Les journalistes et Zemmour
Le 17 novembre, le journal « Libération » publie un article intitulé « Stop aux menaces de l’extrême droite visant les journalistes »
Dans celui-ci, il dénonce pêle-mêle les menaces de mort, appels au viol, insultes, cyberharcèlement sur les réseaux sociaux, interdictions de couvrir des événements politiques, intimidations lors des manifestations… que subiraient exclusivement les journalistes de gauche ce qui représente un peu plus de 74 % de la profession selon un sondage publié par la revue « Médias » il y a déjà quelques temps.
Pour les faits, le quotidien de la gauche « bobo » cite une vidéo où l’on voit des personnes tirer sur des cibles représentant des portraits dessinés et affublés d’un visuel de tir. Parmi eux, Jean-Luc Mélenchon, Daniele Obono, d’autres moins connus et UN journaliste du Média Taha Bouhafs.
Autre fait rapporté : l’interdiction de certains « journalistes » à UN meeting d’Éric Zemmour. Il faut dire que les servants du journal Sud-Ouest, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’étaient montrés plus qu’impartiaux dans un article précédent, ce qui dans cette profession n’est pas un gage de qualité. On se souvient de tous les journaleux qui suivaient les meetings de Le Pen uniquement pour y traquer la « petite phrase » qui leur aurait assuré une éphémère semaine de gloire, citée par l’ensemble de la meute journalistique.
Il n’y a d’ailleurs qu’à voir comment se comportent ces journaux soi-disant indépendants mais toujours très bien subventionnés (lire leur pédigrée sur l’excellent site indépendant de l’Observatoire du Journalisme).
L’article de Libération a été recopié pratiquement « mot pour mot », dans de nombreuses autres publications, un peu comme si, après le signal du maître, les collègues serviles s’empressaient de diffuser la bonne parole au plus grand nombre. C’est vrai pour Le Monde, Télérama, Challenges, L’Obs, La Tribune, Les Échos, Résistance, Le Média… comme vous pouvez le voir sur cette recherche :
Bref, beaucoup de bruit pour peu de choses, surtout que les menaces ne sont jamais identifiées, même si des plaintes ont été déposées.
Autre affaire cette semaine, la menace de décapitation de Christine Kelly. La journaliste de CNews, a annoncé sur Twitter jeudi soir avoir reçu de graves menaces de mort dans sa boîte mail : « Le couperet tombera immanquablement sur votre tête bien faite ». La guillotine médiatique est en marche . L’auteur courageux déclare vouloir conduire la journaliste « manu militari à l’échafaud médiatique » et indique encore que sa tête « tombera comme une ardoise un soir d’orage ».
La journaliste vedette de la chaîne de Bolloré ne s’est pas laissée démonter, comme le montre ce Tweet en réponse :
La volonté de me voir décapitée, la détermination de me l’envoyer par mail ne changera rien aux idées des uns et des autres. Chacun reste libre. Avec ou sans moi.
— Christine KELLY (@christine_kelly) November 18, 2021
Une affaire du même genre émane des menaces faites par Jean-Christophe Lagarde, patron de l’UDI, parti associé de LR. Invité de L’interview politique sur le plateau de Franceinfo ce jour, le député de la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis était interrogé sur la présence d’Eric Zemmour et sur sa façon de se dire « gaulliste ». Les propos ont visiblement fortement agacé le Monsieur, qui déclara : « Se foutre du monde au point de dire “Je suis un RPR”… Mais Monsieur Zemmour, si Monsieur Pasqua était là, il te filerait une balle dans la tête ».
Jean-Christophe #Lagarde (UDI) s’adresse à Éric #Zemmour : « Si M. Pasqua était là, il te filerait une balle dans la tête » : prenez garde à Lagarde et à tous ces faux donneurs de leçons qui se disent « démocrates » mais qui flinguent la démocratie !
— Gilbert Collard (@GilbertCollard) November 21, 2021
src : France Info pic.twitter.com/fs3JvBVXha
On admire au passage le courage de se servir de feu Pasqua pour exécuter la sentence. Comme s’il n’y avait que lui chez les gaullistes officiels et patentés pour régler les affaires de cette manière !
L’émission a ensuite été interrompue pour un reportage, pendant lequel on lui a probablement demandé de retirer ou d’édulcorer sa menace. En effet au retour, la balle était devenue « une beigne ». Quand on pense que la plaisanterie de Zemmour avec un fusil à la main, est passée en boucle sur toutes les chaînes de télévision, on voit immédiatement la différence de traitement de l’information avec le commentaire de la chaîne France Info :
Ce que Libération et ses collègues n’oublieront probablement pas de vous expliquer dans son édition de demain [NDLR : lundi 21 novembre 2021].
Patrice LEMAÎTRE
Salut à tous.
Je suis un papy artiste inventeur de 76 ans. Je vendais mes « Aluchromies » Boulevard St Michel en 68, j’étais sur les barricades. J’habitais là. Le journal Libé était quelquechose à l‘époque. Depuis quelques années, c’est devenu une grosse merde. Les syndicats aussi, mème chose. Ils font partie du décor démocratique.
Je n’ai jamais voté de ma vie. Mais pour Zemmour, je suis près à le faire.
Patric Dupré
Que les Français arrêtent d’acheter ces torchons qui sont à la solde des ripoux qui nous gouvernent !!!
Vous le savez bien : à un con de quelque bord qu il soit, si vous lui coupez les oreilles, ce ne sera quand même pas un cheval de course