L’argent ? Y en a toujours pour les potes !
Nous écrivions avant-hier dans notre article intitulé Macron désavoué :
Plusieurs piliers de sa politique ne sont pas élus et devront trouver un nouveau job aussi bien payé : battus les ministres Jean-Michel Blanquer, Brigitte Bourguignon, Justine Benin, Amélie de Montchalin, l’ancien ministre de l’Intérieur Christophe Castaner ou encore le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand.
Et bien, ça n’a pas traîné pour Jean-Michel Blanquer : le Système lui a déjà trouvé – en une seule journée – un job à l’université Paris-Panthéon-Assas, 8 000 euros par mois pour même pas un mi-temps (quelques heures de présence par semaine et des congés payés de plusieurs mois).
France Info relève la colère des syndicats :
« On pourrait se dire que c’est une bonne nouvelle puisque, apparemment, on peut créer des postes à la demande », ironise la secrétaire générale du premier syndicat des enseignants chercheurs, le SNESUP-FSU, Anne Roger. « On inverse complètement la procédure en ne partant pas du terrain et des besoins mais de la nécessité de trouver une place pour un ministre qui ne l’est plus », déplore-t-elle. « C’est d’autant plus écœurant qu’on n’arrête pas de répéter que le sous-encadrement est énorme et qu’il faut près de 7 000 postes pour remettre l’université à flot. On nous dit qu’il n’y a pas d’argent magique et qu’il faut arrêter de croire que c’est en claquant des doigts qu’on trouve des moyens. »
Pour les potes, il y a toujours de l’argent.
Massimo Luce
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