À qui appartient le ciel ?
Notre journaliste a pris ces deux photos à trois jours d’intervalle, l’une le samedi 4 mars 2023, l’autre le mardi 7, sans se douter qu’il photographiait une scène de crime :
Tout semble identique : les immeubles, les lampadaires, les panneaux publicitaires, les Gilets Jaunes.
Une chose a changé : le ciel
Samedi 4 mars, un beau ciel d’azur immaculé, vierge, pas un avion de toute la journée ou presque très haut dans le ciel. Trois jours plus tard — qui plus est : jour de grève générale — plusieurs dizaines d’avions s’activent, tous avec avec une traînée blanche persistante qui s’étale tout au long de la journée jusqu’à finir par recouvrir tout le ciel. Comme nous l’écrivions le 13 octobre 2022 : Faut qu’on m’explique !
Cela ne fait plus aucun doute. Ce trafic aérien massif et irrégulier a bien une raison d’être : les épandages aériens.
L’ONU a condamné à plusieurs reprises cette activité clandestine (lire L’ONU alerte à nouveau sur les épandages aériens chimiques du 14 janvier 2023).
Ainsi donc une entité supranationale bafoue les règles de trafic aérien, défie l’ONU, pour s’adonner sans contrôle à l’ingénierie climatique.
Quelle entité peut-elle se permettre de s’approprier le ciel pour y accomplir son noir dessein ? Le ciel appartient à tout le monde et non pas à quelque organisation occulte que ce soit.
Le comble dans tout cela, c’est que le panneau affiche : « Bienvenue à Cannes qui respecte l’espace public – Plan anti-incivisme » Dans le même temps, au dessus de nos têtes, l’espace public est accaparé sans la moindre transparence (même si les soupçons portent sur l’OTAN) dans une démarche d’incivilité totale. Les Français ne supportent plus qu’on les prenne pour des idiots.
Ce ciel accaparé nous rappelle la mer accaparée
Le ciel et la mer — et l’air et la terre — sont des bienfaits communs à l’humanité. La mer est elle aussi utilisée à des fins mercantiles car elle évite à certains de traiter leurs déchets. Il est bien entendu moins coûteux de les jeter à la mer que de les recycler.
Il n’y a pas que les bouteilles plastiques dont on se débarrasse ainsi. Il y eut des milliers de fûts de déchets radioactifs qui sont en train de se désagréger. Et très récemment encore, le Brésil a coulé en mer son porte-avions Sao Paolo (ex-Foch) car il revenait trop cher de le démanteler.
Nos dirigeants sont bien loin d’une conscience collective planétaire.
Massimo Luce
Bonjour, j’ai tracé le 15 mars 2023, par Flightradar 24, 2 avions :
J’ai fait des captures d’écran pour ces 2 avions :
Amsterdam – Ibiza Transavia HV5673 TRA 57 W
Amsterdam – Lagos KLM KL 587 KLM 129
J’ai photographié les 2 traînées où l’on peut nettement voir la différence
Après quelques minutes, nouvelle photo : la traînée vers Lagos a disparu, celle vers Ibiza s’étend.
Evidemment, je tiens ces photos à votre disposition, envoyez-moi le lien.
Si nous sommes plusieurs à tracer, nous apportons les preuves factuelles, les numéros des vols et NOMS des COMPAGNIES !!!!!! A partir de là, on peut remonter aux donneurs d’ordre.…
Bonjour, je confirme les épandages chimiques. Il y a toute la documentation dispo et photos des avions et bonbonnes stockant les produits pour quiconque disposé à chercher un minimum. D’autres relevés en labo ont été effectués depuis des petits avions privés, des dérivés de métaux, barium, aluminium… ont été recueillis. L’explication qui tente de chercher des excuses selon le taux d’humidité ne tient pas face à toutes ces recherches et analyses des collectifs. Et encore moins lorsque l’on connait un peu la méthode de propulsion des avions. Enfin, d’une demi-journée à l’autre, ou d’un jour à l’autre, avec un même climat et humidité identique, vous verrez un ciel soit limpide avec des avions qui ne déposent rien ou à l’inverse des opérations intensives d’épandages et un ciel criblé. Cela dépend d’un programme précis.
Quel délire ! C’est fou ce que l’ignorance fait dire comme âneries.
Pour votre instruction, M. Luce, les traînées des avions, appelées « contrails » (contraction de « condensation » et « trails ») sont le résultat de la condensation de vapeur d’eau dégagée par les réacteurs. Au contact de la température très basse en haute altitude, cette vapeur d’eau gèle formant des particules de glace responsables de ces fameuses traînées blanches. Elles se produisent généralement dès 8 000 mètres d’altitude quand le taux d’humidité est supérieur à 68% et si la température est inférieure à – 39°C.
Elles persistent d’autant plus longtemps dans le ciel que l’air traversé par l’avion est très humide. En effet, pour que les cristaux de glace se forment, le choc thermique doit être suffisant en sortie des moteurs. Si l’air est sec, les cristaux de glace s’évaporent rapidement et il n’y a pas de traînées. C’est le cas lorsque la météo est au beau fixe.
A contrario, quand les traînées se forment et persistent pendant plus d’une dizaine de minutes dans le ciel, c’est signe de forte humidité et souvent de tendance à la pluie.
Le 4 mars, la météo était au grand beau fixe, les avions ne laissaient pas de trace : vous ne les avez pas remarqués. Le 7 mars, le ciel était plutôt laiteux avec formations nuageuses importantes l’après-midi : dans ces conditions de forte humidité, les avions trahissaient leur passage par de larges et persistantes trainées.
Il n’en fallait pas plus pour réveiller vos délires complotistes sur les épandages aériens, « noirs desseins » d’une « entité » aussi mystérieuse que diabolique.
Enfin, l’ONU n’a jamais parlé d” »épandages aériens » mais d’« aérosols stratosphériques ». Vos raccourcis sont fallacieux.
Réponse à Ardisson :
« Quel délire ! C’est fou ce que l’ignorance fait dire comme âneries. »
Vous ne pouvez pas si bien dire !
Su le site « le grand soir info », excellent article sur l” ingénierie climatique . Pour vous, « Mr « Ardisson » !
Il n’empêche que cela démontre parfaitement la gigantesque pollution de l’espace aérien et maritime (partout, pas qu’à Nice), pour les bateaux et avions ! Vous l’écrivez vous même ! Quand il n’y a pas de trace, ce n’est pas qu’il y a pas de véhicule pollueur, mais bien que cette pollution est vicieuse et sournoise, sciemment ! Comme tous les initié(e)s qui l’utilisent à outrance ! Les mêmes (procédurier(e)s), qui imposent des lois ubuesques sur la pollution, mais bien sûr, qui n’ont pas de problème financier pour se déplacer : l’arriviste BCBG sociétal, qui a toujours bonne conscience, du moins en apparence…
@ Ardisson
Là c’est du lourd, du très, très lourd, dans l’information de la condensation.
Cher monsieur, expliquez nous pourquoi les avions font parfois demi-tour ou tournent en cercle ?
Et qu’est un « aérosol chimique » monsieur le professeur ?