Les agissements de Macron : de purs calculs électoraux
Macron se déclarant aussi trivialement bien décidé à « emmerder » les Français, ce n’est pas fortuit
L’homme est assez intelligent pour ne pas s’être laissé aller à pareil dérapage sans arrière pensée. Son calcul, celui de la division de ses concitoyens, a indiscutablement des visées électorales. Le président l’a d’ailleurs clairement exprimé : « C’est ça, la stratégie ! » Il n’hésite donc pas, pour son seul profit d’enfant capricieux, à introduire dans le débat public un « ennemi » désigné, les « non-vaccinés » abaissés au rang de sous-citoyens, afin d’aboutir à la division de la société. Une division qui est en train de briser des familles, détruire des amitiés, des emplois, des carrières… Bref, semer la discorde. Mais Macron n’en a cure car seule la fin justifie les moyens pour ce Narcisse provocateur, pervers et quelque peu sadique.
On a donc bien compris qu’il entend faire de sa politique sanitaire répressive l’atout majeur de sa campagne
Toutefois, cette stratégie n’est pas surgie de nulle part. Si l’on regarde attentivement le calendrier des mesures prises, on découvre d’étranges coïncidences. En effet, on remarque que l’opposition déclarée d’Olivier Véran au principe du passe sanitaire, le 11 juin 2021, s’est trouvée radicalement contredite un mois plus tard par Emmanuel Macron qui a élargi considérablement son champ d’application et mis en place un chantage d’État à l’égard d’une catégorie de Français destinée à servir de bouc-émissaire. Or, dans l’intervalle, il y a eu les élections départementales et régionales qui se sont soldées par un échec cuisant pour le parti présidentiel. Et comme par hasard, quinze jours plus tard, notre gamin humilié serrait la vis des Français alors que la situation sanitaire ne l’imposait pas : subitement, ce qui était inenvisageable début juin devenait la règle mi-juillet. Dès lors, ce besoin pressant de Macron « d’emmerder » une catégorie de la population prend l’air d’une minable vengeance de gosse capricieux pour laver un affront. Il se venge et, par la même occasion, il dépolitise les enjeux afin d’éviter les sujets qui fâchent, ceux qu’a introduits Éric Zemmour dans le débat public.
Ses déclarations sur son désir d’emmerder les non-vaccinés s’inscrivent donc dans la continuité de cette stratégie.
Le passe vaccinal vient surclasser le passe sanitaire dans l’ordre de ses abus de pouvoir
Macron poursuit sa politique d’intimidation et de discrimination avec l’insulte en prime désormais. Et dire qu’en 2017, cet escroc donnait des leçons de respect en enjoignant ses militants de ne pas siffler les noms de ses adversaires politiques dans ses meetings ! Et dire que dans ses vœux du 31 décembre dernier, il nous invitait à « rester unis, bienveillants, solidaires » !
Plus pervers, tu meurs.
Aujourd’hui, en jetant les « non-vaccinés » à la vindicte populaire, faisant peser sur eux la responsabilité de la saturation des hôpitaux, alors que celle-ci est avant tout la conséquence de plusieurs années de coupes budgétaires paupérisant l’hôpital public, Emmanuel Macron tente de résumer le débat de la campagne électorale à un simple « pour ou contre la vaccination » afin de dissimuler un pari perdu. Macron est désormais « en guerre » contre les Français qui ont eu l’outrecuidance de le désavouer dans une élection intermédiaire, les Français qui osent résister à l’hystérie sanitaire, les Français qui sont descendus dans la rue en gilet jaune, les Français « qui ne sont rien », « fument des clopes et roulent au diesel » mais s’avisent de la ramener et de contester sa politique autoritaire… Une guerre qu’il entend aussi mener contre ces discours au sein des médias qui osent changent de ton. Car il n’est plus tabou de dire que le gouvernement se trompe, que son acharnement dans le tout-vaccinal est liberticide et disproportionné face à la faible dangerosité du variant Omicron. Ivan Rioufol le fait depuis toujours, mais on entend à présent des « suiveurs » comme Jean Quatremer dans Libération (!) et même le très politiquement correct Laurent Ruquier qui se dit « emmerdé » par « les médecins qui au lieu d’être à l’hôpital sont sur les plateaux à nous raconter depuis deux ans connerie sur connerie ! »
Macron, en autocrate mortifié, veut donc déplacer la campagne pour l’élection présidentielle sur une opposition fratricide des Français entre pro-passes et anti-passes. Entre gentils et méchants. Il veut faire oublier un quinquennat déplorable et confisquer le débat sur son bilan en lui substituant un débat moral qui n’a aucune raison d’être en médecine. La manœuvre lui semble sans doute habile car il sait parfaitement que chez les pro-passes se rassemblent les électeurs les plus âgés, ceux qui votent ! Mais tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse. Si les Français exaspérés par son machiavélisme s’avisaient de retrouver le chemin des urnes, il se pourrait bien que la manœuvre capote. Les anti-passes ont retrouvé en masse le pavé, les enseignants descendent dans la rue, les parents d’élèves appellent à le faire, les soignants y sont aussi. Autant de signes qui devraient inquiéter notre despote en herbe.
Charles ANDRÉ
« L’important n’est pas de convaincre mais de donner à réfléchir. »
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Bonus :
Vous avez trouvé les mots justes : enfant capricieux, Narcisse, provocateur, pervers, sadique, escroc, vengeur, autoritaire, machiavélique, despote en herbe, autocrate mortifié. Ce type est abject, il faut s’en débarrasser !
Tous aux urnes en avril !!!
Quel mauvais acteur ! Qui était son professeur de théâtre ? Jean-Michel ?
Avec ça on doit pouvoir porter plainte contre le gouvernement et informer les personnes qui ont peur des supposées sanctions.
https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/E‑9–2021–004802_FR.html