Des larmes de sang…
Jamais je n’aurais pensé que la lie de ce monde se réunirait sous la bannière d’une guerre aux prétextes de convoitises. Qu’en est-il de ce monde soi-disant salvateur que nos anciens nous auraient laissé en héritage ?
Aujourd’hui dans un box vitré et hermétiquement clos, un pestiféré affronte des juges politisés et manipulés par une caste mondiale sans vergogne.
Vadim Chichimarine, de son nom et juste 21 ans, certainement amoureux dans sa Russie de naissance d’une jouvencelle à la crinière d’un blond de blé, qui un jour sous des ordres précis partit des faubourgs de son patelin ruskof pour une guerre qu’il n’avait pas demandée. Il ne se doutait pas qu’un jour il deviendrait le souffre-douleur d’une guerre voulue par des États dont il n’a jamais visité les capitales.
Le lion africain enfermé dans sa cage d’acier doit partager les mêmes désarrois que ce gamin, lui, enfermé dans sa boîte de verre. Pourquoi les autorités ukrainiennes se sentent-elles si puissantes devant un môme de cet âge ? Il aurait soi-disant abattu de sang-froid un civil de 62 ans. La Russie est entrée en guerre pour des idéaux datant d’une époque, nous ramenant vers le passé. Mais n’oublions pas que l’Ukraine guerroie dans le Donbass depuis 2014. Combien de meurtres sous délégations officielles de port d’armes de guerre ont-ils perpétrés depuis cette date ?
Combien d’autres enfants de tous ces pays dominateurs vivront enfermés dans ces geôles de verre ? Puis dans un silence de mort ne leur laissant que des larmes de sang inonder les parloirs, ou jamais personne de leurs familles ne viendra les visiter, ils souffriront de l’indécence des pouvoirs des grands qui les mettent à genoux.
Prison à vie, sentence ultime et malgré l’appel de l’avocat de la défense, ce jeune aux yeux fixes et à la tête rasée ne reverra plus jamais la Place Rouge.
Chacun du haut de son trône réclame la tête de l’autre sous des prétextes belliqueux et fallacieux. De Moscou à Kiev, en passant par toutes les autres capitales de ce monde de malades, ils réclament tous avec plus de verve que leurs homologues de discussions, la mort d’autrui. Ne seraient-ils pas, eux-mêmes, les seuls responsables de ces meurtres perpétrés pour des idéaux et pour des tsars ou présidents décadents.
Comme dans toutes les guerres, les morts ne parlent plus aux vivants que par le biais de leurs rêves enfouis dans les fins-fonds de leurs mémoires perdues.
J’ai honte d’être de cette espèce que l’on dit intelligente, honte de voir que des enfants juvéniles et sans le poil au menton servent de bouc émissaire, pour le simple et parfait plaisir des décideurs de ce monde. De voir que leurs guerres qu’ils ont déclarées, déciment une jeunesse et détruisent des pays, sans qu’un seul d’entre eux ne soit inquiété.
Honte de voir toutes ces larmes de sang, remplacer les sourires.
Phylippe Marécaux
Au fait, je ne me souviens plus, combien le petit père des peuple a fait tuer d’Ukrainiens, cet enfant soi-disant innocent lui ne sera pas mis à mort
D’Ukrainiens (y compris Ukrainiens du Donbass (les révoltés contre l” OTAN)), et aussi de Russes, de Géorgiens, d’Arméniens, et autres de l’URSS. Ne soyez pas sélectifs !