Des héros et des saints

Certains vont trou­ver incon­gru qu’un article traite de deux grandes figures humaines telles que notre civi­li­sa­tion « occi­den­tale » n’en a plus engen­drées depuis bien long­temps du fait de son pour­ris­se­ment qui atteint de nos jours son apo­gée.
Ces deux per­son­nages d’exception sont morts un mois de mars ; on pour­ra tou­jours dire que c’est un hasard mais il s’agit de deux hommes qui avaient choi­si le métier des armes ; c’est au mois qui porte son nom que le dieu de la guerre a choi­si de les rap­pe­ler à lui ; aucun de ces deux mili­taires n’aurait vou­lu être pla­cé sous sa tutelle : ils étaient l’un et l’autre pro­fon­dé­ment chré­tiens ; l’un et l’autre sont morts en com­bat­tant contre un enne­mi isla­miste, en vou­lant pré­ser­ver des Français d’un enne­mi isla­miste, même si l’un des deux est mort sous des balles fran­çaises. Ils avaient encore un point com­mun : ils étaient tous deux colo­nels.
Ils s’appelaient Arnaud Beltrame et Jean-Marie Bastien-Thiry ; l’un a pla­cé sa foi avant son devoir ; l’autre a pla­cé son devoir avant sa foi.

Lequel est le saint et lequel est le héros ?

Arnaud Beltrame

Lieutenant-colo­nel Arnaud Beltrame

Lieutenant-colonel Jean-Bastien-Thiry

Lieutenant-colo­nel Jean Bastien-Thiry

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Tout être humain vient sur Terre pour accom­plir une mis­sion ou, au moins, pour tenir un rôle qui dépasse la simple sur­vie, dans ce grand théâtre de la vie ; dans la majo­ri­té des cas, il ne le sait pas ; cha­cun a un poste qui lui est dévo­lu et qu’il doit assu­mer ; le fait d’en être conscient expose l’individu plus lucide que les autres à une plus grande res­pon­sa­bi­li­té et, sou­vent, à une plus grande souf­france. Le héros et le saint sont des êtres humains qui se dis­tinguent des autres par leur sens de l’abnégation, du sacri­fice, du dévoue­ment. « Il n’est pas néces­saire d’espérer pour entre­prendre, ni de réus­sir pour per­sé­vé­rer » : la devise de Guillaume d’Orange, qui évoque le sens du devoir, s’adapte fort bien à cette conduite, qui défi­nit l’excellence de la condi­tion humaine(1).
Les carac­tères du saint et du héros sont, sous cer­tains aspects, très proches.

Le héros

Le héros ne se réfère habi­tuel­le­ment pas à sa foi si tant est qu’il en ait une ; il se retrouve essen­tiel­le­ment dans la fonc­tion guer­rière ; le héros agit par devoir, parce qu’il pos­sède au plus haut point le sens de la res­pon­sa­bi­li­té, de l’honneur et du res­pect de la parole don­née ; il applique à la lettre les règles de che­va­le­rie telles qu’elles ont été codi­fiées au Moyen-Âge mais décou­vertes et res­pec­tées bien avant cette période dans toutes les socié­tés tra­di­tion­nelles(2). Le héros est avant tout un aris­to­crate, ce mot pris dans son sens spi­ri­tuel : noblesse des sen­ti­ments et des actions. Il est prêt à se sacri­fier pour la cause qu’il défend si ce sacri­fice est néces­saire à cette cause. Selon l’encyclopédie Universalis, « le héros se met au ser­vice d’une cause qui le dépasse et l’en­traîne à se dépas­ser lui-même. Il se dis­tingue par la force d’âme, c’est-à-dire l’éner­gie du carac­tère, mais aus­si la gran­deur, la noblesse dans le choix des visées. »
Les héros peuvent agir seuls ou en groupe. Seuls, ils sont légion, à com­men­cer par les héros de l’Antiquité jusqu’à nos jours ; en groupe, on se sou­vient des volon­taires para­chu­tistes qui ont sau­té sur Dien-Bien-Phu alors qu’ils savaient que tout était per­du et de la geste magni­fique à Camerone de la Légion étran­gère dont la devise est : hon­neur et fidé­li­té.Légion étrangère - Honneur Fidélité

Le saint

Il faut reve­nir aux ori­gines du chris­tia­nisme pour com­prendre que la démarche du saint va à l’inverse de celle du héros ; le saint ne se sacri­fie pas pour sa foi et pour ses sem­blables en der­nière extré­mi­té, quand il ne reste plus d’autre solu­tion ; au contraire, il recherche d’abord ce sacri­fice pour accé­der à la plé­ni­tude spi­ri­tuelle ; les pre­miers saints ont été des mar­tyrs et c’est ce mar­tyre qui les a sanc­ti­fiés, puis c’est l’Église qui a légi­ti­mé cette sanc­ti­fi­ca­tion ; le chré­tien aspire à la rédemp­tion en imi­tant le mar­tyre du Christ ; en l’absence de véri­table bour­reau, c’est lui-même qui s’infligera des souf­frances dans ce but. Par exemple, le port du cilice (tunique d’étoffe rude) ou de chaînes, cou­plé sou­vent avec une abs­ti­nence (le jeûne par exemple) per­met mor­ti­fi­ca­tion et pénitence.

Les deux per­son­nages qui nous inté­ressent pro­cé­daient de l’une et de l’autre caté­go­rie, à des degrés divers, selon la sen­si­bi­li­té de cha­cun, l’archétype de ce com­por­te­ment, pro­fon­dé­ment ancré dans la légende fran­çaise, res­tant Jeanne d’Arc.

Jean-Marie Bastien-Thiry

Le colo­nel Bastien-Thiry (10 octobre 1927-11 mars 1963) était l’héritier d’une très longue (trois cents ans) lignée de tra­di­tion mili­taire ; poly­tech­ni­cien, il devien­dra ingé­nieur mili­taire en chef de l’Air ; il aura conçu notam­ment le mis­sile sol-sol SS.10 et 11. Marié, il a eu trois filles de Geneviève Lamirand ; il aura été le der­nier condam­né à mort fusillé en France(3) à l’âge de 35 ans pour avoir orga­ni­sé un atten­tat contre le chef de l’État sans faire de vic­times ; de Gaulle crée­ra une juri­dic­tion spé­ciale à sa botte, tota­le­ment illé­gale, dans le seul but de faire condam­ner à mort celui qui aura osé atten­ter à sa vie.
Nous n’allons pas refaire ici l’histoire de la guerre d’Algérie dont l’issue dra­ma­tique et les cen­taines de mil­liers de morts, sou­vent dans des condi­tions épou­van­tables, ont été cau­sés uni­que­ment par l’attitude déloyale de de Gaulle que les Pieds-Noirs avaient ins­tal­lé au pou­voir, croyant qu’il serait à même de com­battre l’insurrection isla­miste, dénom­mée FLN, par­ti à ce point mino­ri­taire qu’il ne comp­tait prendre le Pouvoir qu’en exer­çant une ter­reur sans nom sur la grande majo­ri­té des musul­mans fidèles à la France et sur le mil­lion d’Européens d’Algérie ; ces der­niers, pour la plu­part modestes tra­vailleurs, vivaient chi­che­ment, mais heu­reux, sur une terre qu’ils avaient péni­ble­ment valo­ri­sée pen­dant les 130 années de leur pré­sence et qu’ils aimaient pas­sion­né­ment. On pour­ra se repor­ter uti­le­ment au repor­tage en note ci-des­sous(4).
L’engagement de Jean-Marie Bastien-Thiry contre le géné­ral de Gaulle tient à la per­son­na­li­té de ce der­nier et à ses revi­re­ments bru­taux. De Gaulle se révèle ras­sem­bler tous les élé­ments de carac­tère qui vont exac­te­ment à l’encontre de toutes les valeurs dans les­quelles a été éle­vé Bastien-Thiry, pour les­quelles il s’est tou­jours bat­tu et qui forment exac­te­ment le cor­pus du héros tel que nous l’avons défi­ni plus haut.
Les Américains se sont inté­res­sés très tôt à la guerre d’Algérie ; ils ne sup­por­taient pas l’indécision constante des hommes poli­tiques de la qua­trième République fran­çaise qui les empê­chait, dans cette « zone », de mener à bien leur pro­jet de remo­de­lage per­ma­nent du monde à leur pro­fit, qui est leur marque de fabrique. Ont-ils manœu­vré pour pla­cer à la tête de la France un homme « de poigne » qui cor­res­pon­drait plus à leurs inté­rêts(5) ? De Gaulle savait-il déjà, à son acces­sion au pou­voir, qu’il ne gar­de­rait pas l’Algérie à la France ?
De Gaulle mon­tra, dans cette affaire algé­rienne, au fil des mois, son véri­table visage : un homme imbu de sa per­sonne, fourbe, machia­vé­lique, men­teur cynique et impos­teur, plein de mépris pour ce petit peuple pied-noir qui l’avait por­té au Pouvoir, sans aucune empa­thie pour tous ces braves musul­mans qui avaient cru en lui qui repré­sen­tait la France, et qui allaient mou­rir par sa faute par dizaines de mil­liers dans des condi­tions atroces(6).
Il semble logique qu’un homme comme Bastien-Thiry ait ten­té de sup­pri­mer un tel monstre. Le colo­nel Bastien-Thiry mour­ra comme un brave, dans la digni­té, consa­crant ses der­niers moments au rituel de sa foi ; les témoins qui ont assis­té à ses der­niers ins­tants ont lais­sé des pages bou­le­ver­santes(7).
L’exécution du der­nier des justes de cette guerre qui ne vou­lut pas dire son nom ne sou­le­va pas la moindre indi­gna­tion des Français qui n’étaient plus concer­nés par le des­tin de leur pays, bien contents de s’être débar­ras­sés de cette France pour­tant pas si loin­taine et de ceux qui l’habitaient ; d’une pierre, deux coups. Dans bien des cas, Ils accueillirent ces gens qui rega­gnaient ce qu’ils croyaient être la Mère patrie et qui se pré­ten­daient Français — c’est-à-dire comme eux, quelle arro­gance ! — avec une méchan­ce­té qui n’eut d’égale que leur pro­fonde bêtise.

Arnaud Beltrame

Le colo­nel Arnaud Beltrame (18 avril 1973–23 mars 2018) affirme sa voca­tion des armes en inté­grant le lycée mili­taire de Saint-Cyr‑l’École à l’âge de 18 ans.
Sa car­rière le mène­ra au grade de lieu­te­nant-colo­nel alors qu’il est confron­té le 23 mars 2018 à une prise d’otages au Supermarché U de Trèbes, près de Carcassonne. Selon Gendinfo, l’organe de presse de la gen­dar­me­rie natio­nale, daté du 23 mars 2023, « Ce jour-là, alors offi­cier adjoint com­man­de­ment du grou­pe­ment de gen­dar­me­rie dépar­te­men­tale de l’Aude, ce der­nier se pro­jette sur les lieux afin de coor­don­ner les opé­ra­tions. Faisant preuve d’un sang-froid excep­tion­nel, il se sub­sti­tue au der­nier otage rete­nu dans le super­mar­ché, per­met­tant ain­si sa libé­ra­tion, avant d’être abat­tu de plu­sieurs balles par le ter­ro­riste. » C’est une ver­sion édul­co­rée des faits et un men­songe par omis­sion. Selon La Dépêche du 25 mars 2018, « L’autopsie réa­li­sée sur le corps d’Arnaud Beltrame a révé­lé “une plaie gra­vis­sime de la tra­chée et du larynx par arme blanche”, qui a cau­sé la mort du gen­darme et des lésions par balles non létales. Son assas­sin, Radouane Lakdim, le dji­ha­diste âgé de 25 ans auteur des atten­tats mor­tels de Trèbes, l’a donc poi­gnar­dé avant de lui tirer des­sus. »
Qu’est-ce qui a pous­sé Beltrame à se consti­tuer pri­son­nier auprès du pre­neur d’otages ? Est-ce le rôle d’un offi­cier de gen­dar­me­rie char­gé de diri­ger une opé­ra­tion anti-ter­ro­riste ? N’a‑t-il pas, de ce fait, mis en dan­ger la vie de plu­sieurs per­sonnes, en plus de celles des otages, se neu­tra­li­sant lui-même volon­tai­re­ment au lieu de neu­tra­li­ser l’islamiste ? Certaines voix se sont éle­vées alors pour dénon­cer son atti­tude et l’unanimisme poli­ti­co-média­tique qui en fai­sait un héros(8).
Quelques faits majeurs qui ont ponc­tué sa vie quelques temps avant son sacri­fice peuvent être trou­blants, sans que nous puis­sions en conclure quelque moti­va­tion à son acte.
• Selon le prêtre qui devait le marier reli­gieu­se­ment à sa femme Marielle (après le mariage civil), Beltrame était un nou­veau conver­ti au catho­li­cisme à l’âge de 33 ans ( Le Figaro du 25 mars 2018).
• Dix ans aupa­ra­vant, il deve­nait franc-maçon de la Grande Loge de France, éle­vé au grade de maître en avril 2012. Il n’avait pas rom­pu avec ses attaches maçon­niques au moment de sa mort.
• Une semaine avant sa mort, il avait enter­ré son père, dont le corps avait été retrou­vé dans un filet de pêche après son sui­cide. Il s’était jeté de son bateau au large de Port-Camargue.
De tout ce qu’il res­sort, nous pou­vons dire qu’Arnaud Beltrame pour­rait être consi­dé­ré comme un saint, tel que nous l’avons défi­ni plus haut, plus que comme un héros ; il appar­tient donc à l’Église d’accréditer cette hypo­thèse.
Revenons sur cette curieuse omis­sion concer­nant les cir­cons­tances dans les­quelles Beltrame fut occis : « Une plaie gra­vis­sime de la tra­chée et du larynx par arme blanche » ; cette des­crip­tion n’est rien d’autre qu’un euphé­misme alam­bi­qué pour égor­ge­ment, per­pé­tré en l’occurrence à l’aide d’un cou­teau de chasse ; cet euphé­misme soi-disant pour ne pas se faire com­plice de l’un des buts recher­chés par les ter­ro­ristes qui est de mar­quer les opi­nions.
Occulter les actes de bar­ba­rie des ter­ro­ristes ne revient-il pas à leur accor­der des cir­cons­tances atté­nuantes ? Cette hypo­thèse est aggra­vée par le fait que, sur la plaque com­mé­mo­ra­tive dédiée à Arnaud Beltrame dans le jar­din qui porte son nom à Paris, est gra­vée cette expres­sion pour le moins ambi­guë : « Victime de son héroïsme ». Ne pas dési­gner l’ennemi ne revient-il pas à avouer son impuis­sance ?
Les Français ont-ils vou­lu en savoir plus ? Surtout pas ; comme dans le cas de la condam­na­tion à mort de Bastien-Thiry, ils n’ont rien fait d’autre que de res­ter pré­cau­tion­neu­se­ment dans leur zone de confort et même grâce à l’action de ces deux êtres extra­or­di­naires, s’acheter à bas prix une bonne conscience ; en quelque sorte, nous reve­nons au domaine reli­gieux pour envi­sa­ger la place que ces deux hommes ont tenu dans l’esprit des Français déca­dents : celle de bouc émissaire.

Du psy­cho­pathe de Gaulle au psy­cho­pathe Macron, de renon­ce­ment en renon­ce­ment, de lâche­té en lâche­té, les Français, repliés dans leur égoïsme for­ce­né — après moi, le déluge —, conti­nue­ront imper­tur­ba­ble­ment à voter pour des Présidents de plus en plus lamen­tables à chaque élec­tion jusqu’au désastre actuel. Impossible n’est pas fran­çais, dit le dic­ton. On dit aus­si que celui qui repré­sente une nation est à l’image du peuple qu’il dirige. À moins d’un miracle, nous sommes assu­rés que le « génie » fran­çais sau­ra, la pro­chaine fois, nous déni­cher un Président encore plus catas­tro­phique que celui actuel­le­ment en place.

L’ère des héros et des saints semble bien révolue. C’est le peuple français lui-même qui a décidé de leur disparition.

Pierre-Émile Blairon


[NDLR] Notre illus­tra­tion à la une : Prise Jérusalem 15 juillet 1099 par Émile Signol (1847)


Pierre-Émile Blairon est l’au­teur d’un cer­tain nombre de livres liés à l’Histoire, notam­ment de la Provence, de Nostradamus à Giono et à la fin du Cycle :

Pierre-Émile Blairon - Iceberg

Pierre-Émile Blairon - Chronique fin cycle - Enfers parodisiaques

Pierre-Émile Blairon - La roue et le sablier - Bagages pour franchir le gué

Pierre-Émile Blairon - Le messager des dieux

Pierre-Émile Blairon - Livre Tradition primordiale

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Pierre-Émile Blairon

7 Commentaires 

  1. Le para­doxe, c’est que des héros, il y en a, mais ils inté­ressent moins les indi­gnés de la « lâche­té ordinaire » !

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  2. Cet article est admi­rable de jus­tesse et de sin­cé­ri­té. Bravo Monsieur pour vos ana­lyses et votre conclu­sion ! Les Français n’ont que ce qu’ils méritent…

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  3. Mon mon­sieur Beltrame n” est pas un héros ! Il est mort sans com­battre. Il a don­né son PA à son assas­sin et s’est fait abattre tout bête­ment. Ce qui l’a tué, c’est la reli­gion catho­lique. Il pré­fé­rait aller a la messe plu­tôt qu’al­ler au stand de tir.
    C’est quoi cette reli­gion où on vous explique qu’il faut tendre l’autre joue quand on prend une claque sur la joue oppo­sée. Je me sens chré­tien mais je ne récite pas le notre père où on pro­nonce « Pardonnez nous nos offenses comme nous par­don­nons a ceux qui nous on offen­sés ».
    Celui qui m’offense, je ne lui par­donne rien et si je peux le démo­lir, tôt ou tard il paie­ra. Tout compte fait, mon­sieur Beltrame est un inno­cent mar­tyr, mais pas un héros. Mais je dis quand même Paix à son âme.

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    • Visiblement vous ne connais­sez pas la reli­gion catho­lique. On doit par­don­ner les offenses, et ne pas cher­cher ven­geance, et on doit prier.
      Et ce serait plu­tôt la franc-maçon­­ne­­rie qui serait pour qq chose dans cette his­toire, tel­le­ment tout est louche ! D’ailleurs le colo­nel n’a rien com­pris : FM et reli­gion catho­lique sont contradictoires !

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  4. NON, ce ne sont pas les Français qui ont déci­dé la dis­pa­ri­tion des saints et des héros. Le Peuple est pris en otage par ses diri­geants qui, eux, sont à la solde de la mafia finan­cière, éco­no­mique, sociale dont le but final est de trans­for­mer le Peuple en esclaves.
    À pré­sent, le Peuple se réveille : 70 % d’entre eux sont en train de réa­li­ser que les diri­geants qui, pour diverses rai­sons, avaient leur confiance, sont les marion­nettes d’un sys­tème démo­niaque.
    Beaucoup de Français prient pour le salut de leur pays ; ils savent que dans le com­bat de Dieu contre Satan, ce der­nier n’est jamais vain­queur. Dieu sau­ve­ra la France, fille aînée de l’Église.

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  5. Peu de Français connaissent le Lieutenant-Colonel Jean-Marie Bastien-Thiry.
    Finalement, de Gaulle et Macron ont le point com­mun de bra­der nos biens !
    Passer de l’autre côté de la Manche pour lut­ter contre l’Allemagne qui pro­gres­sait en France fait tout à fait pen­ser au Commandant du Costa Concordia qui s’é­tait aus­si mis à l’a­bri sur le rivage pour soi-disant orga­ni­ser les opé­ra­tions de sau­ve­tage !
    Tout le monde a, par contre, à l’es­prit l’at­ten­tat raté (dom­mage) du Petit-Clamart !
    S’il faut remettre dans la Constitution la peine de mort, il y a lieu de l’ap­pli­quer avec par­ci­mo­nie. Bien des inno­cents seraient encore en vie !
    Merci pour cette inté­res­sante infor­ma­tion (par­mi les autres qui le sont autant) !

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  6. Votre article doit être ensei­gné à notre jeu­nesse et le contra­dic­toire serein sera le bien­ve­nu .
    Donnons à nos des­cen­dants les moyens de se for­ger un ave­nir où le men­songe offi­ciel sera confron­té aux faits rap­por­tés par notre si belle et si riche langue !
    Les mots sont le plus bel adver­saire des maux qui sapent et détruisent les âmes et la Nation.

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