7 mars 2023 : grève générale ! Même pas mal !

8 mars 2023 | 5 Commentaires 

Nous écri­vions il y a quelques jours à peine que les Gilets Jaunes de Cannes – Antibes ne désar­maient pas. Nous ne pou­vions si bien dire puis­qu’ils se sont à nou­veau mobi­li­sés ce mar­di pour expri­mer leur démarche spé­ci­fique au regard de la grève géné­rale du 7 mars 2023.

À cette occa­sion, un nou­veau tract tout à la fois « déto­nant » et « déton­nant » fut dis­tri­bué au rond-point Saint-Jean-Cassien à Cannes – La Bocca, qui en éton­ne­ra plus d’un et dont voi­ci le fac-similé :

GJ - Grève générale - 7 mars 2023

En marge :

Gilets Jaunes Cannes - 7 mars 2023 - Épandages aériens

Rond-point Saint-Jean-Cassien à Cannes – La Bocca, le mar­di 7 mars 2023

Les Gilets Jaunes n’ont certes pas été gazés, mais ils furent copieu­se­ment asper­gés par les épan­dages aériens tout au long de la journée.

Bonus : Gilets Jaunes consti­tuants 91

5 Commentaires 

  1. Les syn­di­cats sont com­plè­te­ment inté­grés au sys­tème mafieux qui nous dirige. Leur finan­ce­ment est l’un des secrets les mieux gar­dés de la République. Pourquoi ?
    L’Assemblée Nationale a mené une enquête par­le­men­taire sur Les Mécanismes de finan­ce­ment des orga­ni­sa­tions syn­di­cales d’employeurs et de sala­riés. Mais pour la pre­mière fois de l’his­toire de la Ve République, ce rap­port par­le­men­taire n’a pas été publié. Comme c’est bizarre. Que veulent-ils nous cacher ? tous !

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  2. Les grèves ne sont plus des grèves, mais des prises d’otages.
    La réfé­rence à Germinal dans le tract des Gilets Jaunes est très bien vue : la grève, c’est un rap­port de force entre deux enti­tés aux inté­rêts diver­gents lorsque la négo­cia­tion ne fonc­tionne pas. C’est un rap­port de force — en prin­cipe non violent — pour le par­tage de la valeur ajou­tée.
    Nous sommes bien loin de tout cela avec la « grève géné­rale » actuelle. Les gré­vistes ne s’op­posent plus aux patrons mais prennent les Français, tous les Français en otage, pour dire aux patrons (qui est sou­vent l’État !) : nous relâ­che­rons mes otages lorsque nous aurons obte­nu ce que nous vou­lons. Du reste tou­jours la pre­mière des reven­di­ca­tions est le paie­ment des jours de grève !
    Voilà pour­quoi les caté­go­ries pro­fes­sion­nelles qui sont en capa­ci­té de prise d’o­tages sont les mieux pro­té­gées : SNCF, EDF, raf­fi­ne­ries, contrô­leurs aériens notam­ment.
    Les arti­sans et les petits patrons sont tou­jours les din­dons de la farce et du reste ils ont une vie bien plus pré­caire que les cadors syndiqués.

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  3. Dès le début du mou­ve­ment, les GIlets Jaunes ont mon­tré qu’ils avaient une pro­fonde et glo­bale ana­lyse de la situa­tion, en dehors de tout condi­tion­ne­ment syn­di­cal ou par­ti­san. C’est pour­quoi tous les par­tis et tous les syn­di­cats se sont achar­nés à les neu­tra­li­ser (en les noyau­tant pour les syn­di­cats), en oppo­sant une répres­sion poli­cière farouche (nos diri­geants).
    On ne peut que se réjouir que le mou­ve­ment per­dure ici ou là et il redé­mar­re­ra bien un jour avec ampleur car il parle juste et vrai.

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  4. C’était déjà ces ten­dances là (textes), qui étaient au devant des Gilets Jaunes de 2018 ! Mais la mafia pro­lé­ta­rienne, sous pré­texte fal­la­cieux qu’un grand nombre d’é­lec­teurs FN fai­saient corps avec ce mou­ve­ment, a rapi­de­ment cein­tu­ré le mou­ve­ment afin de l’é­touf­fer dans le temps, à la demande de la classe diri­geante, de qui elle est l’ou­til (roquets sournois) !

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