Soutien total aux paysans
Nice Provence Info diffuse loin dans le Nooord(1) ! Un lecteur de Flandre nous fait part de son soutien total aux paysans qu’il connait bien pour avoir des racines paysannes bien vivantes comme encore des millions de Français.
Ce texte, beaucoup d’entre nous auraient pu l’écrire en modifiant simplement le nom du terroir.
Soutien total aux paysans !
Je suis né dans une ferme au cœur du Westhoek, au sein d’une longue lignée de boeren (paysans). Je me suis toujours défini fièrement comme fils de paysan. Non pas d’« agriculteur » et encore moins d’ « exploitant agricole », mais de PAYSAN. Il ne fallait pas prononcer impunément le mot de « bouseux » en ma présence !
Je connais tous les travaux d’une ferme traditionnelle des années 1950 et 60. Pour les avoir réalisés chaque fin de semaine et chaque jour de vacances scolaires et universitaires. Y compris labourer avec un cheval ! Les seuls jours de congé de mes parents, c’était pour des mariages ou des enterrements (les familles – parfois très – nombreuses étaient chose courante en Flandre à l’époque). J’ai conservé un attachement charnel, voire religieux, à la terre et à la paysannerie.
Lors des vœux ministériels, tel ministre a annoncé que la priorité en 2024 serait l’Ukraine, tel autre l’Éducation Nationale, un troisième l’Hôpital, et j’en passe. Tout est « prioritaire », c’est-à-dire que rien ne l’est. AUCUN n’a prononcé le mot agriculture, alors que ce secteur économique vital est en plein effondrement ! Des milliards ont été consacrés pour les « politiques de la ville »…avec les résultats que l’on connaît ! Des milliards pour l’Ukraine, alors qu’il s’agit d’une guerre perdue d’avance. Combien pour les « territoires ruraux » comme disent les technocrates parisiens ? Macron s’en moque, sa priorité à lui, c’est l’Union Européenne, là où il espère se recaser en 2027.
Les paysans sont durs au mal. Ce ne sont pas des pleurnichards. Quand ils n’en peuvent plus, ils se suicident (2 par jour) dans l’indifférence générale. Les paysans sont les grands oubliés, parce que trop légitimistes. Et trop occupés à travailler 70 heures par semaine. Avec à la clef de maigres revenus, inférieurs à ce que touchent les « demandeurs d’asile ». Aujourd’hui la coupe est pleine !
Darmanin a annoncé qu’il n’enverrait pas les CRS pour dégager l’autoroute bloquée par les tracteurs. La vraie raison est qu’« ils » ont peur ! Les paysans sont soutenus par la population, et « ils » le savent ! Peu de gens sont critiques envers les paysans, hormis les bobos de l’ « upper class » des métropoles et les escrologistes aux mains blanches.
L’enjeu n’est pas seulement l’avenir du secteur agricole, mais il est aussi civilisationnel.
Alors soutien total à la révolte des derniers paysans (ils ne sont plus que 487 000 en France) !
En revanche il convient de dénoncer les véritables nuisibles : les zécolos (à ne pas confondre avec les vrais amoureux et défenseurs de la nature). C’est dans les métropoles et à Paris que les zécolos font leurs plus gros scores électoraux. Alors qu’ils demeurent très marginaux dans les zones rurales.
Qui sont-ils ? Un ramassis d’androgynes à chignon et aux mains blanches, d’étudiants en 12e année de sociologie, d’intermittents du spectacle, d’actrices ratées, de « chercheurs » au CNRS incapables de distinguer un navet d’une betterave, de jeunes dindes super diplômées dans des spécialités sans intérêt, d’antifas en peau de lapin, de militant.e.s LGBTculplus et autres traumatisés du slip, de parasites « sauveurs de la planète » imbibés d’islamo-gauchisme et de wokisme, de journalistes de gauche (pléonasme pour la plupart). L’ennemi mortel de tous les peuples, c’est bien la bourgeoisie cosmopolite hors-sol des métropoles et des centres urbains.
Jadis, les paysans, dont beaucoup sont chasseurs, remplaçaient les plombs de leurs cartouches par du gros sel pour éloigner les voleurs. C’était brûlant, dissuasif et non létal. Le goudron et les plumes, c’était ainsi au Far-West que l’on traitait les tricheurs, il paraît que c’était efficace, aussi.
Régis
Me voici en 1965 dans la cour de la ferme familiale. Un de mes frères est décédé à l’âge de 52 ans, suite à de nombreux épandages de produits phytosanitaires Monsanto. Avec un tracteur identique, sans cabine. Les paysans n’étaient pas informés au siècle dernier sur les dangers de ces produits.
Avé l’accent de Michel Galabru !
Chacun y va de sa jacquerie catégorielle qui finira en eau de boudin… C’est le moment de coaguler toutes les luttes populaires, d’autant que ça bouillonne aussi chez nos voisins de l’Europe des peuples.
Paysan, agriculteur, le plus noble et le seul métier au monde indispensable pour nourrir l’humanité et assurer sa survie, la médecine intervenant après.
Le problème, c’est que tous les présidents, droite ou gauche, sont obligés de respecter les décisions de Bruxelles. C’est à l’union européenne qu’il faut s’en prendre !!! Tous les paysans d’Europe devraient se diriger en tracteurs vers Bruxelles et mettre au mur tous ces technocrates grassement payés qui n’ont jamais touché une fourche !!!!!!
Ils viennent de signer en ce moment les importations des poulets du Chili !!!
Bravo les paysans, heureusement que vous êtes là pour nous nourrir !!!!
Soutien total à tous nos petits agriculteurs qui ne veulent pas entendre parler des syndicats rois de la corruption.
Ils sont la fierté de notre pays, car ils nous donnent à manger avec des contraintes européennes qu’ils n’apprécient pas, contrairement à ce que certains pourraient en dire.
Leur courage aux labeurs doit être félicité, car c’est loin d’être un métier facile.
Je souhaite qu’ils tiennent sur ses routes hivernales. Ils auront, j’en suis sûr, tout le soutien et aide nécessaires de la population si le besoin s’en fait sentir.
Courage à eux !!
Merci vieux camarade Pascal. Tu es un fils de boer du Westhoek comme moi et tu aurais pu être à ma place sur ce tracteur. Nous avons eu des jeunesses parallèles, aussi bien à la ferme (pas loin de la mienne) qu’à l’université (en même temps comme dit l’autre enfoiré). Nous savons d’où nous venons et nous n’avons jamais abandonné les valeurs transmises par nos parents paysans : acharnement au travail, goût de la liberté et de l’indépendance, entre autres… Puissent ces valeurs ne jamais disparaître !
J’ai dépassé 80 ans. J’ai vécu une grande partie de ma jeunesse en Beauce et en Bretagne. Par mes achats, je soutiens l’agriculture biologique et les paysans de proximité. Merci à Régis pour ce texte remarquable auquel il n’y a rien à retoucher.
Certes votre discours pourrait être celui des paysans en général et de beaucoup d’entre nous, de tous milieux, descendants de paysans. Comme d’ailleurs beaucoup de ceux qui « gouvernent ». Mais le problème dépasse tous les discours et justifications entendus. Il s’agit d’une stratégie (comme pour l’immigration) dont le but est de supprimer tout ce qui a trait à la souveraineté. L’UE en est un outil et est aux mains des tenants de cette finance internationale. Les entreprises mondialisées, les grands du secteur alimentaire sont déjà formatés pour cela. Pour eux, ces manifestations, c’est « peanuts ». Ils attendent l’érosion ou le ras le bol des bobos. On est proche du point de non-retour il faut viser les vrais cibles, tous ensemble, au plan européen.
Beau portrait des paysans. J’y ajouterais une touche : aimant leur terre, ils aiment aussi leur pays. Mon grand-père paysan a combattu sans broncher en 14–18, mon oncle paysan est monté au maquis alors qu’il n’avait pas tout à fait 18 ans. Le patriotisme des paysans n’est ni cocardier ni ostentatoire, mais c’est l’un de ces sentiments vrais et profonds que ces petits marquis de Macron et Attal ne peuvent pas comprendre.
J’ai beaucoup aimé l’avant dernier paragraphe et surtout « les traumatisés du slip » !
Malheureusement nous assistons un peu plus tous les jours à cet effondrement pour lequel Macron a été mandaté depuis son arrivée à l’Élysée. Car ce n’est pas seulement l’agriculture et les paysans qu’il veut tuer mais la France tout entière. Sa mission est d’amener le pays au même niveau que la Grèce et de nous ruiner par la dette. Force est de constater que nous y allons tout droit dans la plus grande passivité. J’ai bien peur que ce sursaut du monde paysan arrive beaucoup trop tard et qu’il rentrera dans le rang dès que l’exécutif lui jettera quelques miettes pour le calmer. La FNSEA est d’ailleurs là pour ça.
« Il y a deux manières de conquérir et asservir une nation. L’une est par l’épée. L’autre par la dette. »
John Adams (1735÷1826) 2ème président des États Unis
Je suis un ami de Régis. Je souscris totalement à ce qui est écrit ci dessus. La seule solution est de sortir de l’Europe. Je ne sais pas qui lira ceci, mais je l’invite à regarder la dernière vidéo de François Asselineau sur le sujet (site Internet upr.fr)
Pascal Maes
Nice-Provence-Info a toujours été à la pointe du soutien aux Gilets Jaunes.… Ne serait-il pas en mesure de relancer ceux-ci de manière à créer un mouvement plus vaste, plus efficace et plus nombreux ? Macron crève de trouille, c’est le moment !
Je me pose la question depuis le début : pourquoi les Gilets Jaunes n’embrayent-ils pas le mouvement ? C’est le moment rêvé de relancer un grand mouvement populaire. Que font les médias alternatifs ?