Kaboul centre du Monde, les Talibans humilient l’Occident
Dans la famille des démocraties ‑Stan, Ousbeki‑, Tadjiki‑, Paki‑, Turkmeni‑, Kazakh‑, Kirghiz‑, je pioche Afghani-. Sur la Route de la soie, l’Afghanistan a vu défiler tout ce que les envahisseurs comptent de célébrités. Le Perse Cyrus le Grand, le Macédonien Alexandre le Grand, le Mongol Gengis Khan, les Anglais au XIXe pour bloquer les velléités de Napoléon d’investir les Indes, le soviétique Gorbatchev, l’Américain Bush.
Extraits : (suivis de nos commentaires)
Mes chers compatriotes, de l’hexagone, des Outre-mer et de l’étranger… (et de l’Univers)
… Après une guerre de vingt années… (soit de 2001 à 2021. Et les Soviétiques de 1978 à 1989, ils comptent pour du beurre ? Les Soviétiques ne pourront jamais vaincre les rebelles moudjahidines soutenus militairement par les États-Unis. Pourtant, pendant cette intervention soviétique, le gouvernement en place entreprend d’abolir certaines pratiques traditionnelles féodales : les mariages forcés et la dot sont interdits, l’âge minimum légal pour le mariage est rehaussé et l’école est rendue obligatoire pour les filles. Les femmes obtiennent le droit de ne pas porter le voile, de circuler librement et de conduire. Un projet de légalisation du divorce est rédigé. Les dirigeants communistes espéraient éliminer l’analphabétisme en cinq ans. En 1988, les femmes représentaient 40 % des médecins et 60 % des enseignants à l’Université de Kaboul).
… Kaboul, la capitale de l’Afghanistan, est tombée en quelques heures, sans résistance, aux mains des Talibans. L’intervention américaine et internationale a commencé il y a exactement vingt ans, après les attentats du 11 septembre 2001, et le refus du régime taliban de l’époque en Afghanistan, de livrer Ben Laden, l’organisateur de ces attentats. (20 années de guerre pour rien, US Go Home, comme d’habitude après avoir semé le chaos).
… Notre pays a été, pendant treize années, engagé militairement en Afghanistan, de 2001 à 2014. (Mais qu’est-ce qu’on est allé faire dans cette galère ? si ce n’est minauder auprès de notre ami américain).
… L’intervention militaire française a donc définitivement cédé la place, le 31 décembre 2014, à l’action civile que nous avons continué de mener à bien, auprès du peuple afghan, avec lequel nos liens d’amitié sont anciens et profonds. (Ah bon ! On a des liens profonds et anciens avec ce pays dans lequel on n’a jamais mis les pieds ? Pour les accros à l’opium allongés sur un tapis de soie, peut-être).
… Bon nombre d’unités de l’armée française sont passées dans ces vallées durant ces 13 années : légionnaires, tirailleurs, marsouins, chasseurs alpins, marins, aviateurs… Nous n’oublierons pas nos soldats. Nous n’oublierons pas nos morts. 90 au total.
… Des opérations sont conduites depuis plusieurs années, pour accueillir en France les personnels civils afghans qui ont travaillé pour l’armée française, ainsi que leurs familles. C’est notre devoir et notre dignité de protéger ceux qui nous aident : interprètes, chauffeurs, cuisiniers et tant d’autres. (Préparez-vous à accueillir des Afghans par paquets de mille et pas que des cuisiniers pour restauration rapide et des chauffeurs-livreurs Uber-Eats).
… C’est un enjeu pour la paix, la stabilité internationale, contre un ennemi commun : le terrorisme et ceux qui le soutiennent ; à cet égard, nous ferons également tout pour que la Russie, les États Unis et l’Europe puissent efficacement coopérer, car nos intérêts sont bien les mêmes. (Voilà que le giflé découvre les vertus de la Russie, on croit rêver).
… Ensuite, la déstabilisation de l’Afghanistan risque (Quel doux euphémisme) également d’entraîner des flux migratoires irréguliers vers l’Europe.
… Le peuple afghan a le droit de vivre dans la sécurité et le respect de chacun. Les femmes afghanes ont le droit de vivre dans la liberté et la dignité. (Les Soviétiques avaient obtenu ça pendant leur occupation. La pression occidentale les a contraints à se retirer, pour y revenir 10 ans après, tenter sans succès la même chose).
Vive la République, Vive la France
Après avoir pris Trappes, Roubaix et Saint-Denis, les moudjahidines reprennent Kaboul. Heureusement, le souffleté de Tain, incapable de tenir ses cités, saura faire s’agenouiller ce peuple taliban, qui somme toute est chez lui à Kaboul, loin de chez nous.
Je vous laisse sur cette chanson de Renaud, Manhattan-Kaboul, à méditer.
Un 747, s’est explosé dans mes fenêtres
Mon ciel si bleu est devenu orage
Lorsque les bombes ont rasé mon villageLes dieux, les religions
Les guerres de civilisations
Les armes, les drapeaux, les patries, les nations
Font toujours de nous de la chair à canon
Michel Lebon
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