Ma semaine d’observation de l’info (14 mars 2021)

14 mars 2021 | 3 Commentaires 

Dimanche 7 mars 2021

On ne badine pas avec la san­té à Paris. Le pré­fet Lallement avait pré­ve­nu : « Je n’hésiterai pas à mettre fin aux regrou­pe­ments dans Paris ce week-end si les gestes bar­rières ne sont pas res­pec­tés. »
Le pré­fet Lallement est un homme de parole, aus­si, hier, en début d’après-midi, les forces de l’ordre ont éva­cué les quais de Seine sur les­quels s’étaient ras­sem­blées des dizaines de per­sonnes.
4 000 poli­ciers et gen­darmes ont été déployés dans la capi­tale ce wee­kend.

Alors que depuis quelques jours, dans les ban­lieues, à Beauvais, à Bron, à Rilleux la Pape, mais aus­si Metz, Longwy, Montbéliard, Tomblaine… les voi­tures flambent, y com­pris celles de la police, le mobi­lier urbain est détruit, les forces de l’ordre prises à par­tie… Mais là, c’est moins urgent, de toutes façons, il n’y a plus rien à faire. Cela fait des années que la situa­tion existe, cela fait des années que l’on ne fait rien.
On a injec­té des mil­liards d’eu­ros dans les ban­lieues, pour quel résul­tat ? Néant. Les jeunes de ces cités, qui sont aujourd’­hui des adultes peuvent se van­ter d’a­voir été des pri­vi­lé­giés. Pendant des dizaines d’an­nées, ils ont béné­fi­cié des mannes de l’État qu’au­raient bien vou­lu per­ce­voir les enfants des dépar­te­ments ruraux aban­don­nés. Aujourd’hui ces jeunes sont des adultes, ils sont donc plus vio­lents que des enfants…
M. Darmanin ne pour­rait pas muter M. Lallement en Seine St Denis par exemple ?

Lundi 8 mars 2021

Aujourd’hui c’est la jour­née de la femme. J’ai tou­jours détes­té cette hypo­cri­sie, qui veut qu’on célèbre un jour la femme, un jour les grands-mères, un jour les ani­maux de com­pa­gnie, etc… Rien de plus affli­geant, tout comme l’exi­gence de quo­tas. D’ailleurs, com­ment peuvent-elles reven­di­quer cela ? Comment une femme peut-elle accep­ter d’être choi­sie à un poste, seule­ment parce qu’elle est une femme et qu’il en faut un cer­tain nombre, et non pas parce qu’elle a des qua­li­tés qui font qu’elle mérite ce poste mieux qu’un autre ? Il fau­dra qu’on m’ex­plique.
En atten­dant, ce jour est récu­pé­ré par les fémi­nistes de tous poils, qui s’en donnent à cœur joie dans un car­na­val colo­ré mais pas tou­jours paci­fique… Car il y a fémi­niste et… fémi­niste, ne mélan­geons pas.
Place de la République à Paris, des acti­vistes fémi­nistes queer (enten­dez par là, de sexua­li­té « bizarre ») anti­fas­cistes ont pris à par­tie des mili­tantes fémi­nistes acti­vistes oppo­sées à la por­no­gra­phie et à la pros­ti­tu­tion. Des coups ont été échan­gés et des œufs lan­cés. L’ancienne FEMEN Marguerite Stern s’est plaint du com­por­te­ment des anti­fas pro-islam… qui ne recon­naissent pas les femmes trans comme des femmes.
En étant pro-islam, on cau­tionne for­cé­ment indi­rec­te­ment les fémi­ni­cides comme je l’ai déjà mon­tré maintes fois ici. Encore une inco­hé­rence des féministes.

Laissons les à leurs dis­cus­sions et pré­fé­rons la socié­té tra­di­tion­nelle euro­péenne, où la femme avait plus de droits que dans les pays médi­ter­ra­néens ou moyen-orien­taux. Le droit ger­ma­no-nor­dique réser­vait un rôle émi­nent à la femme. Elle était « l’âme d’une socié­té dont l’homme n’était que le bras ». Ce ne sont ni l’amour ni le roman­tisme que sus­cite la femme, mais l’admiration pour son auto­ri­té et le res­pect pour son influence. On recon­naît bien là le côté prag­ma­tique de la culture nor­dique. D’ailleurs dans les sagas nor­diques, la figure de la femme fatale n’apparaît presque jamais…femme-viking

Mardi 9 mars 2021

Ancien chas­seur alpin, nous avions dans ce corps d’é­lite, une devise (par­mi d’autres) : chas­seur un jour, chas­seur tou­jours.
C’était pro­ba­ble­ment la devise de Hirō Onoda, qui fut le der­nier com­bat­tant de la seconde guerre mon­diale. Il n’a en effet ces­sé les com­bats que le… 9 mars 1974, c’est à dire il y a aujourd’­hui exac­te­ment 47 ans, presque 29 ans après la capi­tu­la­tion du Japon en sep­tembre 1945.
Le sol­dat japo­nais n’a­vait tout sim­ple­ment pas été mis au cou­rant de la défaite de l’empire et conti­nuait sa mis­sion de gué­rillas avec trois de ses hommes sur l’île phi­lip­pine de Lubang, près de Luzon.
En 1950, l’un des sol­dats décide de se rendre. C’est ain­si que le Japon apprend que cer­tains de ses sol­dats conti­nuent le com­bat. C’est en lar­guant des tracts qu’il va essayer de les infor­mer de la fin de la guerre. Cependant, croyant à une ruse de l’en­ne­mi, Hirō Onoda et son com­pa­gnon auront encore quelques escar­mouches avec l’ar­mée phi­lip­pine. Ses deux com­pa­gnons res­tants fini­ront par se faire tuer en 1954 et en 1972 au cours de ces accro­chages. Hirō se retrouve alors seul dans la jungle. Il est décla­ré léga­le­ment mort en 1959 par le Japon.
Il fau­dra la téna­ci­té d’un étu­diant japo­nais qui ira à sa ren­contre, et celle de son ancien com­man­dant, qui, à la façon du colo­nel Trautman dans « Rambo » arri­ve­ra à le convaincre de se rendre. Le 9 mars 1974, Hirō Onoda aban­donne fina­le­ment le com­bat, presque 30 ans après la fin de la guerre. Il est mort le 16 jan­vier 2014.

Hirō Onoda Hiro Onoda
Hirō Onoda avant la guerre Hirō Onoda après la guerre

Mercredi 10 mars 2021

C’est repar­ti pour un troi­sième confi­ne­ment pour le wee­kend. Les gens qui tra­vaillent toute la semaine sont ravis de ne pas pou­voir pro­fi­ter en famille de ces deux jours, et de les pas­ser enfer­més, comme l’a décla­ré ce Niçois sur sa page Facebook…

Nice-Matin 8 mars 2021 - Estrosi - Confinement

Jeudi 11 mars 2021

Associer loca­lisme et racisme, il fal­lait y pen­ser, il fal­lait oser, Dupont-Moretti l’a fait ! Il est par­fai­te­ment évident que si vous allez ache­ter vos légumes chez le maraî­cher du coin, vos œufs chez la fer­mière du vil­lage d’à côté ou votre pois­son au pêcheur qui vient juste de rame­ner son bateau, vous avez tout du dan­ge­reux raciste, pour ne pas dire plus ! Comment ne pas y avoir pen­sé plus tôt ?
Cette remarque stu­pide montre bien à quel point les modes de vie de ces gens qui nous méprisent se situent à des années-lumière de celui du Français dit « moyen ». Ceux qui mangent des fraises à Noël n’ont rien à faire des com­merces locaux, ils n’ont sans doute jamais mis les pieds sur un mar­ché, sauf lors de l’in­ter­mède pénible des cam­pagnes élec­to­rales.
Tout est par­ti des pro­po­si­tions de ques­tions éco­lo­giques à poser aux Français, que Marine Le Pen a pré­sen­tées devant la presse mar­di matin. Parmi celles-ci, deux en par­ti­cu­lier concer­nant le loca­lisme :
• « Souhaitez-vous inter­dire les impor­ta­tions de pro­duits (agri­coles ou manu­fac­tu­rés) dont la fabri­ca­tion ou la pro­duc­tion serait inter­dite en France ? » et
• « Souhaitez-vous que la France ins­taure une taxe sur les pro­duits impor­tés pour com­pen­ser les effets de leur pro­duc­tion et de leur trans­port sur l’environnement ? ».
Deux ques­tions émi­nem­ment racistes comme cha­cun peut le consta­ter, deux ques­tions sur­tout, qui ne sont posées par aucune des autres for­ma­tions poli­tiques… Et c’est là que se situe le pro­blème. Pour une bonne par­tie de la droite, et pour la gauche tout entière, une pro­po­si­tion venant du RN est for­cé­ment une pro­po­si­tion dan­ge­reuse, voire fas­ciste. Cela en dit long sur leur capa­ci­té de réflexion.

Cours Saleya Nice

Le mar­ché — raciste ? — du cours Saleya à Nice

Vendredi 12 mars 2021

Retour sur le pas­se­port vac­ci­nal : « Nous vou­lons créer un cer­ti­fi­cat numé­rique qui puisse faire état d’un test PCR néga­tif, de la preuve que vous avez des anti­corps ou que vous avez été vac­ci­né avec un vac­cin qui a été approu­vé par l’EMA » (Agence euro­péenne des médi­ca­ments) a décla­ré Ylva Johansson, com­mis­saire euro­péenne.
Ceci devrait être offi­cia­li­sé le 17 mars. On peut en rete­nir une chose très impor­tante. Ce type de pas­se­port (qui ne por­te­ra d’ailleurs pas ce nom pour évi­ter les confu­sions) ne com­por­te­ra pas d’o­bli­ga­tion vac­ci­nale. C’est ce qu’on dit car les obli­ga­tions de prou­ver que l’on a bien été piqué seront omni­pré­sentes. C’est bien ce que nous a annon­cé Macron :

QR code - Pass sanitaire

Emmanuel Macron a évo­qué le 25 février 2021 la mise en place d’un « pass » (pour par­ler fran­çais) sani­taire en vue d’une réou­ver­ture des res­tau­rants et lieux cultu­rels et sportifs.

Samedi 13 mars 2021

Il y a des années que je ne regarde plus la céré­mo­nie des « Césars », où une par­tie de la famille des « artistes » du ciné­ma s’au­to­con­gra­tule effron­té­ment. Pas de regret au vu de l’é­di­tion 2021 où le César du plus par­fait mau­vais goût l’a empor­té devant le César de la logor­rhée anti­ra­ciste habi­tuelle.
On voit où est tom­bé en quelques décen­nies, le niveau de ce genre de céré­mo­nie. Quand on pense à Romy Schneider, pre­mière actrice « césa­ri­sée » en 1976, on voit le che­min par­cou­ru par la culture fran­çaise : de la pro­vo­ca­tion pour faire oublier que l’on va par­ler de films qui ne seront vus à 90% que par une poi­gnée de spec­ta­teurs militants.

Césars 2021

Copie d’é­cran Le Point : César 2021 : « Naufrage », « Sans humour »… Les cri­tiques pleuvent contre la cérémonie

À oublier, vite ! À fuir !

Bonne semaine à tous, et à dimanche pro­chain…
Patrice LEMAÎTRE

3 Commentaires 

  1. De Romy Schneider, pre­mière actrice « césa­ri­sée » en 1976, à l’édition 2021 des « Césars »… on voit le par­cours de déchéance qu’a fait la France… Tout un symbole !

    Répondre
  2. La déca­dence conti­nue, le pays est gan­gré­né par le progressisme.

    Répondre
  3. Nous non plus ne regar­dons plus toutes ces soi­rées « artis­tiques » qui sont tom­bées bien bas… en ce qui concerne la der­nière nous avons eu rai­son, oh com­bien !
    quelle tris­tesse !
    où sont pas­sées les mani­fes­ta­tions joyeuses et bon enfant d’antan??
    sans être « rétro­grade » nous ne com­pre­nons plus du tout cette nou­velle façon d’être…
    la pro­vo­ca­tion encore et toujours.

    Répondre

Envoyer le commentaire

Votre adresse e‑mail ne sera pas publiée. Les champs obli­ga­toires sont indi­qués avec *

Je sou­haite être notifié(e) par mes­sa­ge­rie des nou­veaux com­men­taires publiés sur cet article.