Pronom « iel » : le boycott du Robert est la meilleure réponse

21 novembre 2021 | 3 Commentaires 

La sou­mis­sion aux mino­ri­té lob­byistes est deve­nue une grande mode dans nos socié­tés maso­chistes et consti­tue sans aucun doute l’agent le plus des­truc­teur de notre civilisation.

Les édi­tions du Robert, en fai­sant entrer l’imbécile pro­nom « iel » (contrac­tion de « il » et « elle ») cher aux mili­tants LGBTQ+++ – par­don si j’ai oublié des « + » – dans son dic­tion­naire numé­rique viennent d’en faire l’épouvantable démons­tra­tion.

Voilà donc le Robert atteint à son tour de mili­tan­tisme aigu au ser­vice du « wokisme ». Car il n’y a pas d’autre façon de qua­li­fier cette prise de posi­tion. C’est quand-même dingue ce tro­pisme du monde bobo à vou­loir tou­jours devan­cer les plus absurdes dérives de notre temps pour s’en faire le vaillant pro­mo­teur. S’agissant du dic­tion­naire, confor­mé­ment aux usages mul­ti-sécu­laires de la lin­guis­tique, sa mis­sion n’est pas pres­crip­tive mais des­crip­tive. Il a pour unique rôle de décrire la langue telle qu’elle est et non telle qu’elle devrait être. Il doit s’adapter intel­li­gem­ment aux évo­lu­tions natu­relles du lan­gage mais pas les provoquer.

Dieu merci, des voix se sont élevées pour s’offusquer de cette provocation

Jusqu’au Ministre de l’Éducation, tout de même, qui a décla­ré : « On ne doit pas tri­tu­rer la langue fran­çaise, quelles que soient les causes ». Ouf ! Toutefois, le Chef de l’État, tel Ponce Pilate, s’est refu­sé à toute prise de posi­tion contrai­re­ment à son épouse. Calcul élec­to­ral oblige. Face à cette levée de bou­cliers, les édi­tions Le Robert ont cher­ché à se sor­tir de l’ornière par la voix du direc­teur géné­ral de la socié­té édi­trice, Charles Bimbenet, qui a expli­qué : « Le Robert n’a pas été subi­te­ment atteint de “wokisme” aigu. Est-il utile de rap­pe­ler que Le Robert, comme tous les dic­tion­naires, inclut de nom­breux mots por­teurs d’idées, pré­sentes ou pas­sées, de ten­dances socié­tales, etc. Ce qui ne vaut évi­dem­ment pas assen­ti­ment ou adhé­sion au sens véhi­cu­lé par ces mots ». Plus faux-cul tu meurs ! Tout le monde sait que l’introduction d’un terme dans le dic­tion­naire confère à celui-ci une « légi­ti­mi­té » qua­si ins­ti­tu­tion­nelle. Feindre de ne pas le savoir relève de la plus grande hypocrisie.

Monsieur Bimbenet sait par­fai­te­ment que le pro­nom « iel » n’est ni répan­du dans la socié­té ni usi­té par les Français et que seuls quelques acti­vistes du lob­by LGBT – que le ridi­cule ne tue pas, hélas – osent l’employer. Par consé­quent, ce terme ne consti­tue en aucune façon une « évo­lu­tion de la langue ». Et les édi­tions Le Robert en sont plei­ne­ment conscientes. Il y a donc de leur part une volon­té déli­bé­rée de pro­mou­voir ce pro­nom gro­tesque pour l’imposer. Y ont-elles été pous­sées par Élisabeth Moreno, « ministre délé­gué auprès du Premier ministre, char­gé de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité entre les chances » – repre­nez votre souffle – qui a décla­ré à contre-cou­rant de l’opinion géné­rale : « C’est un pro­grès pour les per­sonnes qui ont envie de se recon­naître dans ce pro­nom. Et je ne vois pas ce que ça enlève à ceux qui n’ont pas envie de l’utiliser. ». Une rhé­to­rique bien hui­lée, res­sas­sée à chaque coup de bou­toir « progressiste ».

Personne n’est dupe

Cette incon­grui­té a pour unique but à faire pas­ser l’idée fausse que la socié­té ren­fer­me­rait une pro­por­tion suf­fi­sam­ment impor­tante d’individus sexuel­le­ment per­tur­bés, indé­ter­mi­nés, « bi » et « + » pour impo­ser la néces­si­té de modi­fier la langue. Comme le font remar­quer nombre d’observateurs, ce pro­nom est tout sauf neutre. En consé­quence, la meilleure des réponses à appor­ter à cette nou­velle pres­sion intru­sive de la com­mu­nau­té mili­tante LGBT, c’est de boy­cot­ter Le Robert. Les bons dic­tion­naires ne manquent pas.
 

Charles ANDRÉ

« L’important n’est pas de convaincre mais de don­ner à réflé­chir. »

3 Commentaires 

  1. Je trouve ça très réa­liste ièle,
    mais je vou­drais savoir si l’on doit dire
    ièle est con ou ièle est conne.

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  2. La créa­tion et l’utilisation de « iel » ont été impo­sées par des mino­ri­tés très puis­santes par leurs relais média­­ti­­co-poli­­tiques. Elles nous com­mandent aujourd’hui l’emploi de ce sym­bole de l’humain hybride, ni homme ni femme… jusque dans les écoles ! Pas éton­nant que ce soit Le Robert, emblème de l’hégémonie cultu­relle de la gauche soixante-hui­­tarde, qui tente de nous impo­ser cette nou­velle norme. Vous avez rai­son, IL FAUT LE BOYCOTTER !

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    • Ben oui. Dictionnaire de gauche, il connaît bien Lénine et ses for­mules : « Faites leur man­ger le mot et ils ava­le­ront la chose. »

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