Loi sur les « thérapies de conversion » : le loup dans la bergerie !
Laurence Vanceunebrock est la député LRem partie en croisade contre les « thérapies de conversion ». Une jolie formule de la novlangue qui traduit, selon elle, les pratiques prétendant contrarier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne. Elle a donc déposé une proposition de loi pour les faire interdire. Laquelle, en son article premier stipule : « Les pratiques, les comportements ou les propos répétés visant à modifier ou à réprimer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre, vraie ou supposée, d’une personne et ayant pour effet une altération de sa santé physique ou mentale sont punis de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende ». Que signifie cette phrase alambiquée ? Tout simplement qu’il devient un délit de prétendre « guérir » l’homosexualité et, plus largement, de chercher à dissuader quelqu’un de changer de genre. Ainsi, pour un parent, tenter de s’opposer à ce que son enfant sacrifie à la mode du changement de sexe deviendrait un délit punissable de prison. Outre Atlantique, c’est du déjà vu : à Vancouver, un père qui refusait le changement de prénom de sa fille arguant de sa fragilité psychologique s’est vu condamné à six mois de prison ! On en est là !
Si cette loi était votée, les attitudes de prudence de certains professionnels de santé vis-à-vis des enfants aspirant trans – qui leur conseilleraient, a minima, de reporter leur transition de genre à l’âge adulte – pourraient être interprétées comme « visant à réprimer l’identité de genre vraie ou supposée d’une personne ». Ce à quoi s’attaque précisément la proposition de loi de Laurence Vanceunebrock. Pour Bruno Retailleau, le président des Républicains au Sénat, « Cette loi sur les “thérapies de conversion” est un véritable cheval de Troie de l’idéologie du genre ! » C’est que la député LRem y a mis le paquet : cette notion d’identité de genre est mentionnée sept fois dans son projet. « C’est un cheval de Troie pour inscrire dans notre construction normative l’“identité de genre” », insiste le sénateur Retailleau interviewé par Boulevard Voltaire. De fait, chez nous aussi, une nouvelle étape est sur le point d’être franchie par l’idéologie du genre.
Dans son projet, la député macroniste va même beaucoup plus loin : elle veut imposer des cours obligatoires à l’école sur « l’identité de genre ». Elle souhaite la mise en place d’« enseignements portant sur la sexualité, pour s’interroger sans crainte sur [son] orientation sexuelle ou sur [son] identité de genre ». Voilà la porte grande ouverte au lobby LGBT pour infiltrer sa propagande idéologique dans l’école dès le plus jeune âge – rappelons qu’en France, la scolarité commence à 2 ans et demi pour les enfants de maternelle –, une porte qu’avait déjà entrebâillée Jean-Michel Blanquer, Ministre de l’Éducation nationale, qui considère que « la transidentité est un fait qui concerne l’institution scolaire ». Bien soutenu par Mathieu Orphelin, député du groupe Écologie démocratie solidarité, qui souhaite, quant à lui, renforcer l’« éducation au respect des différentes orientations sexuelles et identités de genre » et qui préconise carrément l’intervention des associations militantes LGBT dans les écoles ! Soit mettre le loup dans la bergerie.
Dans les travées du Sénat, Bruno Retailleau n’est pas le seul à s’insurger. La sénatrice LR Jacqueline Eustache-Brinio alerte sur les dangers des transitions de genre chez les enfants et adolescents : « La ministre n’a pas voulu, dit-elle, interdire les bloqueurs de puberté donnés aux mineurs dans le cadre d’une transition. C’est extrêmement dangereux ! » Surtout que, bien souvent, des personnes regrettent les modifications qu’elles ont infligées à leur propre corps (lire Théorie du genre : voyage au bout de l’enfer pour un jeune garçon américain du 1er novembre 2019). The Economist raconte l’histoire de Carol, aux USA, qui a subi des effets secondaires handicapants du fait de sa transition et a fini par arrêter la testostérone. Hélas, le retour en arrière est loin d’être évident. Ce que met en avant le Dr Lisa Littman dans une étude portant sur une centaine de personnes ayant effectué une détransition de genre. Une publication qui lui a d’ailleurs valu les les foudres du lobby LGBT. Car son étude révèle que 49 % de ces trans ont évoqué les complications médicales et 55 % ont déploré ne pas avoir eu d’évaluation par un spécialiste de la santé mentale avant d’entreprendre leur transition. On est à 50 % d’insatisfaction, tout de même, ça devrait interpeller. Au moins le corps médical.
Cette déplorable évolution de nos sociétés « progressistes » décadentes met en lumière deux choses :
• Premièrement, que la médecine est devenue – aux USA du moins – une simple prestation de service à titre onéreux où le diagnostic sur la santé mentale importe peu lorsqu’il y a perspective de profits substantiels apportés par la mise en route d’un traitement lourd.
• Deuxièmement, que la théorie du genre, chassée par la porte, est en train de revenir par la fenêtre en s’attaquant sournoisement aux institutions avec pour objectif de faire changer la loi. Dès lors, quand le corps médical et les législateurs se font complices pour satisfaire aux revendications du lobby LGBT, les enfants sont mis en très grand danger. Mais il ne faudra pas, hélas, compter sur nos politiciens pour les préserver. Ceux-là ne cherchent qu’à assurer leur avenir électoral.
Charles ANDRÉ
« L’important n’est pas de convaincre mais de donner à réfléchir. »
Je ne vois qu’un grand raz de marée conservateur, au moins européen, pour enrayer ce progressisme idéologique de la gauche libérale, transhumaniste, suppressiste, remplaciste, racialiste, anticléricale, anti-loi naturelle et anti-bon sens commun, pro-islamiste, et genriste. Il faut, sinon casser les dents à tous ces malades du cerveau, du moins les isoler, les déradicaliser, voire les émasculer pour les empêcher de nuire.
« Pro-islamiste » ? Les islamistes tels que je les connais n’aiment ni les trans, ni les homos ni encore les travestis.
Si on naît avec un sexe masculin, nous sommes un homme, si on naît avec un sexe féminin, nous sommes une femme, point barre.
Un enfant né masculin même en changeant de genre ne sera jamais une femme car absence d’utérus et vice versa… De très bons sketchs et épisodes sur le sujet dans Southpark et Dieudonné… qui disait à juste titre d’ailleurs que les rapports entre 2 hommes ou 2 femmes même avec beaucoup d’amour… ce qui en sortira n’ira jamais à la maternelle… Ce qui arrange bien certains mondialistes qui se passeraient bien de nous surtout avec l’avènement de l’I.A. et de la robotisation…
C’est quoi cette politique contre nature qui consiste à corrompre les mineurs de toutes les manières possibles ?
Je peux vous dire que les pauvres bougres qui se laisseront bercer par ce genre de discours et succomberont à ce genre de théories souffriront très fort, jusqu’à se suicider et seront victimes de malveillance, de médisance, de violences, de menaces, d’humiliations, de discriminations, etc… Je pense que c’est un moyen pour l’Establishment de casser la famille tout simplement et donc de pouvoir contrôler plus facilement ensuite car seul et isolé vous êtes plus vulnérable que soudé, accompagné et réuni entre proches…
Les homosexuels, même en France, sont toujours victimes de la haine, du rejet, etc. car si vous pensez pouvoir garder cela confidentiel et que ça ne sortira pas de la vie privée, détrompez vous, certains s’empresseront dans la brèche pour vous pourrir la vie de manière irréversible…
Souvenez vous que le Diable divise et Dieu rassemble…