
Ma semaine d’observation de l’info (13 décembre 2020)
Chronique du Kali-Yuga
Dimanche 6 décembre 2020
Trois décrets du ministère de l’Intérieur publiés dans la matinée du 4 décembre et consultables dans le Journal Officiel, n’ont pas fait beaucoup de bruit. Pourtant, ils permettront désormais de recueillir une somme importante d’informations sur l’opinion politique de personnes « pouvant porter atteinte à la sécurité publique ou à la sûreté de l’État ».
Ainsi sous prétexte de sécurité, le décret portant en particulier sur le « Fichier de prévention des atteintes à la sécurité publique » (PASP), peut concerner de nombreux cas. Les trois textes prévoient tout un arsenal de mesures de surveillance, comme la possibilité de ficher des individus selon « des opinions politiques, des convictions philosophiques, religieuses ou une appartenance syndicale », alors qu’auparavant la surveillance ne concernait que les « activités ».
Elle permettra également aux forces de l’ordre de recueillir les identifiants et pseudonymes utilisés sur les réseaux sociaux, par des individus surveillés.
Ainsi donc, comme nous l’avons déjà maintes fois écrit, la France glisse petit à petit vers une « société de surveillance généralisée ».
Lundi 7 décembre 2020
Encore un mythe à reconstruire. L’élamite est une langue morte qui était parlée en Élam, jusqu’à l’époque d’Alexandre le Grand. Son usage nous est connu à travers l’écriture élamite cunéiforme, adaptée des systèmes graphiques suméro-akkadiens à partir de 2500 av. J.-C. environ. Mais un état antérieur de la langue élamite, qui n’avait jamais pu être déchiffré auparavant, était parlé dans les plateaux iraniens dès la fin du IVe millénaire av. J.-C..
Ce sont des inscriptions dans cette langue, vieilles de 4 400 ans, que l’archéologue français François Desset, du laboratoire Archéorient à Lyon, a réussi à déchiffrer.
Cela faisait plus d’un siècle que ce système d’écriture échappait au déchiffrement : « Cette écriture avait été découverte pour la première fois sur l’antique site de Suse (Iran) en 1901 et depuis 120 ans nous n’étions pas parvenus à lire ce qui avait été inscrit il y a 4 400 ans faute d’avoir trouvé la clé ».
Cela remet fortement en cause la seule invention de l’écriture en Mésopotamie…
Mardi 8 décembre 2020
L’Aide médicale d’État, ou AME paie les soins aux milliers de sans-papiers qui vivent en France grâce à nos impôts et coule notre Sécurité Sociale qui avait presque réussi à se remettre à flots.
Le nombre de bénéficiaires est passé de 180 000 à 330 000 en 15 ans. Et le budget (qui dépassait déjà le milliard d’euros) prévu pour 2021 atteint 1,6 milliards d’euros. Quelques parlementaires commencent à réagir par-ci, par-là, mais bien trop peu. C’est pourtant un véritable scandale d’État qui veut qu’un immigré entré sur le sol du pays clandestinement, soit mieux soigné qu’un Français ayant toujours cotisé à la Sécu et à une mutuelle.
Cerise sur le gâteau, comme les temps sont durs en ce moment (vous aurez remarqué…), les droits à l’AME sont prolongés de trois mois pour les cartes expirant entre octobre 2020 et février 2021.
Une nouvelle preuve que l’immigration de masse est bien concoctée par nos dirigeants sur le dos — et dans le dos — des Français.
Mercredi 9 décembre 2020
La légende américaine de l’aviation, Charlie « Chuck » Yeager, est décédé à l’âge de 97 ans, lundi 7 décembre. Il est pleuré par la communauté spatiale et aéronautique du monde entier.
On se souvient surtout de lui pour avoir été le pilote de l’US Air Force qui a franchi le mur du son pour la première fois le 14 octobre 1947 à bord de l’avion-fusée Bell X‑1.
Il avait acquis le statut d’as de l’aviation pendant la deuxième guerre mondiale en abattant treize appareils allemands, dont cinq en un seul jour. Il fut le premier à abattre un Messerschmitt 262, premier avion de chasse à réaction de l’histoire. À noter que son patronyme « Yeager » provient de « Jäger », le « chasseur » en allemand !
Il fut, à son tour, abattu au-dessus des Pyrénées en mars 1944, exfiltré en Espagne pour reprendre le combat dès l’été.
Après la guerre, il devint pilote d’essai et c’est sur la base d’Edwards qu’à bord de l’avion fusée Bell X‑1, il fut le premier à franchir le mur du son, chose que beaucoup pensaient impossible.
Les aventures de Yeager ont été relatées dans le livre de Tom Wolfe en 1979 « The Right Stuff », qui a inspiré l’excellent film hollywoodien en 1983 où Sam Shepard joue son rôle. Chuck Yeager, âgé alors de 60 ans intervient dans le film, dans le rôle d’un serveur au bar de la base d’Edwards, qui s’offusque qu’un des aviateurs soit refusé comme astronaute, pour le motif qu’il n’a pas fait d’études supérieures (critique souvent formulée à son encontre).
Jeudi 10 décembre 2020
Dans les départements des Bouches du Rhône et du Vaucluse, les patrons de bars et de boîtes de nuit, excédés, sont passés à l’action. Dans le contexte de la dictature sanitaire qui nous est imposée, les établissements de nuit sont fermés depuis le mois de mars et aucune ouverture ne semble poindre à l’horizon. Alors pour montrer leur mécontentement au gouvernement, les patrons ont mis hors service plusieurs radars routiers à Marseille, Aix et Martigues mais aussi dans le Vaucluse à Avignon, Carpentras et l’Isle sur la Sorgue. Ils ont laissé des messages collés sur chacun des appareils.
« Nous n’avons rien dégradé. (…) On voulait alerter sur notre colère et notre désespoir. On est fermé depuis 9 mois (…) et tout le monde s’en fout » a témoigné l’un des protestataires auprès du journal « La Provence ».
Vendredi 11 décembre 2020
Radars toujours, mais dans l’agglomération lyonnaise où la municipalité verte fait encore parler d’elle. Les Verts prévoient en effet d’installer 90 nouveaux radars dans le Grand Lyon qui viendront s’ajouter à ceux déjà existants. Eux qui, sans vergogne, défilent tous les samedis avec les casseurs pour dénoncer la récente loi sécurité-liberté et son fameux article 24 ne manquent pas d’air.
Sous prétexte de lutter contre la pollution, c’est un flicage en règle de la population qui est au programme, dans la droite ligne de leur idéologie totalitaire, habilement masquée par une défense du climat fallacieuse comme nous l’avons souvent montré dans nos colonnes (par exemple : Les preuves que l’urgence climatique est un leurre du 8 décembre 2020).
• Première étape : les radars « covoiturage » sur l’A6 et l’A7 aux entrées sud et nord de Lyon qui pourront déterminer le nombre de passagers présents dans votre véhicule… • Deuxième étape : les radars anti-diesel qui pourront lire simultanément les plaques d’immatriculation et les vignettes Crit’Air.
Comme l’a bien résumé le délégué général de « 4 millions d’automobilistes », Pierre Chasseray, qui monte au créneau : « Le seul radar qui manque c’est celui de la connerie ! ».
Samedi 12 décembre 2020
Le professeur Jean-Bernard Fourtillan, qui a participé au tournage du film « Hold-Up » a été interné contre son gré à l’hôpital psychiatrique « Le Mas Careyron », de la ville d’Uzès, jeudi 10 décembre, sur ordre du préfet du Gard.
Des dizaines de personnes se sont rassemblées aujourd’hui samedi 12 décembre pour demander sa libération, tandis qu’un courrier publié sur les réseaux sociaux a été expédié pour demander sa libération.
Le Professeur Jean-Bernard Fourtillan est un expert en pharmacologie et en toxicologie, ancien professeur des universités. Il est notamment connu pour avoir découvert en 1994 l’hormone du sommeil, la Valentonine.
Dans le film « Hold-up » qui a défrayé la chronique il y a quelques semaines, Jean-Bernard Fourtillan affirmait que le Covid-19 avait été créé de toutes pièces par l’Institut Pasteur. Il a d’ailleurs décidé de porter plainte, ce qui pourrait bien avoir enclenché le processus judiciaire (voir vidéo ci-dessous).
Peu de médias ont relayé le fait avant le weekend. Silence gêné. Les quelques rares qui s’y sont essayés ont très vite parlé d’une réalité « plus complexe » à l’instar de 20 minutes. Une manière de ne pas dire les choses, tout en les disant ! On va donc rappeler que le Pr Fourtillan n’en est pas à son coup d’essai, qu’il est anti-vaccin, qu’il fréquente l’infréquentable Pr Joyeux, bref que c’est un complotiste de première et qu’après tout, son internement…
On finit par apprendre que le Professeur a en fait été interpelé par les forces de l’ordre le 7 décembre « en vertu d’un mandat d’amener émis par un juge d’instruction parisien ». Il a ensuite été placé en détention provisoire, soit en garde à vue, à la maison d’arrêt de Nîmes. C’est au bout de trois jours (donc une garde à vue prolongée), au moment où il aurait dû être libéré, qu’un médecin a considéré que son état de santé nécessitait un placement dans un établissement psychiatrique.
Le Midi Libre cautionne ces méthodes dignes d’un autre temps et avance que « Jean-Bernard Fourtillan n’a pas contesté son hospitalisation », contrairement aux avis de la famille. Le Midi Libre et toute la presse subventionnée n’ont pas envie de perdre leurs subsides publics.
L’affaire en est là. Il faut cependant bien préciser que l’internement d’office en institution psychiatrique est ce qu’on appelle une mesure de défense sociale, elle vise à protéger la société contre un malade, ou ce même malade contre lui-même. Dans ce contexte de défense sociale, le « suspect » quitte le circuit judiciaire normal pour devenir un « patient ».
Si les médias aujourd’hui parlent d’exercice illégal de la médecine, c’est pour mieux noyer le poisson, et voiler les choses. Les déclarations dans le film « Hold-up » sont un peu mises à l’écart. Mais si on regarde de près, la mise en détention juste après la fin de la garde à vue était le seul moyen de le garder en prison. Sinon, on aurait dû le libérer. Cela signifie bien que nous ne sommes plus en démocratie (on s’en doutait un peu), mais dans un régime autoritaire de type communiste (ou nazi, comme vous voulez), qui peut faire emprisonner qui il veut sans avoir à rendre de comptes à personne.
Mais une fois de plus personne ne réagira, le peuple obéissant sagement aux injonctions du gouvernement, cherchant dans la liste familiale quelles seront les 6 personnes autorisées à venir réveillonner le soir de Noël.
Bonne semaine à tous, et à dimanche prochain…
Patrice LEMAÎTRE
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