Pronom « iel » : le boycott du Robert est la meilleure réponse
La soumission aux minorité lobbyistes est devenue une grande mode dans nos sociétés masochistes et constitue sans aucun doute l’agent le plus destructeur de notre civilisation.
Les éditions du Robert, en faisant entrer l’imbécile pronom « iel » (contraction de « il » et « elle ») cher aux militants LGBTQ+++ – pardon si j’ai oublié des « + » – dans son dictionnaire numérique viennent d’en faire l’épouvantable démonstration.
Voilà donc le Robert atteint à son tour de militantisme aigu au service du « wokisme ». Car il n’y a pas d’autre façon de qualifier cette prise de position. C’est quand-même dingue ce tropisme du monde bobo à vouloir toujours devancer les plus absurdes dérives de notre temps pour s’en faire le vaillant promoteur. S’agissant du dictionnaire, conformément aux usages multi-séculaires de la linguistique, sa mission n’est pas prescriptive mais descriptive. Il a pour unique rôle de décrire la langue telle qu’elle est et non telle qu’elle devrait être. Il doit s’adapter intelligemment aux évolutions naturelles du langage mais pas les provoquer.
Dieu merci, des voix se sont élevées pour s’offusquer de cette provocation
Jusqu’au Ministre de l’Éducation, tout de même, qui a déclaré : « On ne doit pas triturer la langue française, quelles que soient les causes ». Ouf ! Toutefois, le Chef de l’État, tel Ponce Pilate, s’est refusé à toute prise de position contrairement à son épouse. Calcul électoral oblige. Face à cette levée de boucliers, les éditions Le Robert ont cherché à se sortir de l’ornière par la voix du directeur général de la société éditrice, Charles Bimbenet, qui a expliqué : « Le Robert n’a pas été subitement atteint de “wokisme” aigu. Est-il utile de rappeler que Le Robert, comme tous les dictionnaires, inclut de nombreux mots porteurs d’idées, présentes ou passées, de tendances sociétales, etc. Ce qui ne vaut évidemment pas assentiment ou adhésion au sens véhiculé par ces mots ». Plus faux-cul tu meurs ! Tout le monde sait que l’introduction d’un terme dans le dictionnaire confère à celui-ci une « légitimité » quasi institutionnelle. Feindre de ne pas le savoir relève de la plus grande hypocrisie.
Monsieur Bimbenet sait parfaitement que le pronom « iel » n’est ni répandu dans la société ni usité par les Français et que seuls quelques activistes du lobby LGBT – que le ridicule ne tue pas, hélas – osent l’employer. Par conséquent, ce terme ne constitue en aucune façon une « évolution de la langue ». Et les éditions Le Robert en sont pleinement conscientes. Il y a donc de leur part une volonté délibérée de promouvoir ce pronom grotesque pour l’imposer. Y ont-elles été poussées par Élisabeth Moreno, « ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité entre les chances » – reprenez votre souffle – qui a déclaré à contre-courant de l’opinion générale : « C’est un progrès pour les personnes qui ont envie de se reconnaître dans ce pronom. Et je ne vois pas ce que ça enlève à ceux qui n’ont pas envie de l’utiliser. ». Une rhétorique bien huilée, ressassée à chaque coup de boutoir « progressiste ».
Personne n’est dupe
Cette incongruité a pour unique but à faire passer l’idée fausse que la société renfermerait une proportion suffisamment importante d’individus sexuellement perturbés, indéterminés, « bi » et « + » pour imposer la nécessité de modifier la langue. Comme le font remarquer nombre d’observateurs, ce pronom est tout sauf neutre. En conséquence, la meilleure des réponses à apporter à cette nouvelle pression intrusive de la communauté militante LGBT, c’est de boycotter Le Robert. Les bons dictionnaires ne manquent pas.
Charles ANDRÉ
« L’important n’est pas de convaincre mais de donner à réfléchir. »
Je trouve ça très réaliste ièle,
mais je voudrais savoir si l’on doit dire
ièle est con ou ièle est conne.
La création et l’utilisation de « iel » ont été imposées par des minorités très puissantes par leurs relais médiatico-politiques. Elles nous commandent aujourd’hui l’emploi de ce symbole de l’humain hybride, ni homme ni femme… jusque dans les écoles ! Pas étonnant que ce soit Le Robert, emblème de l’hégémonie culturelle de la gauche soixante-huitarde, qui tente de nous imposer cette nouvelle norme. Vous avez raison, IL FAUT LE BOYCOTTER !
Ben oui. Dictionnaire de gauche, il connaît bien Lénine et ses formules : « Faites leur manger le mot et ils avaleront la chose. »