Le Molière de « La Formule qui Tue » revient à…
La messe est dite, le Combat des chefs, le Match au sommet, a été livré. Pas de KO debout mais le chaos à venir, comme l’annoncent certains.
S’adressant à l’ensemble des électeurs, les deux bretteurs ont pu révéler aux Français le fond de leur personnalité.
Sur la forme :
• D’un côté un homme déconstruit. Avachi sur son siège, la veste déboutonnée dans une attitude surjouée d’un acteur de série B. Il ne lui aura manqué que les pieds sur le bureau. Fuyant le regard de son adversaire et cherchant sans arrêt le secours vers les deux arbitres des élégances, le couple Bouleau-Salamé. Hautain, suffisant, la morgue au nez qu’il se frotte fébrilement. Le mépris vers sa contradictrice, pensant si fort que tout le monde l’a entendu : « Parle à mon c.., ma tête est malade ».
• De l’autre, une femme calme, droite sur son siège. Élégante, digne, affrontant le regard fuyant d’un morveux qui ne peut s’enfoncer plus bas sur son fauteuil. Sans se désunir, elle va lui tenir tête pendant trois heures.
Sur le fond :
• D’un côté une femme qui a pu imposer une bonne partie de son programme. Marine Le Pen parle des Français, de leurs réalités, de ce qu’ils vivent. Elle a su incarner leurs attentes.
• De l’autre, un énarque désincarné qui ne connait les Français que par des pourcentages. On en reçoit une avalanche de : « …30 % de la moitié de ceux qui auront, grâce à moi, 10% de plus sur les 17,5 % en moins… »
On pourra commenter chacune de leurs interventions jusqu’à plus soif. Je retiendrai du croustillant. Macron reprochera à Mme Le Pen de l’avoir acculée à prendre un emprunt aux banques russes pour financer sa campagne il y a cinq ans. Il prétend qu’elle ne pourra pas rembourser, la rendant redevable à l’emprunt russe. C’est la meilleure de la part de celui qui a fait main basse sur les avoirs de ces mêmes Russes. Finalement, Marine Le Pen devra-t-elle rembourser ses emprunts russes à Macron ? Ben voyons, en même temps, comme dirait l’autre.
Commencé à 21h, les échanges se suivent sans baisser la garde, il est près de minuit.
Ils se battent — combat terrible ! — corps à corps.
Voilà déjà longtemps que leurs chevaux sont morts
(Victor Hugo, La légende des siècles)
Les Cinq Dernières Minutes. Ah Bon Dieu, mais c’est bien sûr !
Le tirage au sort a désigné Mme Le Pen pour la conclusion. C’est Marine Le Pen qui aura donc le dernier mot et saura éparpiller Macron façon puzzle.
À elle l’uppercut qui tue. À elle le César du « Vous n’avez pas le monopole du cœur ». À elle l’estocade portée à l’homme du passif, celui qui a le monopole des banques.
« Avoir le bon sens d’empêcher de nuire les prédateurs d’en haut, ceux qui pillent nos fleurons nationaux et qui font de l’optimisation fiscale et puis les prédateurs d’en bas, c’est-à-dire les délinquants et les criminels qui harcèlent les braves gens. »
Pendant que Marine Le Pen appelle au retour du Bon Sens, Macron continue d’afficher une condescendance qui trahit son mépris à l’égard de son interlocutrice et à travers elle, à l’égard des Français, ces « emmerdeurs » :
Macron a été le président des prédateurs d’en haut et d’en bas pendant cinq ans. Marine Le Pen sera-t-elle la présidente des braves gens coincés au milieu, pour les cinq ans à venir ? Réponse le 24 avril au soir.
Michel Lebon
Quand on engage un combat, on peut perdre…
Mais si on ne l’engage pas, on a déjà perdu !
Marine aurait dû lui renvoyer dans les dents que lui était inféodé aux USA puisque soumis à McKinsey qui lui écrivait ses projets de lois.
PS :
Étudiez bien les poses, les pupilles et les étranges postures et vous reconnaitrez les attitudes typiques d’un cocaïnomane qui a pris une ligne de trop.
La coke, un outil quotidien chez les traders comme micron…
C’est la coke qui tient le foutriquet ?
Merci pour cet article qui tranche avec la litanie habituelle des bonimenteurs du camp macroniste et des défaitistes et insatisfaits qui auraient voulu que Marine Le Pen soit le tribun qu’est son père mais sans les « corones ».
Ils l’ont trouvée pas “présidentiable » et trop agressive voire arrogante en 2017, cette fois ils lui reprochent de ne pas avoir cloué le bec de l’adolescent attardé avec les affaires innombrables qui l’éclaboussent, lui et sa clique de malfaiteurs.
Elle a choisi de la jouer soft et « présidentiable », il est vrai que pour faire taire l’avorton elle aurait pu lui balancer Alstomgate, Rotschildgate et McKinseygate en pleine face, sans parler de la plandémie et des 5 ans de violences policières inouïes contre les Français.
Normalement, les Français connaissent les crimes de ce président fantoche, mais elle aurait dû mettre en exergue les affaires les plus sombres.
Certains se plaignent d’un débat sans envergure, reflet de notre époque sans doute. Il faut rappeler aux observateurs que Marine Le Pen est seule contre tous (médias, establishment, journalopes de service) dans un débat organisé par les soutiens de micron pour lui faciliter un peu plus (si la campagne de haine anti RN et la propagande du système n’étaient pas suffisante) une réélection qu’il croit acquise (d’où une partie de cette immense et odieuse arrogance pour le candidat du forum économique mondial).
Elle n’avait donc pas les coudées franches comme on dit.
D’ailleurs on apprend aujourd’hui que le freluquet qui se prend pour un grand seigneur a annoncé qu’il parlerait à ses serfs le soir du 24 avril, au champ de Mars ! Soit l’élection au second tour est définitivement truquée, soit l’arrogance de cet insupportable pédant frise la maladie. On notera le choix du champ de Mars en accord avec la mégalo du triste personnage et du symbole maçonnique voire sataniste.
Oui, en final, une femme adulte, face à ce que l’on peut décidemment qualifier de petit branleur.
Les Français, même ceux qui n’aiment pas Marine Le Pen ont-ils vraiment envie de réélire un branleur dans un corps d’adulte, de 15 ans d’âge mental ? Il faudrait être masochiste et complètement con.
Le comble du culot !
Reprocher à MLP sa dépendance aux banques quand on est soi-même le pur produit de ce système bancaire (Rothschild).
Elle s’est tournée vers les banques russes car les collègues bancaires de ce pourri lui interdisaient l’accès à la monnaie.
Bien d’accord, le gamin prétentieux a été abject.
Cela dit, MLP n’a pas été bonne face à son insolence.
Quand elle tenté de réagir au lieu de réciter son programme, elle s’est perdue en hésitations multipliant les « et, et » et les « heu, heu » prouvant qu’elle est mauvaise « bretteuse » précisément. Le petit sadique en a profité.
Les boomers nantis gagneront dimanche. Les pauvres garderont les yeux pour pleurer.
Visiblement monsieur Macron : vous avez l’air de vous faire CHIER.
Alors : DÉGAGEZ ! C’est plus simple pour tout le monde.
Quel sale type ce Macron !
Son dédain, sa morgue, son mépris, son arrogance, sa superbe, sa roguerie, son insolence, sa HAINE sont INSUPPORTABLES.
Que fait-il encore là ?
Une priorité absolue : il faut le dégager !
TOUT SAUF MACRON !