Les Françaises insatisfaites sexuellement : conséquence du féminisme agressif ?

24 sep­tembre 2021 | 2 Commentaires 

Une enquête menée par l’Ifop et son Observatoire euro­péen de la sexua­li­té fémi­nine, auprès de 5 000 par­ti­ci­pantes par­tout en Europe, dévoile que les Françaises sont celles qui ont le plus de mal à jouir d’une vie intime épa­nouie. Tiens donc ! Qu’est-ce qui nous vaut encore ce triste clas­se­ment venant après celui du PISA (mesu­rant les per­for­mances des sys­tèmes édu­ca­tifs) et celui des pays pré­le­vant le plus d’impôts et de coti­sa­tions sociales par rap­port au PIB ?

Les causes sont diverses, nous dit l’Ifop : stress lié à vie pro­fes­sion­nelle, chô­mage, consom­ma­tion exa­gé­rée d’antidépresseurs – les Français sont cham­pion du monde en la matière -… Et, comme il fal­lait s’y attendre, les réseaux sociaux ont aus­si une bonne part de res­pon­sa­bi­li­té, satu­rés qu’ils sont par les débats autour de la notion de « consen­te­ment », de « genre » et du plai­sir en solo ou à plu­sieurs. Pourtant, cette libé­ra­tion de la parole sur la sexua­li­té fémi­nine ne semble guère amé­lio­rer le sort de ces dames. Six Françaises sur dix souf­fri­raient tou­jours d’un manque d’envie sexuelle d’après une autre étude réa­li­sée par la pla­te­forme Émancipées. Une libi­do en berne qui pro­cure à nos com­pagnes ou bien de la « honte » (près d’une sur deux) ou bien les incite à jouer sous la couette seule­ment « pour faire plai­sir » (41 %) ou pour se ras­su­rer au sujet de leur « nor­ma­li­té » sexuelle (14 %). La femme « libé­rée » reste une réa­li­té qui semble encore bien nébuleuse.Libido - Sondage Émancipées

Par ailleurs, 35% des Françaises se disent insa­tis­faites de leur vie sexuelle soit quatre points de plus qu’en 2016. Mais, phé­no­mène étrange (ou pas), ce pour­cen­tage varie selon les orien­ta­tions poli­tiques des plai­gnantes. En effet, l’enquête révèle que, par­mi les fac­teurs qui pro­voquent autant d’insatisfaites dans l’hexagone, l’orientation poli­tique aurait une place non négli­geable. Ainsi, le degré d’insatisfaction sexuelle serait plus fort chez les femmes posi­tion­nées à l’extrême gauche (33%) qu’à droite (22%). Or, c’est dans la pre­mière ten­dance poli­tique qu’on trouve les posi­tions fémi­nistes les plus marquées.

Alors, le féminisme affecterait-il la libido des femmes françaises ?

C’est en tout cas ce qu’affirment Ogi Ogas et Sai Gaddam, les auteurs du livre inti­tu­lé : « A Billion Wicked Thoughts : What The World’s Largest Experiment Reveals About Human Desire » (Un mil­liard de mau­vaises pen­sées : ce que révèle la plus grande expé­rience au monde sur le désir humain). Selon eux, le fémi­nisme est néfaste pour le sexe et serait la cause de l’augmentation des pro­blèmes de libi­do chez les femmes. Le néo-fémi­nisme vic­ti­maire, puri­tain et sexiste, deve­nu jus­ti­cier, occupe aujourd’hui une posi­tion hégé­mo­nique lais­sant de moins en moins d’espace aux autres concep­tions de la libé­ra­tion des femmes. Billion Wicked Thoughts

Ainsi, cette volon­té d’être des hommes comme les autres nui­rait à l’é­pa­nouis­se­ment sexuel des femmes. Réalité ou fan­tas­ma­go­rie ? Quoi qu’il en soit, le bilan est là : 6 Françaises sur 10 souffrent de ne pas res­sen­tir assez d’envie sexuelle et c’est plu­tôt pré­oc­cu­pant pour l’avenir de notre nation déjà confron­tée à l’immigration galo­pante et aux communautarismes.

Charles ANDRÉ

« L’important n’est pas de convaincre mais de don­ner à réflé­chir. »

2 Commentaires 

  1. Et si on par­lait de l’in­sa­tis­fac­tion sexuelle des hommes ? Au moins aus­si pré­sente que celle des femmes.
    Ces hommes, déçus par les femmes qui veulent être des mecs, et qui trouvent leur bon­heur avec d’autres hommes.
    En fait tout le monde est frus­tré.
    Tout est déglin­gué en ce monde en déperdition.

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  2. Les gau­chises seraient en manque de jouis­sance ? Pas de pro­blème ! Les migrants sont là pour ça aus­si, de gré ou de force ! La véri­té ne les fera pas jouir et tant mieux, réser­vons le plai­sir à celles et ceux qui le méritent.

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