Ma bonne semaine de mauvaise foi (1er février 2020)

Dimanche 26 janvier 2020

Chronique du Kali Yuga
L’émission sou­vent contro­ver­sée d’Élise Lucet « Envoyé spé­cial », a jeté cette semaine ses pro­jec­teurs sur trois « exemples » pour la jeu­nesse, puis­qu’ils sont sen­sés « chan­ger le monde », rien que ça !

On ne les pré­sente plus. À gauche, la petite sué­doise Greta Thunberg, robot télé­gui­dé par son père et par son gou­rou, qui va jus­qu’à être invi­tée à Davos pour par­ler cli­mat aux plus fri­qués de la pla­nète, mais qui n’a rien dit sur les 1500 jets pri­vés, héli­co­ptères et limou­sines pré­sents pour l’occasion.
Au centre Killian M’Bappé, le dieu du foot, mul­ti-mil­lion­naire à 20 ans, qui n’a jamais rien fait dans sa vie que de (bien) jouer à taper dans un bal­lon sur un terrain.
À droite l’au­teur-com­po­si­teur-inter­prète et vidéaste Bilal Hassani, qui ne sait plus lui-même s’il est euro­péen ou pas, s’il est une femme ou pas, et qui n’a comme titre de recon­nais­sance qu’un bide à l’Eurovision.
Et c’est l’exemple que l’on veut don­ner à la jeu­nesse de ce pays ? Que l’on ne s’é­tonne pas ensuite du manque d’am­bi­tion, de volon­té, d’ex­cel­lence de cette jeu­nesse. Pourquoi ne leur parle t‑on pas de Baptiste Menestrello, Clément Dronne et Gaëtan Artuso, Pierre Bonhomme, Jérémy Fournier, Vincent Gomes, Luc Valade et Jonathan Dupuy, par­don pour les 24 que je ne peux pas citer. Eux aus­si sont des jeunes. Eux aus­si ont réus­si, mais pas dans les mêmes caté­go­ries : ils ont tous été médaillés aux Olympiades des métiers qui récom­pensent les meilleurs Compagnons du Devoir. Mais on s’é­loigne de plus en plus de ce monde là, fait de tra­vail, de tena­ci­té et d’ex­cel­lence, pour res­ter dans la faci­li­té de l’argent gagné grâce aux médias qui excellent dans leur entre­prise de démo­li­tion de notre socié­té. Rien de nou­veau sous le soleil.Compagnons Devoir - Lauréats 2020

Lundi 27 janvier 2020

La déli­ques­cence de notre socié­té s’illustre d’une autre façon par « l’af­faire Mila ». Mila, c’est une jeune fille andro­gyne, les­bienne (c’est son droit)… qui se vante et s’ex­hibe sur les réseaux sociaux. Problème, une cer­taine com­mu­nau­té, dis­ciple de la reli­gion de paix et d’a­mour, avec qui on nous ordonne de bien « Vivre Ensemble », n’ap­pré­cie pas la pres­ta­tion de la don­zelle et lui fait savoir par le même cir­cuit vir­tuel. La belle outra­gée sort alors ses griffes et se per­met d’in­sul­ter la reli­gion du pro­phète, ce qui lui vaut immé­dia­te­ment des menaces de mort. Rien de moins.
Mila - IslamAbdallah Zekri, délé­gué géné­ral du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), a décla­ré sur RMC, le 24 jan­vier 2020, que la jeune fille devait « assu­mer ses res­pon­sa­bi­li­tés et les consé­quences de ses paroles ». Autrement dit : si elle se fait égor­ger, ce sera bien fait pour elle. Vous avez dit « Religion d’Amour, de Tolérance et de Paix »(1) ?
À ce stade, on aurait pu croire que nos fémi­nistes paten­tées ou le lob­by LGBT++, si prompts à dénon­cer le « fémi­ni­cide » et à jeter à la vin­dicte le mâle blanc, allaient réagir immé­dia­te­ment et éner­gi­que­ment. Et bien non. Rien. Nada. Pas un mot, pas une ligne pour défendre Mila. Deux expli­ca­tions possibles :
• elles sont toutes en vacances au Qatar ou en Arabie Saoudite,
• les cou­pables ne peuvent être que des mâles blancs chrétiens !
Je vous laisse juges.

Mardi 28 janvier 2020

« Février sans super­mar­ché », le défi qui sou­tient les petits commerçants.
Pour la qua­trième année, le site éco­lo hel­vète En Vert et Contre Tout lance le coup d’envoi de l’opération col­lec­tive « Février sans super­mar­ché » en Suisse, en Belgique et en France pour sou­te­nir les com­merces indé­pen­dants et locaux, et encou­ra­ger une « consomm’action » responsable.
En 2019, plus de 30 000 per­sonnes avaient rele­vé le défi dans ces trois pays. C’est repar­ti pour 2020, avec la par­ti­ci­pa­tion sup­plé­men­taire du Canada ! Le défi a lieu en février pour repar­tir sur des bases saines après la « période de sur­con­som­ma­tion » des fêtes de fin d’année.
Le défi « Février sans super­mar­ché » per­met aux par­ti­ci­pants de s’interroger à une échelle indi­vi­duelle et col­lec­tive sur une socié­té dont le modèle éco­no­mique et social est subor­don­né à la consommation.
Le but en fait est d’en­cou­ra­ger les com­merces indé­pen­dants, de redé­cou­vrir les épi­ce­ries de quar­tier, de sou­te­nir les petits pro­duc­teurs, de favo­ri­ser la vente en vrac et le com­merce local, de repeu­pler les mar­chés ou encore de réap­prendre à n’acheter que l’essentiel.
Un bon pas dans la bonne direc­tion pour saper cette socié­té de consom­ma­tion qui NOUS consomme !Black Friday bagarre

Mercredi 29 janvier 2020

Ça ne vous aura pas échap­pé : une « ter­rible pan­dé­mie » menace l’humanité : le coro­na­vi­rus du Wuhan, en Chine.
Ils sont contents. Le public fran­çais com­men­çait à se las­ser des grèves, des atten­tats, des der­niers com­men­taires de Macron, des pro­chaines élec­tions municipales…
Heureusement la Chine nous offre un bon motif de déri­va­tion : un bon petit virus, bien mor­tel, rien de mieux pour faire remon­ter l’audimat.
• « Pékin annule les fes­ti­vi­tés du Nouvel an chi­nois », annonce Le Monde sur le ton de la tra­gé­die grecque, ce qui a dû pous­ser au déses­poir des mil­liers de nos conci­toyens dans nos vil­lages de Provence, de Savoie ou de Bretagne.
• « Faut-il craindre un nou­veau Sras ? », comme si ce fameux virus qui était venu nous visi­ter avait déci­mé la moi­tié de la pla­nète alors qu’en tout et pour tout, seules 700 mal­heu­reuses vic­times furent à déplorer !
• Mais le Huffington Post (le jour­nal en ligne d’Anne Sinclair) nous ras­sure : « la Grande Muraille en par­tie fer­mée à cause du coro­na­vi­rus ». On ima­gine des armées de Chinois bar­ri­ca­dés der­rière leur muraille pour se pro­té­ger d’un virus assaillant le pays d’une manière plus agres­sive encore que des troupes mongoles.
On pour­rait mul­ti­plier les exemples, chaque média y allant de son des­crip­tif des trois cas recen­sés en France, sans pour autant rap­por­ter les paroles du chef du ser­vice des mala­dies infec­tieuses de l’hô­pi­tal Bichat à Paris, expli­quant pour­tant que « la pro­ba­bi­li­té d’une épi­dé­mie en France est extrê­me­ment faible ».
Oui, mais… alors là le badaud ne suit plus, ne s’ac­croche plus, va de nou­veau pen­ser à sa retraite et retour­ner mani­fes­ter, cette fois en por­tant un masque chirurgical.
Pour mémoire, en 2014, l’épidémie d’Ebola qu’on nous avait annon­cée comme une pro­bable pan­dé­mie mon­diale avec des mil­lions de morts à la clé, avait fait en tout… 11400 morts.
La grande « grippe mexi­caine » de 2009–2010, rebap­ti­sée grippe por­cine pour ne pas vexer les Mexicains, puis grippe H1N1 pour ne pas vexer les éle­veurs bre­tons, n’a fait aucun mort de plus que la grippe sai­son­nière qui se pro­duit chaque année. Le virus s’était révé­lé très peu pathogène.Coronavirus

Jeudi 30 janvier 2020

La poli­tique de Giscard en 1974 avait trou­vé un joli sur­nom, « la poli­tique du oui, mais », en oppo­si­tion avec celle de Pompidou décé­dé quelques mois plus tôt.
La poli­tique de Macron a été éga­le­ment affu­blée d’un sur­nom : « En même temps », puisque c’é­tait la petite expres­sion qui reve­nait dans tous ses dis­cours de la cam­pagne élec­to­rale en 1917. Macron dési­rait tout faire et « En même temps », exac­te­ment le contraire. Une des seules pro­messes qu’il ait tenues !
Magnifique illus­tra­tion aujourd’­hui après la mani­fes­ta­tion des pompiers :
les deux corps de pro­tec­tion des Français se donnent des coups « En même temps ».
Pitoyable séquence qui montre à quel point l’homme de « ce sera moi ou le chaos » a plon­gé le pays, arri­vant à se faire battre pom­piers et policiers.

Marine Le Pen dénonce la répres­sion de Macron contre les pompiers !

Ces images sont déses­pé­rantes… Emmanuel Macron, qui a réus­si à jeter nos poli­ciers contre nos pom­piers, devrait réflé­chir à l’immense res­pon­sa­bi­li­té qui est la sienne dans la pro­fonde dés­union de notre pays !

Gepostet von Marine Le Pen am Dienstag, 28. Januar 2020

Vendredi 31 janvier 2020

Vos médias de pro­pa­gande ont clai­ron­né sur la défaite de Matteo Salvini, chef de la Lega ita­lienne, en région Émilie-Romagne, sous-enten­dant que son « ascen­sion » pre­nait fin, que les « Sardines » (mou­ve­ment d’op­po­si­tion à la Lega), avaient eu rai­son de lui.
Contrairement à leurs allé­ga­tions, on obser­ve­ra que si Salvini n’a pas rem­por­té la région Émilie-Romagne, il y a réa­li­sé un résul­tat pour le moins extraordinaire :
Cette région res­tée à gauche depuis 1945 a vu la coa­li­tion de gauche l’emporter de jus­tesse avec 48,1% (le PD perd 10% par rap­port à 2014) tan­dis que la coa­li­tion de droite à 45,4% gagne 16% par rap­port à 2014). La Lega de Salvini passe même de 13,3% en 2014 à 32% aujourd’hui !
La pro­gres­sion donc est énorme.
Par ailleurs, la coa­li­tion de droite (Lega-Forza-Fratelli Italia) a rem­por­té dimanche la région Calabre avec 55,4% (+22%!), tan­dis que la gauche dégrin­gole de 62% en 2014 à 30,1% !
Là, les jour­naux de pro­pa­gande n’en ont pas par­lé, conser­vant leurs titres sur la défaite en Émilie-Romagne.
D’autres com­men­ta­teurs ont éga­le­ment sou­le­vé le fait que, si Salvini n’é­tait pas allé à Jérusalem faire allé­gence à Israël, il aurait peut être obte­nu les quelques voix qui lui ont man­qué… mais c’est une autre histoire.Salvini - Israël - Jérusalem

Samedi 1er février 2020

Une bonne petite phrase pour finir la semaine :
• « Votre pro­blème, c’est que vous croyez qu’un père est for­cé­ment un mâle. »
• « Votre pro­blème, c’est que vous croyez que l’eau ça mouille for­cé­ment. »
• « Votre pro­blème, c’est que vous croyez qu’une girafe est for­cé­ment un ani­mal. »
• « Votre pro­blème, c’est que vous croyez que Brigitte est for­cé­ment née avant moi. »
Laquelle a été pro­non­cée par le Président de la République fran­çaise, comme tou­jours mépri­sant envers ses ignares concitoyens ?
Si vous avez choi­si une des trois der­nières, vous avez tout faux. Je vous laisse conclure.Famille blanche européenne

Bonne semaine à tous, et à dimanche prochain.…
Patrice LEMAÎTRE

(1) RATP