Premières factures de la Covid : c’est pour très bientôt !
La préparation des budget des collectivités locales s’effectue en ce moment et les communes sont sous pression.
Après la décision de François Hollande, en 2015, de diminuer de 11 milliards sur trois ans les dotations aux collectivités locales, après la suppression démagogique de la taxe d’habitation par Emmanuel Macron, prévue pour être pleinement effective en 2023, il y a eu le « quoi qu’il en coûte » du même Macron pour faire face à la crise de la Covid. Les finances de très nombreuses communes ont été frappées de plein fouet par ces événements, notamment dans les communes rurales.
Aussi doit-on s’attendre à des augmentations des impôts locaux en 2021
C’est même « inéluctable », confie au magazine Capital, Philippe Laurent, le Secrétaire général de l’Association des maires de France (AMF) et maire de Sceaux (92).
Théoriquement, l’État devait compenser mais comme il creuse les déficits au bulldozer, les élus locaux redoutent une défection inévitable. Déjà bien malmenés par les réformes successives, la gestion de la crise du Covid19 est venue leur porter le coup de grâce : pertes de recettes (cantines, crèches, piscines, centres de loisirs, etc) et dépenses supplémentaires (masques, gels, équipements spéciaux, dépistages, personnels, etc). Tout ce dont l’État a tout bonnement refusé de se préoccuper, déplore Philippe Laurent. Or l’investissement communal représente 60 % de l’investissement public, on imagine donc que les pertes de ressources vont entraîner de nombreux reports de ces investissements et des coupes sombres dans tous les postes des finances locales.
Pour s’en sortir, les collectivités locales et les communes en particulier ne disposent de guère de solutions. Il n’y en a même qu’une seule : la fiscalité ! Et, là encore, les leviers d’actions ne sont pas pléthore. La taxe d’habitation étant supprimée, il ne reste que la taxe foncière et la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM). Si la taxe foncière ne touche que les propriétaires de logements, en revanche, la TEOM touche tous les habitants d’une commune puisque les usufruitiers (locataires, occupants à titre gracieux…) d’une propriété bâtie y sont assujettis. Nicolas Garnier, délégué général de l’association Amorce – premier réseau français d’information, de partage d’expériences et d’accompagnement des collectivités et acteurs locaux en matière de transition énergétique, de gestion territoriale des déchets et de gestion durable de l’eau – annonce une hausse probable comprise entre 5 % et 10 %, rapporte le magazine Capital. Hausse qui s’explique aussi par l’augmentation de la taxe d’État sur les activités polluantes qui a augmenté de 28,6 % au premier janvier 2021. L’écologie à la française est avant tout synonyme de taxes.
Ainsi donc, les Français vont très vite toucher du doigt – ou plutôt, du porte-monnaie – les conséquences de la gestion calamiteuse de la crise sanitaire par nos gouvernants. Le « sauvetage de vies », ce leitmotiv qui sert d’argument massue à la politique incohérente du gouvernement, va coûter très cher aux 99,86 % de la population qui n’ont pas contracté la maladie ou en ont guéri [source : statista.com]. Car les taxes, on le sait bien, frappent les pauvres comme les riches, à la différence des impôts sur le revenu. Et ce sont évidemment les pauvres qui en souffrent le plus. Quant aux propriétaires qui habitent leur maison, ils vont être frappés deux fois : une fois par la hausse de la taxe foncière et une autre fois par la hausse de la TEOM. Ça va grincer des dents dans les chaumières.
Or, nous ne parlons là que de fiscalité locale
À Bercy, ça fume aussi sous les scalps des énarques payés plus de 20 000 euros par mois [source], pour nous inventer d’autres sévices tout aussi douloureux, si ce n’est davantage. Ceux qui appellent de leurs vœux un renforcement des mesures restrictives sont-ils prêts à payer le prix réel du « quoi qu’il en coûte » ? Il y a fort à parier que ces paranoïaques seront aussi les premiers à pousser des cris d’orfraies en voyant arriver leur feuille d’impôts.
Charles ANDRÉ
« L’important n’est pas de convaincre mais de donner à réfléchir. »
Les ministres, les députés, nombre d’élus ont pour la plupart des combines pour ne pas payer d’impôts.
Ce sont les premiers à tricher.
Macron lui même a menti sur sa déclaration de patrimoine.
Et quand ils se font coincer, parfois, ils ne sont pas condamnés.
Ils peuvent donc continuer d’augmenter les impôts, cela ne les concerne guère. Cela concerne leurs électeurs qui aiment se faire berner. Et puis si les électeurs se rebiffent un peu trop, là aussi nos élus ont trouvé la combine pour arranger les chiffres (comme Joe Biden) et se faire élire ou réélire.