Aussi bête l’une que l’autre

par | 9 novembre 2025 | Aucun com­men­taire

Premier round :

Jordan Bardella sera à Nice, ce ven­dre­di 7 novembre 2025, pour dédi­ca­cer son der­nier live. Jordan Bardella - Dédicaces Novembre 2025

La cam­pagne pro­mo­tion­nelle est au point, et ça fonc­tionne. On voit bien qu’il y a un vrai pro­fes­sion­na­lisme der­rière tout ça.

Force est de consta­ter, n’en déplaise aux autres, que ça marche. Regardez : par­tout où Bardella est annon­cé, ce sont des queues inter­mi­nables, c’est la même fer­veur à Perpignan ou Strasbourg, par­tout.
Partout en France, des mil­liers de per­sonnes poi­reautent dans la rue pour ren­trer à la mai­son avec le der­nier livre de Bardalla, agré­men­té de son sceau, ce qui lui donne une dimen­sion qua­si­ment divine.

Alors posons nous la question :

Qu’apporte ce livre ?

Rien ! L’éditeur Fayard nous explique :

Le livre Ce que veulent les Français, est un recueil de témoi­gnages recueillis auprès de Français ordi­naires lors de dépla­ce­ments à tra­vers le pays sur une année. Il se pré­sente comme un « jour­nal intime » d’une France labo­rieuse, humble et silen­cieuse, sou­vent igno­rée par les élites, et met en lumière leurs colères, doléances, rêves et espé­rances face aux défis quo­ti­diens.
Bardella uti­lise ces récits pour dénon­cer une frac­ture entre le peuple et les « élites mon­dia­li­sées », en oppo­sant la rési­lience des citoyens à un sys­tème per­çu comme oppres­sif, et pour pro­mou­voir les idées du Rassemblement natio­nal (RN) comme des réponses évi­dentes à ces problèmes.

Bref ! Des banalités.

Jordan Bardella - Ce que veulent les FrançaisPas de quoi poi­reau­ter dans la rue pen­dant une heure à attendre mon tour pour rece­voir la béné­dic­tion du Maître.

Bardella enfonce des portes ouvertes.

Il se moule dans cette élite diri­geante à laquelle ses « coaches » l’ont pro­mu et ne s’in­ter­roge nul­le­ment sur les causes de cette frac­ture, à savoir :
la mise en œuvre d’un plan de gou­ver­nance mon­diale orches­trée par l’o­li­gra­chie financière.

Dans les faits le par­ti de Bardella vote tout ce que le gou­ver­ne­ment de Macron pro­pose :
• adhé­sion à l’Europe de Bruxelles,
• adhé­sion à l’OTAN, et donc
• pré­pa­ra­tion d’une guerre contre la Russie,
• sou­tien incon­di­tion­nel à Israël,
• avor­te­ment comme un droit imprescriptible.

À chaque ses­sion par­le­men­taire son par­ti a la pos­si­bi­li­té de ren­ver­ser le gou­ver­ne­ment ce qui condui­rait à de nou­velles élec­tions qui — a prio­ri — lui seraient favo­rables, mais ne le fait pas.

Tout ceci démontre que ce que l’on appelle la « Droite » en France n’a plus aucune doc­trine, plus aucun pro­gramme, plus aucun chef cha­ris­ma­tique et légi­time. En manque, les Français s’ac­crochent à ce qu’ils trouvent. L’oligarchie l’a bien com­pris et lui impose ce nou­veau blanc bec(1), comme elle leur a impo­sé Emmanuel Macron.

Deuxième round :

La « Gauche » n’a pas l’in­ten­tion de s’en lais­ser conter. Que pro­pose t‑elle ? L’interdiction de ces séances de signatures ! Émoticone rire

Mais interdire quoi ?

NIce-Matin - 8 novembre 2025 - Bardella

Mais quelles idées ? Émoticône étonnement

Sans avoir lu le livre, sim­ple­ment en écou­tant Jordan Bardella, cette jeune mili­tante, qui a répon­du aveu­glé­ment à l’ap­pel de la CGT Spectacle, sau­rait que Jordan Bardella n’a pas d’i­dées, même dégueu­lasses. Ou alors parle t‑elle du sou­tien appuyé de Jordan Bardella au des­pote géno­ci­daire de Kiev ?

Jordan Bardella - Volodymyr Zelinsky - Bruxelles - 19 octobre 2024

Mais alors ces idées « dégueu­lasses » sont aus­si celle du Pouvoir actuel ? Mis en place par la Gauche qui veut « faire bar­rage à l’ex­trême droite ».

Pas de doute,

la Bêtise est En Marche aussi à gauche.

Alors que ces per­sonnes se sont mobi­li­sées pour répondre bête­ment aux consignes de leurs diri­geants locaux ou natio­naux, Macron déclare au Brésil que la France ne s’op­pose plus au Mercosur::

Pendant que la Gauche s’a­veugle sur les idées « nau­séa­bondes » de Bardella « qui rap­pellent les heures les plus sombres de notre Histoire », l’a­gri­cul­ture fran­çaise se meurt dans le silence com­plet de tous les partis.

Lire dans nos colonnes : Attal, Bardella, Branco : l’heur(e) des blancs-becs du 4 novembre 2024

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