Louis Sarkozy à bonne école

par | 29 sep­tembre 2025 | 2 Commentaires 

Louis Sarkozy a réagi à la récente condam­na­tion de son père à la pri­son ferme. On aurait pu s’at­tendre à un grand moment de véri­té, mais c’é­tait rêver. Quiconque envi­sage de faire car­rière en poli­tique doit savoir men­tir comme il res­pire, ce que nous dénon­çons sou­vent dans nos colonnes.

Louis Sarkozy aurait pu dire : « Je garde une forme d’af­fec­tion envers mon père, mais je res­pecte la Justice de la France. Moi qui annonce vou­loir com­battre l’af­fai­risme et la cor­rup­tion à Menton, je dois les condam­ner d’où qu’ils viennent. » Rien de tout cela. Voici son communiqué :

Émoticone rire

Heureux sont les fils de pères braves, de pères grands, bons, justes et tendres.

En QUOI Nicolas Sarkozy fut-il « brave » ?
« Grand » ? Sûrement pas, lui qui était com­plexé de sa petite taille.

Sarkozy petit

« bons, justes et tendres » Si Nicolas Sarkozy était un homme bon, juste et tendre, pour­quoi a t‑il divor­cé de sa pre­mière femme, Marie-Dominique Culioli, mère de Pierre et Jean, puis de Cécilia Ciganer-Albéniz, mère de Louis ?

Heureux sont les fils d’hommes hon­nêtes et droits.

Nicolas Sarkozy a com­mis la pire des for­fai­tures : bafouer une déci­sion popu­laire en contour­nant par la voie par­le­men­taire le vote sou­ve­rain du Peuple (réfé­ren­dum de 2005). Rien que cela méri­tait une condam­na­tion pour haute tra­hi­son.
Toute la vie poli­tique de Nicolas Sarkozy est ponc­tuée de men­songes per­ma­nents et de for­fai­tures graves. Nous en avons dres­sé une liste non exhaus­tive qui serait trop longue à pré­sen­ter ici, c’est pour­quoi nous l’a­vons pré­sen­tée dans un docu­ment sépa­ré.
Lire éga­le­ment dans nos colonnes : HAUTE TRAHISON Volet 1 : Sarkozy l’Américain du 21 jan­vier 2025

Quelle chance d’être français.

Louis Sarkozy décla­rait en 2019, il n’y a donc pas si long­temps : « Ma vie pour l’instant est aux États-Unis et un retour en France est inen­vi­sa­geable. Je n’ai aucune volon­té poli­tique, je vous l’assure. Mais on en reparle en 2035. »
Il a fait ses études aux Étas-Unis où il envi­sa­geait une car­rière mili­taire sous dra­peau américain :Louis Sarkozy - Militaire américain

Quelle chance d’avoir un tel père.

Son père, le peu qu’il l’a connu, lui a appris à men­tir :

Continuer, avan­cer, ne rien lâcher – telle est la nature de son enga­ge­ment.
Telle doit être la nature du nôtre.

La poli­tique per­met de gagner faci­le­ment beau­coup d’argent. Voilà pour­quoi mon père s’y est accro­ché, et moi à mon tour.
C’est bien pour cela que j’ai quit­té les États-Unis où cela aurait été beau­coup plus difficile.

Heureux sont les fils de France. Et heu­reux sont les pères aimés.

« Ce qui me bou­le­verse, ce n’est pas que tu m’aies men­ti, c’est que doré­na­vant je ne pour­rai plus te croire.« 
Friedrich Nietzsche (1844 – 1900)


Bonus :

Ces élé­ments, d’une gra­vi­té rare, doivent être rap­pe­lés à tous ceux qui seraient prompts à se lais­ser influen­cer par la pro­pa­gande de CNews (Bolloré) ou de TF1 (Bouygues), outils de dés­in­for­ma­tion aux ordres de la bour­geoi­sie dont Sarkozy est l’ignoble masque.

Politique Intérieure :

Le Traité de Lisbonne : Refusé par réfé­ren­dum en 2005, le trai­té consti­tu­tion­nel euro­péen a été res­sus­ci­té sous forme de trai­té de Lisbonne, rati­fié par voie par­le­men­taire en 2008 sans consul­ta­tion popu­laire. Sarkozy, alors pré­sident, a jus­ti­fié cette manœuvre comme une “sim­pli­fi­ca­tion ins­ti­tu­tion­nelle”.
Ruine d’EDF avec la loi NOME : Adoptée en 2010 sous l’impulsion de François Fillon et Nicolas Sarkozy, la loi sur la Nouvelle Organisation du Marché de l’Électricité (NOME) a impo­sé à EDF de vendre son élec­tri­ci­té nucléaire à bas prix à ses concur­rents via l’Arenh (Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique). Ce méca­nisme, cen­sé ouvrir le mar­ché à la concur­rence euro­péenne, a été cri­ti­qué comme une “vente à perte” qui a endet­té EDF de mil­liards d’euros et fra­gi­li­sé la filière nucléaire fran­çaise. Des experts estiment que cette loi a coû­té à l’État des dizaines de mil­liards en sub­ven­tions cachées.
Immigration choi­sie : Sous Sarkozy, l’immigration légale a atteint un pic de 250 000 titres de séjour annuels, mal­gré sa rhé­to­rique de fer­me­té. Sa loi de 2006 sur “l’immigration choi­sie” a été un échec, avec seule­ment 14 % d’immigration pro­fes­sion­nelle contre un objec­tif de 50 %.
Discrimination posi­tive : Plus pro­vo­ca­teur, son dis­cours de 2008 sur le “défi du métis­sage” – “Ce n’est pas un choix, c’est une obli­ga­tion” – a annon­cé la poli­tique de quo­tas d’immigrés non-euro­péens dans toutes les sphères de l’État et de la socié­té, expres­sion du mul­ti­cul­tu­ra­lisme anglo-amé­ri­cain qu’il a vou­lu impo­ser en France.
Mayotte dépar­te­men­ta­li­sée : En 2009, Sarkozy a impul­sé la dépar­te­men­ta­li­sa­tion de Mayotte, effec­tive en 2011, mal­gré les aver­tis­se­ments sur l’immigration clan­des­tine mas­sive. Résultat : une explo­sion démo­gra­phique et des ten­sions sociales, avec des cri­tiques qua­li­fiant cela d””erreur his­to­rique” qui a alour­di les finances publiques sans résoudre les pro­blèmes struc­tu­rels.
Théorie du genre à l’Éducation Nationale : En 2011, sous son man­dat, des manuels sco­laires de SVT ont inté­gré des cha­pitres sur le genre, expli­quant que l’identité sexuelle est socio-cultu­relle autant que bio­lo­gique.
Fin de la double peine et poli­tique du chiffre à la police : La réforme de 2003, impul­sée par Sarkozy comme ministre de l’Intérieur, a limi­té les expul­sions auto­ma­tiques d’étrangers délin­quants, vue comme un laxisme pénal. Parallèlement, sa “poli­tique du chiffre” a pous­sé les forces de l’ordre à pri­vi­lé­gier les sta­tis­tiques (PV, inter­pel­la­tions) au détri­ment de la pré­ven­tion, géné­rant des dys­fonc­tion­ne­ments per­sis­tants.
Saccage de l’Hôpital public : Les réformes hos­pi­ta­lières de 2009 (loi HPST) ont ren­for­cé les pou­voirs des direc­teurs et favo­ri­sé les par­te­na­riats public-pri­vé, au détri­ment des soi­gnants. Budgets rognés et fer­me­tures de lits ont été dénon­cés comme un “déman­tè­le­ment” du ser­vice public, aggra­vé par la crise Covid.
Saisie indi­vi­duelle du Conseil consti­tu­tion­nel : Membre de droit du Conseil depuis 2012, Sarkozy a été accu­sé d’instrumentaliser l’institution pour ses recours per­son­nels, comme en 2013 pour ses comptes de cam­pagne, sou­le­vant des ques­tions d’impartialité.
Vente de 20 % des réserves d’or : Une Perte de 40 Milliards : En 2004, comme ministre, Sarkozy a ven­du 589 tonnes d’or de la Banque de France pour 4,67 mil­liards d’euros. Avec la flam­bée du cours de l’or, cette opé­ra­tion a coû­té à l’État envi­ron 40 mil­liards d’euros en valeur actuelle.
Ouverture à gauche : Sitôt élu sur une ligne de droite dure, Sarközy a ouvert son gou­ver­ne­ment à des figures his­to­rique de gauche (le (..) néo-conser­va­teur Bernard Kouchner aux Affaires étran­gères, le socia­liste liba­nais Éric Besson à la Prospective) et à des per­son­na­li­tés non blanches ou d’origine immi­grée, comme Rachida Dati (Justice), Fadela Amara (poli­tique de sub­ven­tions des quar­tiers eth­nique), ou Ramatoulaye Wade. Il s’agit d’accélérer le mul­ti­cul­tu­ra­lisme et la dis­cri­mi­na­tion posi­tive.
Suppression du crime de haute tra­hi­son : La révi­sion consti­tu­tion­nelle de 2007, sous son impul­sion, a rem­pla­cé la “haute tra­hi­son” par un vague “man­que­ment aux devoirs”, sup­pri­mant une pro­tec­tion contre les abus pré­si­den­tiels et pro­té­geant poten­tiel­le­ment Sarkozy lui-même.
Maintien des 35 heures et retraite à 60 ans : Malgré ses pro­messes de “rup­ture”, Sarkozy n’a pas abro­gé les 35 heures (seule­ment assou­plies) ni repous­sé immé­dia­te­ment la retraite à 60 ans (repor­tée à 62 en 2010, mais main­te­nue pour les car­rières longues), déce­vant la droite libé­rale.
Maintien des Accords d’Évian : Sarkozy a pré­ser­vé les faci­li­tés d’immigration issues des accords de 1962, mal­gré les appels à leur rené­go­cia­tion, favo­ri­sant selon les détrac­teurs un flux migra­toire incon­trô­lé.
Enterrement du rap­port sur le finan­ce­ment des syn­di­cats de gauche : En novembre 2011, sous son man­dat, un rap­port par­le­men­taire explo­sif sur les finan­ce­ments opaques des syn­di­cats (plus de 5 mil­liards d’euros annuels, avec des abus via les comi­tés d’entreprise et des publi­ci­tés sus­pectes) a été reje­té et “enter­ré” par l’Assemblée, mal­gré six mois de tra­vail et 45 audi­tions. Cette déci­sion, prise à la veille des élec­tions pré­si­den­tielles de 2012, visait à se conci­lier la gauche syn­di­cale en vue de la réélec­tion de Sarközy.
Déclarations de Carla Bruni sur le “sang pour­ri” des Français : En 2010, Carla Bruni, épouse de Sarkozy, évoque “le vieux sang pour­ri” qui coule dans les veines des Français, en réfé­rence à leur sup­po­sée fri­lo­si­té face à l’immigration et à la diver­si­té raciale.
Constructions de mos­quées : En 2006, le rap­port Machelon, com­man­dé par Sarkozy, ministre de l’intérieur, a auto­ri­sé les sub­ven­tions com­mu­nales aux lieux de culte, contour­nant la loi de 1905. Cela a accé­lé­ré la construc­tion de mos­quées (près de 2 500 en 2012), sou­vent finan­cées par des fonds qata­ris, via des baux emphy­téo­tiques à 1 euro/​an.
Débat tru­qué sur l’identité natio­nale : Lancé en novembre 2009 par Éric Besson, ministre de l’Immigration, le “grand débat sur l’identité natio­nale” visait à répondre aux pré­oc­cu­pa­tions des élec­teurs de droite sur l’immigration. Présenté comme une réflexion ouverte, il a rapi­de­ment été repris en mains par le pou­voir. Les 150 réunions publiques, sou­vent enca­drées par des pré­fets, ont élu­dé les ques­tions sen­sibles comme l’immigration mas­sive ou l’influence de l’islam, se concen­trant sur des thèmes abs­traits comme la “République” ou la “laï­ci­té”. En février 2010, le débat s’est conclu par une célé­bra­tion iré­nique des valeurs de la gauche répu­bli­caine, avec des pro­po­si­tions vagues (hymne natio­nal à l’école, dra­peau tri­co­lore).
Collusion pour un demi mil­liard d’euros avec Bernard Tapie : En 2007, alors pré­sident, Sarkozy a influen­cé la déci­sion de recou­rir à un arbi­trage pri­vé plu­tôt qu’à une pro­cé­dure judi­ciaire clas­sique pour régler le dif­fé­rend entre Tapie et le Consortium de Réalisation (CDR), enti­té publique gérant les dettes du Crédit Lyonnais. Cette déci­sion a été prise par la ministre de l’Économie, la (..) Christine Lagarde, sous son man­dat. En 2015, la cour d’appel de Paris a annu­lé l’arbitrage, jugeant qu’il était enta­ché de fraude. Tapie a été condam­né à rem­bour­ser les 403 mil­lions d’euros. Sarközy, bien que non direc­te­ment condam­né dans cette affaire, a été mis en cause pour son influence. Christine Lagarde, jugée pour “négli­gence”, a été recon­nue cou­pable en 2016 mais dis­pen­sée de peine.

Politique Étrangère :

Néoconservatisme et Soumission à l’OTAN : Sarkozy s’est dis­tin­gué par un atlan­tisme fana­tique, rom­pant avec la tra­di­tion d’indépendance fran­çaise.
Destruction de la Libye : Après avoir per­mis à Mouammar Kadhafi de poser sa tente à l’Élysée, Sarkozy, en 2011, a ini­tié l’intervention de l’OTAN en Libye pour abattre un État jugé hos­tile à “Israël”. Soutenu par BHL, il a contri­bué à la chute de Kadhafi grâce à des milices dji­ha­distes, lais­sant un chaos de grande ampleur s’installer, ouvrant un cor­ri­dor migra­toire béant qui n’a tou­jours pas été refer­mé. Cette guerre a entraî­né la per­cée dji­ha­diste dans le Sahel, notam­ment au Mali, qui a culmi­né avec le retrait en catas­trophe des troupes fran­çaises de toute l’Afrique de l’Ouest.
Revirements en Syrie : Après avoir réha­bi­li­té Bachar al-Assad en 2008 (invi­té au 14 juillet), Sarkozy a pivo­té en 2011, appe­lant à une inter­ven­tion mili­taire en 2012, sans aval de l’ONU.
Alignement sur “Israël” : Son dis­cours à la Knesset en 2008 et ses condam­na­tions de l’Iran ont mar­qué un sou­tien incon­di­tion­nel à l’entité sio­niste, rom­pant avec l’équilibre tra­di­tion­nel fran­çais au Proche-Orient.
Réintégration dans l’OTAN : En 2009, Sarkozy a rame­né la France dans le com­man­de­ment inté­gré de l’OTAN, aban­don­nant 43 ans d’exception gaul­liste, le mou­ve­ment poli­tique dont il pro­vient. Pro-guerre et pro-OTAN, il a ali­gné Paris sur Washington, au détri­ment d’une défense fran­çaise et euro­péenne auto­nome.
Corruption qata­rie : Sarkozy a favo­ri­sé l’influence isla­mo-qata­rie en France via des inves­tis­se­ments (PSG, Rafale) et une conven­tion fis­cale de 2008 exo­né­rant les capi­taux qata­ris. En contre­par­tie, le Qatar a finan­cé son divorce avec la (..) Cécilia Cziganer Albeniz, mère de Louis Cziganer Albeniz Sarközy (3 mil­lions d’euros via une sur-ran­çon pour les infir­mières bul­gares en 2007). Les enquêtes sur le Mondial 2022, attri­bué au Qatar, pointent un “pacte de cor­rup­tion” lors d’un déjeu­ner ély­séen en 2010, impli­quant Sarkozy, Platini et l’émir du Qatar. Cette col­lu­sion culmine avec la guerre en Syrie, le Qatar vou­lant ren­ver­ser Bachar Al Assad pour ins­tal­ler un pou­voir isla­miste à Damas et faire tran­si­ter son gaz par le ter­ri­toire syrien conquis avec l’aide de l’OTAN et de la France.

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2 Commentaires 

  1. Exemplaire et hon­nête ? Le coup du fal­zar au Bédouin, Mr Mouhamar KADHAFI, est impar­don­nable !!! Une grosse par­tie de la France et de ses ancêtres, ont été salis et ridi­cu­li­sés mon­dia­le­ment et irré­ver­si­ble­ment, afin de payer des élec­tions élec­to­rales + sub­sides … à mon­sieur, sa secte et sa clique d’initié(e)s ! Pour fina­le­ment, engen­drer la chien­lit en Syrie, en plus d’as­sas­si­ner SALEMENT, le géné­reux mécène ! C’est pas 1 DOL à vomir, sous faux dra­peau, là aus­si ?!… Quand on connait la constance et suite, jusqu’à ce jour !

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  2. « La mangue ! Jamais man­gé un fruit avec un tel goût ».…. « Marc Aurèle, tel­le­ment incroyable que c’en est à peine croyable ».…
    Quand on dit que le QI géné­ral a bais­sé, infé­rieur au 100 de base, c’est tel­le­ment incroyable que c’en est à peine croyable !

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