La marelle
Les Français niveau maternelle jouent à la marelle
Dans une frénésie obsessionnelle, les espaces publics se transforment en marelles géantes. Faites attention de ne pas mordre sur la ligne en sautillant d’une case à l’autre, sinon vous risquez de quitter la Terre pour monter au Ciel trop vite et prendre en prime un médicament à 135 euros.
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Et il en aura fallu, des politiciens, des experts, des officines, des conseils pour en arriver là :
• le Ministre de la Santé
• le directeur Général de la Santé
• la direction de Santé Publique France
• le Directeur de la Haute Autorité de Santé
• les Directeurs des Agences Régionales de Santé (*)
• le Directeur de l’Agence nationale Sanitaire
• la Direction de l’Alliance Nationale pour les Sciences de la Vie et de la Santé
• le Centre National de Recherche Scientifique en Virologie Moléculaire
• l’Agence Nationale de sécurité du médicament et de la Santé, etc.
Liste non exhaustive, évidemment.
Grâce à cette épidémie salvatrice pour un Pouvoir malmené par de vulgaires Gilets Jaunes, l’occasion est trop belle pour rajouter quelques couches de planqués :
• le Haut Commissariat de lutte contre les Épidémies,
• le Haut Conseil de Veille sanitaire,
• l’Agence nationale de Sécurité de Logistique Médicale etc.
Des milliers de fonctionnaires à venir engraisser le mammouth sanitaire
Sans compter le pouvoir exécutif, celui qui vous exécute si vous n’obtempérez pas ses décisions d’exécution. Pas moins de sept niveaux :
• la mairie,
• l’agglomération de commune,
• le département, la région,
• l’État,
• l’Europe,
• la gouvernance mondiale (l’OMS pour ce qui nous concerne ici).
Le Premier Ministre décide, mais renvoie au maire la décision d’exécuter ou pas, lequel doit se rapprocher du préfet, ce dernier se rattachant à… ron… ron…
Tout le monde ouvre le parapluie ; d’ailleurs nos élus ont voté une loi suivant laquelle aucun responsable politique ne pourra être poursuivi pour mauvaise gestion de la crise. Ces médiocres n’ont pas oublié les malheurs du pauvre Fabius et son sang contaminé.
S’agissant des plages, par exemple, on arrive à un summum de l’absurde. Les maires devront présenter au préfet un dispositif et des aménagements suffisants pour garantir la distanciation physique. Autrement-dit, suivant les lubies des uns ou des autres, il va y avoir des plages avec ou sans baigneurs, avec ou sans matelas, avec ou sans planche à voile. Déjà qu’il y avait des plages avec ou sans fumeurs, avec ou sans chiens, avec ou sans burkini, avec ou sans handicapés…
Le fond de l’histoire est que les Parisiens égocentrés jaloux, qui dans un rayon de 100 km n’ont aucune plage à disposition, veulent tout simplement les interdire aux gens des littoraux. Idem pour les sentiers de randonnée où ils envoient leurs hélicos traquer les amateurs d’air pur. Immatriculés 75, venez chez nous cet été on vous recevra…
Autre fadaise, la reprise de l’école obligatoire mais buissonnière autorisée
Un protocole de 56 pages sorties de cerveaux atteints d’un syndrome d’encéphalite spongiforme :
S’assurer que les urinoirs utilisés sont distants d’au moins un mètre ou neutraliser un urinoir sur deux.
Il faut dire que tout cela n’a rien d’étonnant dans ce monde étrange au référentiel bondissant (le ballon) et au milieu aquatique profond standardisé (la piscine).
Dans cet article du 12 avril), je prévoyais que ce déconfinement allait être ridicule. J’étais bien en dessous de la réalité. Le ridicule tue beaucoup plus que le corona et la France, pays au Covid-19 le plus létal du monde, est experte en ce domaine.
Il faut dire que ce gouvernement soumis au mondialisme a un os à ronger qu’il ne lâchera plus. Avoir goûté à la dictature réclamée par les moutons, il ne reviendra plus en arrière. Sidération des foules terrorisées, maintenues enfermées ou sur des cases, interdites de se regrouper, tracées. La loi Avia discutée le 13 mai devrait achever toute forme de contestation. Jusqu’à quand ?
Michel Lebon
(*) Par curiosité, faites vous mal, jetez un coup d’œil sur l’organigramme de l’Agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d’Azur. Des comme ça, il y en a dans toutes les Régions. Ça en fait des brasseurs d’air pour décider du nombre de cases de la marelle.
Sur le site du ministère de l’éducation nationale, dans les circulaires spéciales deconfinement et plus précisément dans la partie « écouter la parole des élèves en retour de confinement covid 19 », partie 2 :
https://cache.media.eduscol.education.fr/file/Reprise_deconfinement_Mai2020/69/3/Fiche-Ecouter-favoriser-parole-des-eleves_1280693.pdf
on peut lire ceci :
« Des enfants peuvent tenir des propos manifestement inacceptables.
La référence à l’autorité de l’Etat pour permettre la protection de chaque citoyen doit alors être évoquée, sans entrer en discussion polémique. Les parents seront alertés et reçus par l’enseignant, le cas échéant accompagné d’un collègue, et la situation rapportée aux autorités de l’école.
Oui, vous avez bien lu.
Si vos enfants racontent à leur maîtresse que » papa et maman disent que Macron est un con » ou que « le gouvernement est un repaire de salauds » ou autres propos « inacceptables », vous serez convoqués, cela sera transmis aux autorités de l’école (donc l’académie, le rectorat donc le ministère).
Vous n’y croyez pas ? Regardez par vous même.