Remdesivir de Gilead : la déculottée !
Un peu comme dans l’art contemporain, plus c’est cher, plus c’est beau.
Dans son dernier communiqué, l’OMS brûle l’icône : le Remdesivir présente « la possibilité d’importants effets secondaires » selon ses experts du groupe de développement des directives qui se sont basés, entre autre, sur les résultats provisoires de l’essai randomisé Solidarity (supervisé par l’OMS).
Le 15 novembre dernier, ils ont indiqué qu’il n’y avait aucun bénéfice à l’utilisation du Remdesivir dans le traitement du Covid-19. Pire, le médicament présente de nombreux inconvénients notamment des « effets secondaires importants », un protocole lourd puisque le Remdesivir s’administre par voie intraveineuse et un prix exorbitant (un traitement de cinq jours revient à environ deux mille euros !). Un terrible camouflet, par conséquent, pour le laboratoire américain Gilead. Mais aussi une gifle pour les théories complotistes autour de l’hydroxychloroquine. Quant au professeur Didier Raoult, il perd carrément son meilleur ennemi.
On imagine le mage marseillais se tordre de rire. Car, récemment encore, le ministère assurait la promotion des piquouzes miracles comme l’explique l’infectiologue dans une de se dernières vidéos : « On reçoit de la Direction générale de la Santé un mail qui nous dit qu’on va pouvoir utiliser gratuitement le Remdésivir ». Et d’ajouter : « Et peu de temps après le mail de la Direction générale de la santé, on reçoit un papier de Gilead qui nous dit que “compte tenu que l’Europe a acheté pour un milliard de notre médicament, on peut vous en distribuer gratuitement” ».
Où l’on constate que Bruxelles joue avec le pognon des contribuables pour complaire aux amis de Big Pharma
Aujourd’hui, dans la course au vaccin (lire Vaccin Actu, numéro décembre 2025), dans laquelle on assiste à la surenchère quasi quotidienne, on se demande qui va décrocher le Mickey… Et surtout avec quel coup de pouce des instances européennes ? Combien de milliards encore pris sur le dos des cochons de contribuables pour favoriser tel ou tel lobby pharmaceutique et s’apercevoir en fin de compte que le lauréat, outre une efficacité douteuse, présente lui aussi de dangereux effets secondaires ?
Charles André
« L’important n’est pas de convaincre mais de donner à réfléchir. »
On est une fois de plus placé devant l’immoralité grave et les agissement qui nuisent de façon inquiétante, des « autorités », tant européennes que « françaises » dont on découvre que l’on est livrés à la discrétion vénale de malfaiteurs, au sens propre du mot.