Le formatage idéologique des enseignants devient officiel
La crise du Covid, préoccupation majeure des Français depuis un an, a permis au gouvernement de faire passer en catimini un certain nombre de mesures.
On se souviendra, en mars 2020, de l’ordonnance pour faciliter l’installation de la 5G sur le territoire ou encore du projet de loi bioéthique dont l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, dans la nuit du vendredi 31 juillet au samedi 1er août 2020, etc.
Mais cela ne s’arrête pas : vendredi dernier 29 janvier, le Journal Officiel de la République a publié les modalités d’organisation des concours du certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré, le fameux CAPES, fixées par l’arrêté du 26 janvier. Rien de bien inquiétant, me direz-vous. Et bien, détrompez-vous ! Car ces modalités de concours viennent institutionnaliser l’obligation de ne recruter que des candidats totalement acquis à la pensée unique.
Cette réforme du concours réduit encore la part consacrée à l’évaluation des compétences disciplinaires au profit du contrôle de la bonne adhésion à l’idéologie dominante. Depuis des décennies déjà, cette philosophie perverse assise sur les transcendantales « valeurs de la République » est venu gangréner la réflexion sur l’enseignement. Ces valeurs démagogiquement compilées sous les coups de boutoirs des minorités agissantes sont devenues le fer de lance de la pensée standardisée des progressistes. Elle a imprégné tous les rapports officiels et régenté la formation des professeurs, notamment à travers les fameux IUFM (instituts universitaires de formation des maîtres). Aujourd’hui, elle est gravée dans le marbre pour achever le formatage des enseignants.
Avec ce texte, les pouvoirs publics affichent ouvertement leur intention d’asservir des professeurs à leur idéologie. C’est la dictature de la pensée dominante qui devient officiellement la pensée obligatoire dans l’Éducation nationale.
D’aucuns déploraient depuis longtemps le niveau particulièrement bas des derniers reçus dans certaines sections du CAPES. Rien d’étonnant, il est exigé des commissions de jury qui évaluent les candidats de dégager une moyenne globale autour de 10⁄20 : « Tant qu’on n’a pas atteint ce seuil, on remonte les notes », explique Annie Kuyumcuyan, membre du jury et professeur de linguistique française à l’université de Strasbourg (interview L’étudiant Educpros). Ce que confirme Valérie Fasseur, membre du jury et maître de conférences à l’université de Pau : « En 2015, j’ai par exemple été contrainte de noter 7 plusieurs copies auxquelles j’avais d’abord mis 3. Mais cette année-là, le seuil d’admissibilité a été placé à 6,5. Donc des candidats dont les copies avaient d’abord obtenu 3⁄20 ont été admissibles… ».
Alors, ce n’est certainement pas avec des mesures faisant la part belle à l’affiliation aux idées progressistes au détriment des savoirs, dans leur recrutement des professeurs, qu’on relèvera le niveau de ces derniers !
Charles André
Arrêté du 25 janvier 2021 fixant les modalités d’organisation des concours du certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré
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Article 8
L’épreuve d’entretien avec le jury mentionnée à l’article 7 porte sur la motivation du candidat et son aptitude à se projeter dans le métier de professeur au sein du service public de l’éducation.
L’entretien comporte une première partie d’une durée de quinze minutes débutant par une présentation, d’une durée de cinq minutes maximum, par le candidat des éléments de son parcours et des expériences qui l’ont conduit à se présenter au concours en valorisant notamment ses travaux de recherche, les enseignements suivis, les stages, l’engagement associatif ou les périodes de formation à l’étranger. Cette présentation donne lieu à un échange avec le jury.
La deuxième partie de l’épreuve, d’une durée de vingt minutes, doit permettre au jury, au travers de deux mises en situation professionnelle, l’une d’enseignement, la seconde en lien avec la vie scolaire, d’apprécier l’aptitude du candidat à :
– s’approprier les valeurs de la République, dont la laïcité, et les exigences du service public (droits et obligations du fonctionnaire dont la neutralité, lutte contre les discriminations et stéréotypes, promotion de l’égalité, notamment entre les filles et les garçons, etc.) ;
– faire connaître et faire partager ces valeurs et exigences.
Bof ça ne me parait pas bien méchant, ce bout de l’article 7 surligné en jaune… plutôt une enveloppe vide avec quelques clichés de valeurs démocratiques à peu près inattaquables.
Je ne nie pas du tout l’endoctrinement dans l’enseignement, contenu des cours, programmes, etc. Et aussi, à ce qu’il semble, un système de fichage des parents dont les idées ne sont pas « covidiquement correctes » par système insidieux de formulaire à remplir par l’enfant. Et j’en passe… propagande vaccinale sous forme de comptines, etc…
Mais je pense que ça passe par des petites notes plus ou moins confidentielles, par un système pyramidal cher à nos gouvernants : par le ministère de l’éduc, puis les rectorats, puis les directeurs d’établissements, dont certains feront du zèle – comme certains de nos préfets ou maires en font pour masquer-fliquer-contrôler leur juridiction bien au delà des décrets du gvt. Les meilleurs oppresseurs sont les petits fonctionnaires, pas les gros !… Effet de nature humaine, bien compris par ceux qui manient les ficelles… psy-ops et autres de l’ingénierie sociale.
« S’approprier les valeurs de la République »… Mais quelles valeurs ?
L’enrichissement personnel ? Le mensonge permanent ? Les élections truquées ? Le mépris du peuple ? La soumission aux intérêts financiers globalisés ? La violence et la manipulation comme méthodes de gouvernement ? Le recul des libertés ?
Les prétendues valeurs de la république sont toujours les mêmes : destruction des vraies valeurs morales, intellectuelles, patrimoniales … destruction de nos meilleures oeuvres d’art, négation des valeurs de la famille, de l’effort, de la responsabilité, de la défense de la Nation.
Destruction du pays par l’importation massive de populations aux antipodes de notre culture, asservissement du bon peuple au profit des multinationales. Formatage des enseignements, négation de ce qui fait la grandeur du pays, de son humanitarisme, prédominance des médiocres etc.
Nous allons bientôt revivre les meilleures heures de la révolution, la Terreur ne commence t‑elle pas à s’installer ? Y a‑t‑il encore des Vendéens à massacrer, des prêtres et des nones à noyer, des tombeaux à détruire ?
D’où le nom du ministère de la propagande : ministère de l’éducation. l’INSTRUCTION n’y a plus sa place. Les « valeurs de la république » de francs maçons sont : plus tu es con et soumis, mieux tu représenteras leurs valeurs.
Votez braves gens !
Quand les sondages estiment que pratiquement 50% des Français approuvent Macron, on ne peut que confirmer ce que vous écrivez : Ils sont cons et soumis …
Les seules valeurs de la République sont Liberté, Egalité et Fraternité, que le Gouvernement ne respecte aucunement.
L’éducation est l’art de faire passer le conscient dans l’inconscient, on y arrive par la création de réflexes qu’engendre la répétition d’associations dans lesquelles la mémoire ne joue aucun rôle. Un éducateur sait créer les réflexes utiles et annihiler ceux qui sont dangereux ou inutiles. L’université, telle qu’elle est organisée, ne conduira qu’à l’ignorance absolue. Le problème le plus irréductible de tous les obstacles est surtout l’état mental des professeurs, cet état mental créé par les méthodes universitaires n’est pas modifiable. Formés par ces méthodes, ils sont incapables d’en appliquer d’autres, ou même d’en comprendre d’autres. Tout ce qui est susceptible d’être appris par cœur, ils l’ont appris, mais leur valeur pédagogique est entièrement nulle. Le but principal de l’instruction devrait être de développer le jugement et le raisonnement. Le rôle de l’éducateur doit tendre à agir sur l’inconscient de l’enfant et non sur sa faible raison. On peut quelquefois raisonner devant lui, mais jamais avec lui. Ce qui est demandé à l’instruction et à l’éducation, c’est de développer l’esprit d’observation et de réflexion, la volonté, le jugement et l’initiative. L’expérience doit toujours précéder la théorie. Psychologie de l’éducation Gustave Lebon.