Macron Pécresse : un fauteuil pour deux ?
La « une » du magazine Le Point de la semaine montre une double photo de Valérie Pécresse et d’Emmanuel Macron, affublés d’un titre :
« Un fauteuil pour deux ».
Que signifie ce titre ambigu ?
La présidente de la Région Île de France, en meeting aujourd’hui au Zénith, a de plus en plus de mal à s’affirmer en tant qu’opposante à Macron. Il faut rappeler qu’en 2017, elle avait appelé à voter pour lui. Éric Zemmour a aujourd’hui beau jeu, en assénant hier à Seaulieu « Non, Valérie Pécresse n’est pas de droite ! », de tenter de démasquer la lauréate du concours LR pour la candidature suprême.
Quelle est donc la véritable sensibilité de celle qui déclarait il y a peu : « Mon projet est de droite mais il est 100% compatible avec les valeurs des centristes ». Joli tour de passe-passe linguistique…
Pécresse se prétend la seule véritable opposante à Macron dans cette élection, pourtant elle n’arrive pas à se détacher dans les sondages, au point de faire jeu quasiment égal avec Marine Le Pen, et Éric Zemmour à un point derrière la première, et un point devant le second, ce qui est insignifiant avec les marges d’erreur reconnues.
Alors, à quoi sert-elle ?
N’est-elle pas qu’une caution jetée artificiellement dans l’arène pour ne pas laisser Macron seul avec deux candidats de droite, qui, à deux pourraient devenir un véritable danger ? Sa présence, ramène des voix venant de la droite « molle », bien que, selon un sondage, 35% des électeurs qui avaient voté en faveur de Nicolas Sarkozy en 2012 et 29% qui avaient choisi François Fillon en 2017, soient désormais favorables à Emmanuel Macron. Menées depuis novembre, les négociations entre les différents partis qui soutiennent Valérie Pécresse n’avancent pas. Entre Éric Ciotti et Jean-Christophe Lagarde, notamment, le climat n’est guère propice aux accommodements. Il faut dire qu’une possible défaite à la présidentielle alourdit le climat. C’est sans doute pour cela qu’Éric Woerth, ancien ministre de Sarkozy et Natacha Bouchart, la maire de Calais, ont décidé de soutenir Macron.
Si on ajoute dans ce panel, tous ceux qui ont décidé de rejoindre Zemmour, on s’aperçoit que la marge de manœuvre est de plus en plus en plus étroite pour la candidate, qui ne représente plus guère son parti bien qu’elle soit désignée par la primaire LR.
Mais justement, cette portion d’électeurs qu’elle emmène à sa suite, et qui ne voteront ni Le Pen ni Zemmour, vont conforter Macron dans sa victoire, puisqu’il parait certain que leurs voix se reporteront sur le président sortant au second tour — si tant est qu’il soit présent au second tour —, après qu’elle aura appelé, comme il y a 5 ans, à voter pour lui. Un petit geste de reconnaissance qui lui vaudra peut-être un poste de… premier ministre dans un hypothétique second quinquennat Macron.
Les deux n’en finissant pas de se repasser les plats. On s’en souvient : alors que Macron était ministre de Hollande, il avait « négocié » la revente d’Alstom, fleuron industriel et stratégique français à Général Electric. Ce fut alors une perte de souveraineté sans égale pour la France, qui a remis entre les mains des Américains nos technologies et activités les plus sensibles. Rappelons qu’alors, le bras droit du PDG d’Alstom Patrick Kron, lors de l’intégration d’Alstom à General Electric, n’était autre que Jérôme Pécresse, le mari de Valérie ! Il fut le seul dirigeant que les Américains n’ont pas viré à l’époque. Il aurait touché, au minimum, 2 millions d’euros.
Mais la famille Pécresse ne fut pas la seule à tirer des bénéfices de cette vente, puisqu’une élite financière entourant Macron aurait ainsi récupéré un demi-milliard d’Euros en frais de conseils divers. La Justice avait d’ailleurs été saisie de l’affaire, un député l’ayant portée devant les tribunaux, dénonçant un « pacte de corruption » bénéficiant alors au ministre de l’économie, partie prenante dans les négociations. Emmanuel Macron aurait pu financer ainsi une partie de sa campagne 2017.
On voit donc que des liens profonds unissent les deux candidats « adversaires » !
Alors pourquoi « Un fauteuil pour deux » ? Et bien parce qu’en 2022, les législatives seront assez éloignées de la présidentielle, deux mois après, les 12 et 19 juin. Macron tout seul ne pourra pas obtenir une majorité au parlement, étant donné l’éparpillement des voix à droite ET à gauche. En nommant Valérie Pécresse à Matignon, il s’assurerait ainsi d’une coalition LREM et LR qui pourrait lui offrir une majorité, dans l’hypothèse toujours où Macron reste à l’Élysée.
Patrice LEMAÎTRE
La courageuse députée Martine Wonner, médecin urgentiste reconvertie dans la psychiatrie et élue sous l’étiquette l’AReM aux législatives de 2017 a vite compris où elle mettait les pieds et s’est très vite démarquée de cette mascarade covidiotiste. Véran en a d’ailleurs fait les frais lors des séances au gouvernement n’opposant que mépris et insultes aux demandes légitimes de débats de notre édile représentante du peuple.
Elle a récemment dit que Macron ne pourrait se représenter.… Ça turbine dans mon esprit .…
Toutes les tentatives des aparatchiks du Macronistan pour détourner l’opinion vers des écrans de fumée ne dupent plus grand monde. La balle est dans notre camp. Comme disait Coluche : « Votez ! Éliminez ! »
Tous les 2 = young global leaders – École de Klaus Schwab…
Ni un ni l’autre ! On devrait les confiner tous les deux
Quand on entend : je vais les emmerder ou je suis contre mais je vote pour
On est au fond du puits et on creuse
Un bon complément d’information sur l’affaire Alstom :
https://resistance-mondiale.com/laffaire-qui-peut-faire-tomber-macron-pecresse