La légion de Zelensky
Du virtuel… au réel, dur dur d’être un bébé warrior
Depuis l’Histoire, toutes les guerres ont eu leurs légions de mercenaires. Sur mer avec les corsaires de Surcouf, dans les airs avec les Tigres volants de Chennault, et sur terre avec les lansquenets, les gardes suisses, les Affreux du Katanga de Bob Denard ou encore les Chiens de guerre… La littérature est riche de ces histoires d’hommes appelés par leur devoir : « Call of Duty « .
L’appel de combattre une idéologie mortifère, d’être acteur de l’anéantissement d’un monde vétuste et sans joie.
Jean-Pax Méfret nous dresse un portrait du Loup de guerre :
J’ai sous mon oreiller
Des grenades quadrillées,
Fixé à mon mollet
Un couteau à lancer
La guerre en Ukraine rappelle ces soldats de fortune. Zelensky le va-t-en guerre recrute des mercenaires, mode LVF (Légions des Volontaires Français contre le Bolchévisme), après avoir été éconduit par ses soutiens américains qui l’ont précipité dans ce bourbier. Chacun sa merde, comme on dit dans le milieu militaire.
Aussi sec, de nombreux Français ont rassemblé leur paquetage vintage, veste cam fashion, Dr Martens et couteau suisse pour partir vers les plaines d’Ukraine. Formés aux jeux vidéos, les as du joystick partent la fleur au fusil prêts à en découdre pour la Liberté.
Seulement voilà, n’est pas Bob Denard qui veut, et la boue des plaines d’Ukraine enneigées de Volodymyr n’a pas le charme exotique des Comores de Bob. Ces mercenaires virtuels découvrent l’enfer du décor et reviennent la queue entre les jambes raconter leurs misères chez Hanouna.
Ceux qui ont fait du Airsoft ou de la console de jeu, restez chez vous, ne partez pas ! Ils sont nombreux comme ce binocleux naïf, à être partis et revenus vite fait. 48 heures sur place au son du canon et retour chez maman. On mesure le ravage de ces jeux virtuels débiles qui façonnent les cerveaux, comme ce Call of duty, traduction : « l’appel du devoir ».
Payé au lance-pierre pour tenir un lance-roquettes, le mercenaire restera toujours l’Universal Soldier (le Soldat universel) de Donovan : un paumé.
Il se bat pour les États-Unis,
Et il se bat pour les Russes…
Il est le Soldat universel et il est vraiment à blâmer,
Ce n’est pas la façon dont nous mettrons fin à la guerre.
Michel Lebon
N’est pas héros qui veut.
Bravo NPI pour cet article qui aborde la face cachée des dégâts de la propagande.
Oui Fabrice ! La guerre tue !
Et contrairement à tous ces jeux et activités qui ont bercé ta jeunesse, il n’est pas possible de« reloader ». Tant pis pour tes potes, ils ont joué, ils ont perdu.
Certes, il existe moults exemples au cours des temps de la présence de cette catégorie dans tous les affrontements et les conflits. Ce qui pourrait nous amener à penser qu’ils représentent une entité. Mais le nombre d’expressions et de mots pour les définir nous indique que ce n’est pas si simple.
Pour ne reprendre que les exemples donnés dans l’article, nous retrouvons tous les leviers (la misère, la faim, l’idéologie, l’argent, la naïveté, l’aventure…)
Il serait anormal de ne pas les retrouver de nos jours.
Sauf que « les temps d’avant » me paraissent plus « rigoureux » qu’aujourd’hui.
L’environnement mercantile, l’appauvrissement intellectuel et matériel amènent ces jeunes « perdus » (dans le sens où il n’existe plus de repères qui construisaient les sociétés comme le Travail, la Famille, la Patrie.) à être confrontés de manière violente dans la recherche de soi à l’atrocité de la guerre.
Fabrice tu veux exister ? (ton passage à la TV, chez TPMP en plus, le prouverait).
Eh bien prends des risques pour toi, pas pour les autres !
Quant à Mathieu, j’ai sûrement mal entendu mais il donne des informations sur la réalisation de son projet en remerciant Hanouna de lui avoir permis de le faire !
Sa naïveté est pathétique !
Il est le pion d’une partie plus importante et n’en à pas conscience.
Les médias qui créent le sujet qu’ils vont « vendre », ça c’est jamais vu peut être ?