Mandat d’arrêt contre Poutine : et si c’était une « bonne » décision ?

23 mars 2023 | 6 Commentaires 

Émoticone rireLes Français n’ont vrai­ment pas pris au sérieux l’an­nonce par la Cour Pénale Internationale (CPI) qu’elle avait lan­cé un man­dat d’ar­rêt inter­na­tio­nal contre — tenez vous bien — Vladimir Poutine, pré­sident en exer­cice de la Russie.
La bonne blague !
De sur­croît cette annonce inter­vient En Même Temps que le 20e anni­ver­saire de l’in­va­sion de l’Irak par l’ar­mée amé­ri­caine. Plus per­sonne ne peut contes­ter aujourd’­hui que cette guerre fut enga­gée sur un bobard d’État.

Colin Powell a t‑il été pour­sui­vi par la Cour Pénale de La Haye ? Bien sûr que non. De même que tous les Présidents des États-Unis cou­pables d’a­voir déclen­ché de mul­tiples guerres.

État Profond US

Des mil­lions de morts de leur fait et ça les fait rire !

Tout le monde doté d’un mini­mum de rai­son­ne­ment s’est bien évi­dem­ment inter­ro­gé pour­quoi cette même ins­ti­tu­tion ne s’est jamais pen­chée sur le cas des pré­si­dents amé­ri­cains suc­ces­sifs. Le Président sénile amé­ri­cain, Joe Biden, estime que ce man­dat d’ar­rêt lan­cé par la CPI à l’en­contre de Vladimir Poutine est « jus­ti­fié » alors que les États-Unis ne recon­naissent même pas cette ins­ti­tu­tion(note). La bonne blague.

Mais Biden a l’ex­cuse d’être gâteux, ce qui n’est — a prio­ri — pas le cas de notre ministre de l’Europe et des affaires étran­gères, Catherine Colonna, que per­sonne ne connais­sait jus­qu’a­lors. Que nous dit-elle ?

Cette déci­sion est extrê­me­ment impor­tante car elle signi­fie que tout res­pon­sable de crime de guerre ou de crime contre l’hu­ma­ni­té devra rendre des comptes, quel que soit son sta­tut ou son rang.

Faut-il en rire ou en pleurer ? Emoticon Groggy

Pendant que la repré­sen­tante de notre gou­ver­ne­ment s’ex­ta­sie devant cette déci­sion de la CPI, de nom­breux édi­to­ria­listes démontrent que cette déci­sion est aus­si illé­gale que stu­pide. Lire par exemple :
Billet du lun­di : illé­ga­li­té du man­dat d’arrêt contre Poutine et erreur poli­tique stra­té­gique de l’Axe atlan­tiste par Karine Bechet-Golovko, article très com­plet et rigou­reux, ou encore :
La CPI veut arrê­ter Poutine pour avoir mis des enfants à l’abri, loin des bom­bar­de­ments des Forces Armées Ukrainiennes par Christelle Néant, tout aus­si argu­men­té, même si cela est publié sur un site notoi­re­ment « russophile ».

Cette précipitation alliée à cette bêtise finissent de démontrer — pour celles et ceux qui n’avaient pas compris jusqu’alors — la soumission totale de la France aux États-Unis

Poutine ne sera jamais arrê­té. Colin Powell qui plaide cou­pable ne l’a pas été, ni les Bush père & fils, ni Barack Obama, ni Joe Biden. Les Français qui ne l’a­vaient pas encore com­pris, savent main­te­nant que la Cour Pénale Internationale est une ins­ti­tu­tion poli­tique et par­ti­sane impuis­sante. Tout cela ne sert qu’à démon­trer à qui l’on obéit. Ici c’est clai­re­ment au camp du Mal.

Voilà pourquoi nous pensons que c’est une « bonne » décision car elle éclaire un peu plus nos concitoyens sur la manière dont ils sont gouvernés

Tout cela n’est pas sans nous rap­pe­ler ce que nous écri­vions le 14 décembre 2021 : Et si le Covid était un « bon » virus ? Nous com­men­tions alors le livre de Philippe Guillemant, Le grand virage de l’humanité, dans lequel notre brillant phy­si­cien démon­trait que l’o­pé­ra­tion foi­reuse Covid 19 qui devait conduire au puçage de la popu­la­tion avait foi­ré. Le futur annon­cé par nos élites devient le fou­tur de Philippe Guillemant. Après avoir fait des dégâts consi­dé­rables, le virus est à pré­sent clas­sé dans la caté­go­rie des grippe sai­son­nières : » La pan­dé­mie de Covid-19 sera bien­tôt un pro­blème com­pa­rable à la grippe sai­son­nière », nous affirme à pré­sent Michael Ryan, chef des pro­grammes d’ur­gence de l’OMS. Tout ça pour ça. Le béné­fice de cette opé­ra­tion, très chère payée tou­te­fois par les morts et les muti­lés ou encore par le per­son­nel soi­gnant cruel­le­ment sus­pen­du, est qu’il a éveillé les Peuples à la sau­va­ge­rie des élites mondiales.

C’est la même chose avec cette pos­ture de la CPI : elle a le grand mérite de révé­ler qui est qui. Poutine s’en sou­vien­dra certes(note), mais aus­si des mil­lions de per­sonnes de par le monde qui découvrent que cette « Cour de Justice » n’est qu’un rouage de domi­na­tion d’une clique néfaste qui panique face à la résis­tance inat­ten­due des peuples qui ne veulent pas se soumettre.

Georges Gourdin

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Georges Gourdin

6 Commentaires 

  1. Ce man­dat d’ar­rêt émis par la CPI contre Vladimir Vladimirovitch Poutine et contre sa conci­toyenne qui est Commissaire aux Droits de l’Enfant, n’est pas une bonne chose. Alors que des plaintes à l’en­contre de la junte de Kiev et de l’ar­mée ukrai­nienne ont été dépo­sées par la Fédération de Russie auprès de la CPI, cette der­nière n’a pas été fou­tue de consul­ter les pages du dos­sier de ladite plainte. Lorsque l’on apprend que Karim Kahn, qui est le pro­cu­reur à la tête de cette « ins­ti­tu­tion » a aidé son frère à être libé­ré de pri­son (le frère de Karim Kahn est mouillé dans une sor­dide affaire de moeurs (pédo­phi­lie) après avoir usé d’un sub­ter­fuge pour que son fre­rot ado­ré ne puisse pas crou­pir en taule pen­dant de nom­breuses années. Il est de bon ton de savoir que Gyorgiy Schwarz a la main­mise sur la CPI. Parce qu’il était deve­nu per­so­na non gra­ta en Russie, George Soros (nom angli­cise de Gyorgiy Schwarz) veut se ven­ger de Poutine et de la Russie. Monsieur Soros avait éga­le­ment été décla­ré per­so­na non gra­ta en Hongrie (son pays d’o­ri­gine) par Viktor Orban, son Premier ministre. Il me semble que Schwarz veuille aus­si se ven­ger de lui. Mais ni Poutine ni Orban ne se laissent mar­cher sur les pieds et chier dans leurs pompes.
    Histoire de l’ar­ro­seur arro­sé et réponse du ber­ger à la ber­gère : le Kremlin a dili­gen­té l’ou­ver­ture d’une enquête à l’en­contre de Karim Kahn et de trois juges espa­gnols de la CPI pour, me semble-t-il, dénon­cia­tion calom­nieuse.
    Selon le Fêlé en ski, Vladimir Vladimirovitch Poutine et la Commissaire russe aux Droits de l’en­fant, auraient dépor­té des enfants vers la Russie et les auraient fait inter­ner de force dans des « camps » alors que ces enfants avaient été éva­cués des zones de com­bats (depuis le lan­ce­ment de l’o­pé­ra­tion mili­taire spé­ciale) et ont été mis à l’a­bri en lieu sûr. Alors que la junte de Kiev est cou­pable de crimes de guerre, de crimes contre l’hu­ma­ni­té et que son armée et ses milices para­mi­li­taires le sont tout autant et sont cou­pables d’en­lè­ve­ments d’enfants.

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  2. Poutine est le sau­veur de l’Humanité. Les Russes ont bien de la chance d’a­voir un Président comme Poutine. Nous avons honte d’être diri­gés par une marion­nette qui se moque com­plè­te­ment du bien être du peuple et de notre pays : la France qu’il est en train de détruire sans se poser de ques­tions.
    Notre seule solu­tion est de le pous­ser très vite vers la sor­tie, lui et tous ceux qui n’hé­sitent pas à tra­hir notre pays, ses valeurs morales et reli­gieuses et en ven­dant ses richesses aux plus offrants.

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  3. Surtout celles domi­nées par les « élites occidentales ».

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  4. Je ne sais pas vous, mais moi je pré­fé­re­rais avoir un pré­sident comme Vladimir Poutine ! Ainsi, je n’au­rais pas à assis­ter à la déca­dence de mon pays par l’é­cri­ture inclu­sive, le trans­genre et la théo­rie du genre impo­sée dans les écoles pri­maires, l’ab­sence de sécu­ri­té dans les ban­lieues et les grandes villes, la déser­ti­fi­ca­tion pro­vin­ciale, la dis­pa­ri­tion des petites et moyennes entre­prises et de l’in­dus­trie, avoir à sup­por­ter ces « tran­si­tions » mul­tiples : démo­gra­phique, cultu­relle, éner­gé­tique, sexuelle, (pseudo)écologique.… et aus­si à être obli­gé d’as­sis­ter aux per­ver­sions des poli­tiques, à la pri­va­tion des liber­tés indi­vi­duelles, à la cen­sure, à la pro­pa­gande, à l’at­teinte à la Liberté Fondamentale, à la Liberté d’Expression.

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  5. Que de l’hy­po­cri­sie, des men­songes et com­bines par­tout à tous niveaux. Quand les peuples et les Américains en pre­miers réa­­li­­se­­ront-ils dans quoi ils ont été emme­nés et ont sacri­fié leurs enfants pour qui, pourquoi ?

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  6. En clair, toutes les ins­ti­tu­tions inter­na­tio­nales sont foireuses.

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