Aie confiance, viens voter !

par | 15 avril 2022 | Aucun com­men­taire

Dans tout groupe humain, il y a le rap­port immuable des domi­nants et domi­nés. Les civi­li­sa­tions orga­ni­sées, les nations, même les États les plus démo­cra­tiques n’é­chappent pas à cette loi de la nature. Les citoyens élisent ceux qui auront le pou­voir de les domi­ner. Ça s’ap­pelle la poli­tique à démo­cra­tie représentative.

Mais qui a vraiment ce pouvoir, sont-ce vos élus ? NON !

La démo­cra­tie fonc­tionne sur deux piliers.
La confiance dans le suf­frage uni­ver­sel, garant de votre éga­li­té, qui vous laisse croire que votre bul­le­tin de vote a le même pou­voir que celui d’Attali, de Bolloré ou de Drahi. Comment peut-on être aus­si naïf ? Ces gens peuvent tout ache­ter pas vous. Ils façonnent à leur guise l’o­pi­nion par leurs médias, la cor­rup­tion des élus, la triche et pire encore même votre conscience.
La confiance sur la mon­naie, garante de votre liber­té d’or­ga­ni­ser votre vie, de vous dépla­cer. « Donnez-moi le contrôle sur la mon­naie d’une nation, et je n’au­rai pas à me sou­cier de ceux qui font ses lois » attri­bue-t-on à Mayer Amshel Rothschild. Cette mon­naie qui ne tient arti­fi­ciel­le­ment que par la bonne volon­té des puis­sants et par leur force de frappe, leurs tanks.

Dans une équipe de foot, il y a le capi­taine pour son expé­rience. Au-des­sus il y a l’en­traî­neur pour sa com­pé­tence. Mais le patron reste le pro­prié­taire du club, pour son pognon !

Alors, inlas­sa­ble­ment comme des mou­tons, nous allons aux urnes, citoyens. Avec la même inva­riable confiance. Et à chaque fois, c’est le même scé­na­rio. Étrangement, l’é­lu n’est jamais le vôtre, celui de la majo­ri­té. Le pognon a tous les cur­seurs pour inflé­chir le résul­tat pour son confort. Système élec­to­ral pipé(1), mani­pu­la­tion des masses, men­songes de la Bien Pensance, cabi­nets de lob­bying, s’il le faut le bidouillage des urnes et les idiots utiles à leur business.Élections présidentielles 2022 - Sportifs pour Macron

Cette élec­tion pré­si­den­tielle n’é­chap­pe­ra pas à cet ordre éta­bli des choses. On va reprendre du Macron-McKingsey pour 5 ans.

Comment sortir de là ?

Certainement pas en se bat­tant pour le pou­voir d’a­chat qui n’est que l’arme qui nous pré­ci­pite dans leurs bras. Gagner 10 cen­times sur le gasoil, et le pro­lo qui fume sa clope est content. Ce chan­ge­ment ne pas­se­ra pas par votre ridi­cule enve­loppe bleue que vous glis­sez dans la fente. Voter, c’est anes­thé­sier ta volon­té, pour cinq ans de plus, c’est ton destin.

Étienne Chouard, figure emblé­ma­tique des Gilets Jaunes, avait raison :

Veauter c’est bien, taper dans la four­mi­lière c’est mieux. La rue appar­tient à celui qui y des­cend(2).

Aux armes citoyens, for­mez vos bar­ri­cades

Courage les GJ, les infir­mières, les rou­tiers, les petits patrons… c’est repar­ti pour 5 ans.

Michel Lebon

N.B. : Pour les « pudeurs de gazelle » à l’hu­ma­nisme de salon, ne soyez pas hypo­crites ! « Pas une voie pour Marine Le Pen ! » répé­té par psit­ta­cisme mélen­cho­nien, c’est brailler quatre fois « Je vote pour Macron, Je vote pour Macron, Je vote pour Macron, Je vote pour Macron ».

(1) Le Rassemblement National, plus grand par­ti de France, a six dépu­tés à l’Assemblée natio­nale sur… 577 ! Fantastique mar­tin­gale.
(2) Pour se faire plai­sir : La rue appar­tient à celui qui y des­cend chan­té par la Légion :

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Michel Lebon

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