Black blocs : des activistes bien organisés
Notre ministre de l’Intérieur fait en ce moment une fixette sur les jeunes identitaires qui font le boulot de l’État en protégeant nos frontières.
Gérald Darmanin nous en a fait un caca nerveux le portant à déclarer qu’il envisageait une dissolution du mouvement Génération Identitaire. Ce qui lui sera difficile puisque ce mouvement associatif n’agit pas dans l’illégalité. Quant à Christophe Castaner, qui se vante d’avoir dissout « avec une forme de plaisir » des associations d’extrême droite quand il était en fonction, il est étranglé par la rage depuis que les jeunes patriotes de Génération Identitaire ont été relaxés par la justice. Il a déclaré : « J’espère que ces gens […] puissent perdre cet écrin [la loi] derrière lequel ils se protègent comme des lâches ». Et oui, Monsieur Castaner, agir dans le cadre de la loi, ça s’appelle respecter l’État de droit et il est encore heureux qu’on ne puisse pas dissoudre une association au seul bon plaisir d’un ministre… qui, lui, cherche à s’affranchir de cette loi.
Darmanin et Castaner feraient mieux de se préoccuper de la montée du mouvement Black Blocs qui saccage nos villes au moindre rassemblement de foule. Contrairement aux jeunes Identitaires totalement pacifiques, ceux-là agissent systématiquement avec violence, foulant au pied toutes les règles de l’État de droit. Une intention délibérée qu’ils affichent ostensiblement en s’attaquant à ses représentants en uniforme. Ce mouvement qui pourrit toute expression sociale est cependant bien utile à ceux qui nous gouvernent pour discréditer les revendications jugées embarrassantes.
C’est pourquoi les Black Blocs ne sont jamais, ou presque, inquiétés
Ses membres peuvent donc s’organiser sans aucune entrave. Et l’on vient de découvrir qu’en terme d’organisation, ils sont allés assez loin puisqu’ils ont produit et distribué un petit guide du parfait casseur de flic. Un document qui circule dans les téléphones portables de ces voyous découvert par un magistrat parisien à la suite des interpellations du 28 novembre dernier, à Paris – et oui, il y a parfois des interpellations : faut bien faire semblant de lutter contre le phénomène -. Ce petit guide intitulé « En cas d’agression physique » produit la photo d’un policier casqué, en tenue de maintien de l’ordre, assortie de la liste des endroits où il est le moins protégé, donc le plus vulnérable. Ce guide fait des recommandations du genre : « L’efficacité de cette tenue est très relative. Le premier point est celui de l’aspect que donne cette tenue et c’est pour cela qu’elle a été conçue, à la base FAIRE PEUR. Cependant, elle empêche de courir vite, elle est lourde et fatigante. » Ou encore, il rappelle que l’objectif est de faire reculer les forces de l’ordre : « Souvenez-vous toujours que dans ce déguisement se trouve un type ou une femme qui a une famille et dont le cerveau reptilien fonctionne comme le vôtre. Ils sont bien souvent à bout de moral et si vous devenez efficaces, ils cesseront. »
Par ailleurs, les Bkack Blocs sont parfaitement renseignés – comment ? – sur les effectifs de polices mobilisés et sur leurs plans de déploiement.
Le Parisien qui relate l’affaire rapporte aussi les commentaires de policiers du maintien de l’ordre : « Cela correspond bien à ce qu’on rencontre sur le terrain. Ils visent juste et courent vite. On sent que c’est bien étudié et, pour tout dire, on redoute tous un peu la confrontation. » Pour Denis Jacob du syndicat Alternative Police, ce document « n’est pas surprenant ». Selon l’article du Parisien, l’interpellé trahi par son téléphone portable aurait avoué avoir délibérément visé le genou d’un des fonctionnaires et touché un autre au menton en passant sous son casque, en application, précisément, des recommandations du fameux guide.
Voilà donc où auraient dû se situer les priorités des ministres de l’intérieur des gouvernements Macron successifs depuis le début
Mais non, les intentions de ces moralistes sont tout autres, commandées par la haine — car il s’agit bien de cela — qu’ils nourrissent envers tous ceux qui osent refuser « leur monde ». En outre, ces rodomontades de nos ministres de l’Intérieur sont étroitement liées aux manœuvres politiciennes de l’exécutif. En effet, alors que se déroule l’examen du projet de loi contre « le séparatisme », il convient de donner des gages à la France Insoumise qui réclame depuis longtemps la dissolution de Génération identitaire. Ainsi, le ministre veut montrer qu’il n’y a pas que des associations islamistes qu’il entend dissoudre. En s’attaquant à des associations estampillées d’« extrême droite » par le camp du Bien, il donne le change. Quant aux Black Blocs, eux, ils sont assurés de pouvoir continuer leur violences en toute tranquillité, dès la prochaine manif.
Charles André
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