction prononcée par le préfet des Alpes-Maritimes
[ … ]
Il (le juge des référés du tribunal administratif de Nice) relève
• d’une part qu’il n’est pas établi que le contenu du documentaire serait de nature à favoriser l’importation sur le sol français du conflit israélo-palestinien et, plus généralement, à créer un contexte rendant probable la survenue d’incidents ou la tenue de propos antisémites ni que les personnes animant le débat présenteraient une attitude ou des propos ouvertement antisémites ou prônant le terrorisme qui seraient de nature à caractériser un trouble à l’ordre public lors du débat suivant la projection du film,
• et d’autre part qu’il n’est pas davantage établi qu’eu égard à la nature de l’événement prévu, le préfet des Alpes-Maritimes, quand bien même plusieurs autres manifestations sont prévues ce vendredi 26 janvier 2024, ne serait pas en mesure d’assurer le maintien de l’ordre public.
Il en conclut que le préfet des Alpes-Maritimes, en interdisant la projection-débat en litige, a porté une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés d’expression et de réunion.
Ordonnance nos 2400415 du 26 janvier 2024
Dernière nouvelle !
Le préfet fait appel de la décision du tribunal administratif
Contactée aujourd’hui l’association Culture Populaire prend acte avec soulagement de la décision du Tribunal administratif. Elle nous prie de préciser
• que contrairement à ce qui fut mentionné dans la presse subventionnée locale, elle avait suspendu cet événement dans l’attente de la décision de Justice (« nous sommes au regret de devoir reporter cet événement à une date ultérieure ») et
• qu’elle s’organise dès à présent pour établir une nouvelle date qui sera communiquée dès que possible, toujours conformément au communiqué.
Je dénonce sur mon blog depuis plusieurs années l’installation dans les pays occidentaux, dont la France, d’un régime totalitaire dont l’un des tout premiers signes est le contrôle de l’opinion et la censure. Les grands groupes qui contrôlent l’information que sont les GAFAM+, sont contrôlés par la CIA aux États-Unis et les antennes européennes de cet organisme sont utilisées par la Commission européenne. Il suffit de constater le projet de Borloo de museler la liberté d’expression. Elon Musk a fait le ménage dans Tweeter…
En France ce sont les préfets qui sont en charge de cette dérive. Ils sont issus du centralisme royal puis napoléonien et chaque préfecture est un centre de surveillance sophistiqué de la population. Certes un pays mal gouverné ne peut pas survivre mais la liberté d’expression est un droit inaliénable que veulent supprimer la Commission européenne encouragée par les 0,01 %, l’élite mondiale caricaturalement représentée par les Clubs de Davos et de Bilderberg.
Mon blog est déclassé par Google car je conteste cette légende du CO2. J’ai critiqué, arguments à l’appui, la mascarade du coronavirus, un virus manipulé en laboratoire. Je dénonce toujours les soi-disant vaccins. Je suis pro-énergie nucléaire inconditionnel, et pire encore je soutiens l’intervention spéciale russe en Ukraine russophone !
L’attitude du préfet des Alpes-maritimes est tout à fait représentative du rôle de cet organisme d’État qui contrôle tout, fait remonter aux renseignements généraux la moindre information.
Jacqueshenry
Docteur en chime, docteur en biologie, retraité
http://jacqueshenry.wordpress.com
Depuis Papeete
Bravo à vous ! Bien résumé. Je pense la même chose, mais mensonges quand tu nous tiens…
Nous sommes endoctrinés, lobotomisés, la tête sous l’eau en permanence, de temps en temps une bouffée d’oxygène et on recommence.
Quand allons nous nous réveiller ?
C’est la macronie : corruption généralisée (regardez tous les ministres), censure, violence policière sur toute manifestation pacifique (les agriculteurs s’en rendront compte prochainement et très bientôt), soutien aux régimes néo-nazis uknazes et baltous (et la Pologne folle) et au régime sionisto-nazi qui dirige Israël, lois totalement invraisemblables rendant fou le peuple français.….….. J’arrête là.
Comment peut-on soupçonner un préfet… de porter atteinte à la liberté d’expression ? et ne pas lui faire confiance en tant que gardien de la laïcité et de la loi républicaine ?
Sa décision de faire appel nous prie de voir un peu plus loin dans cette censure prétendument abusive.
Vous ne savez pas que les préfets sont nommés (et donc redevables) par le gouvernement ?