Origine du Covid-19 : la vérité remonte à la surface
Ceux qui, au début de la pandémie émettaient des doutes sur l’origine du Covid-19, ont aussitôt été estampillés « complotistes »(1). Les Professeurs Montagnier et Péronne ou encore Fourtillan en ont fait les frais. L’essentiel de la communauté scientifique, dans une tribune du 7 mars 2020 relayée par The Lancet, avait assuré que seul le pangolin était responsable. Pauvre bête.
Aujourd’hui, la vérité remonte à la surface. Tous ces scientifiques (sauf un) signataires de la lettre étaient liés aux chercheurs chinois ou à des bailleurs de fonds du laboratoire de Wuhan. C’est ce qu’a révélé, le 10 septembre dernier, The Telegraph dans un article dont voici l’essentiel (traduit par mes soins) :
Le journal britannique dévoile que la tribune publiée par The Lancet a été orchestrée par le zoologiste Peter Daszak, président de l’EcoHealth Alliance, basée aux États-Unis, qui a financé des recherches à l’Institut de virologie de Wuhan. Dans un courriel daté du 8 février, M. Daszak a avoué qu’il avait rédigé la lettre à l’invitation de « ses collaborateurs » en Chine pour une « démonstration de soutien ». Il a aussi admis son implication dans l’Alliance EcoHealth omettant cependant de mentionner que cinq autres signataires travaillaient également pour l’organisation. Trois appartenaient au Wellcome Trust britannique, qui a financé des travaux du Wuhan Institute of Virology, dont Sir Jeremy Farrar, directeur du Trust, « vieil ami » de George Gao, le chef du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies.
Le Dr Gao, diplômé d’Oxford, est un ancien assistant de recherche du Wellcome Trust. Il a activement soutenu la nomination de Peter Daszak à l’Académie nationale des sciences et entretient des liens étroits avec Shi Zhengli, une scientifique connue sous le nom de « batwoman », qui menait des recherches sur les coronavirus des chauves-souris à Wuhan et co-découvreur, en 2013, d’une souche extrêmement proche du Sars-Cov‑2. Également signataire, le Professeur Linda Saif, de l’Ohio State University, travaillait avec le Dr Shi Zhengli et le Dr Gao sur le niveau de sécurité dans les laboratoires chinois s’agissant notamment des coronavirus animaux.
Deux autres signataires font partie de l’équipe de direction du Global Virome Project, dont l’objectif est de détecter et d’identifier au moins 99 % des menaces virales zoonotiques potentielles pour la santé humaine et la sécurité alimentaire. M. Daszak en est le trésorier, le Dr Gao un membre fondateur et EcoHealth Alliance un partenaire. Ce projet a succédé au projet Predict, qui a permis de découvrir plus de 1 000 virus chez les animaux et les humains. Or, Predict a partiellement financé des travaux controversés de chercheurs de Wuhan sur les coronavirus des chauves-souris modifiés pour voir s’ils pouvaient infecter les humains. Les fonds provenaient d’EcoHealth Alliance.
Parmi les autres signataires ayant des liens avec l’équipe de Wuhan figurent encore le Professeur Kanta Subbarao, chef de la section des virus respiratoires émergents du NIAID (National Institute of Allergy and Infectious Diseases), le Dr John Mackenzie, de la Curtin University of Technology en Australie, membre du comité consultatif scientifique du Centre for Emerging Infectious Diseases du Wuhan Institute of Virology et cinq autres scientifiques ayant tous publié des articles avec le professeur Ralph Baric, qui collaborait avec Shi Zhengli (toujours elle) et le Wuhan Institute of Virology sur la manipulation génétique des coronavirus pour voir s’ils pouvaient infecter les humains. Bien que ne figurant pas dans la liste des signataires, le professeur Baric est cependant solidaire : des courriels entre lui et M. Daszak le prouvent.
Comme le montre cet article du Telegraph, aux origines du Covid-19 on découvre des négligences, des fuites, des mensonges, du copinage et… des gros sous ! Mal à l’aise, en juin dernier, The Lancet ajoutait un addendum à la tribune de ces scientifiques corrompus soulignant les liens de M. Daszak avec Wuhan. Depuis, plusieurs signataires ont retourné leur veste comme le professeur Peter Palese, de l’école de médecine Icahn au Mont Sinaï, qui appelle maintenant à une enquête complète. Quant au Professeur Bernard Roizman, il est allé encore plus loin en déclarant au Wall Street Journal qu’il est maintenant convaincu que le virus a été accidentellement libéré par un scientifique « négligent ». Sauve qui peut…
Aujourd’hui, la mise en garde avancée par le Professeur Montagnier, dès le mois de janvier 2020 quand le génome du SARS-CoV‑2 a été publié, retrouve toute sa pertinence. Notre prix Nobel avait alors noté une propriété singulière : la protéine Spike du virus possède un site de clivage de furine qui lui donne précisément sa grande capacité à infecter les cellules humaines. Or cet élément décisif n’existe chez aucun autre Sarbecovirus (branche de coronavirus comprenant le SRAS et le SARS-CoV‑2). À l’époque, on l’avait fait taire de la manière la plus ignominieuse qui soit en le faisant passer pour un vieillard sénile.
Depuis ces révélations, Peter Daszak a été exclus de la Commission de l’ONU sur la COVID-19 en raison de son impartialité scientifique. Cependant, il fait toujours partie de l’équipe d’enquête de l’OMS sur la COVID-19 ! Ça rappelle la nomination scandaleuse d’Agnès Buzyn au sein de l’OMS, au poste d’envoyée spéciale officielle de Tedros Adhanom Ghebreyesus, actuel directeur général pour les affaires multilatérales.
Parce que chez ces gens-là, monsieur,
On ne s’en va pas,
On ne s’en va pas, Monsieur,
On triche,
On compte…
(Jacques Brel)
Charles ANDRÉ
« L’important n’est pas de convaincre mais de donner à réfléchir. »
(1) C’est le cas de Nice Provence Info, lanceur d’alertes, qui écrivait en février 2020 : « Pourquoi donc ce silence absolu sur la présence de ce laboratoire — français — à Wuhan ? Là où est apparu ce virus ! » (lire Coronavirus : on ne nous dit pas tout du 8 février 2020)
[NDLR] Nos lecteurs qui souhaitent approfondir ce sujet complexe se reporteront au travail très documenté du journaliste niçois Philippe Aimar, Covid-19 Enquête sur un virus, dont nous publierons très prochainement une recension.
« Et vous ? Quelle dose de vérité êtes vous prêt à supporter ? » (Frédéric Nietzsche)
Quand saura-t-on la vérité ? L’institut Pasteur osera-t-il tout dire ? Pour se déculpabiliser et retrouver sa liberté ?
C’est bien possible que ce virus soit juste des frequences 5G. Chaque personne a une fréquence différente, il suffit de régler les antennes 5G à produire des fréquences ciblées et voilà. On n’entend plus parler des antennes 5G, c’est fini déjà.
Bon travail, que la lumière soit répandue parmi ces ombres
Bravo pour cet article très objectif qui montre bien que les « complotistes » avaient pour but de dénoncer les vrais comploteurs (Fauci, Salomon, Véran, Buzyn, et Cie)
et Macron en premier!!!
Opposer la dose de vérité à la dose de soumission ! Superbe conclusion !