
Dimanche 16 avril 2023
Dans les rédactions, la rubrique nécrologique était déjà en place. Chez certains, le champagne était déjà au frais. On avait en effet appris en fin de semaine que Jean-Marie Le Pen avait été hospitalisé pour un malaise cardiaque. Et cette fois, tout le beau monde pensait que ce serait la bonne. Mais le bonhomme n’a pas été surnommé « le menhir » pour rien : il est toujours debout, du haut de ses presque 95 ans (qu’il fêtera en juin).
Au souci bien légitime de sa famille devant l’hospitalisation du patriarche, la palme des réactions revient sans aucun doute à la sous-ministre à l’écologie, Bérangère Couillard, qui a trouvé « Cette attention toute particulière pour Jean-Marie Le Pen est malaisante ».
Une jolie figure de style pour dire qu’elle souhaite vivement sa disparition ?
Lundi 17 avril 2023
Macron et ses 100 jours… Un raccourci ? Ou une référence ?
Qu’a voulu montrer le Président en donnant rendez-vous aux Français dans 100 jours ? Saurait-il tenir ses promesses comme pour la reconstruction de Notre Dame ? La cathédrale devrait en effet être rouverte au public en décembre 2024, après avoir été en partie détruite par le feu en avril 2019, il y a tout juste quatre ans.
Certains établissent le parallèle avec un autre épisode de 100 jours, concernant un certain empereur Napoléon. Après avoir semé la guerre et la désolation dans toute l’Europe, celui-ci fut exilé sur l’île italienne d’Elbe près de sa Corse natale.
Son « évasion » le mena à Golfe Juan, d’où il repartit avec quelques troupes, par la route qui porte aujourd’hui son nom, à la reconquête de Paris.
Cherche t‑il à reconquérir les Français ? Trouvera t‑il, à l’instar de Bonaparte une « prairie de la rencontre » pour retourner en sa faveur la grogne nationale ? Ce qui lui permettrait de se lancer à nouveau dans une nouvelle bataille aussi peu populaire que celle sur les retraites. Mais alors, cette fois-ci… verra t‑on un Waterloo comme celui qui avait permis de se débarrasser de l’Empereur, aura t‑on le plaisir de voir Macron envoyé à Sainte Hélène ?
Mardi 18 avril 2023
Après son allocution hier soir, Macron, le cœur léger d’avoir consacré quelques minutes aux gueux qui avaient accepté de l’écouter, s’est essayé à la chansonnette dans les rues du 6e arrondissement parisien. Un groupe de jeunes personnes lui ayant proposé de chanter avec lui, le Président a accepté, poussant le refrain du chant pyrénéen « Le refuge ».
Oserais-je dire que pour une fois, il m’a paru presque sympathique, en se prêtant à une petite manifestation populaire à souhait, sur un chant du terroir, sentant bon les « bérets, bourrées, baguettes » que BHL déclarait haïr de toute son âme. Dommage que Jean Lassale ne soit passé dans le secteur à ce moment-là, on aurait peut-être eu droit au plus beau duo de la semaine…
L’épisode a quand même heurté quelques sensibles esprits, quand ils ont découvert que la chorale improvisée s’appuyait sur le site « Canto », qui fait œuvre de patriotisme et même de régionalisme en collectant les chants de nos régions françaises. Horreur ! Cela ne peut-être qu’une idée venant de « l’extrême droite », ont aussitôt rué dans les brancards les habituels chasseurs de mauvaises idées, le journal sous transfusion Libération en tête. Car c’est bien connu, si vous chantez des chants régionaux… vous n’êtes pas loin d’être un nazi !
Curieusement, personne n’a rien dit (à ce sujet), sur l’hospitalisation de Jean-Marie Le Pen la semaine dernière, car aux dires des témoins, dès son entrée dans l’ambulance, l’ex-leader nationaliste s’est mis à entonner, fidèle à ses habitudes… quelques chants carabins hauts en couleurs.
Mercredi 19 avril 2023
Macron en province, ça décoiffe… Pour sa première sortie post-discours, post-retraites, le Président s’est payé le voyage en Alsace, à Sélestat, où le moins qu’on puisse dire, l’accueil ne fut guère chaleureux. « On est là », « Macron démission » ou des refrains de L’internationale, ont accompagné en fond sonore le premier bain de foule de l’employé de l’UE.
On peut parier qu’à l’avenir, les prochains déplacements du chef de l’État seront gentiment perturbés par ceux qu’il méprise depuis maintenant trop longtemps.
Jeudi 20 avril 2023
Une fausse bonne idée : « Des travaux ont été engagés à ma demande afin d’adapter le régime répressif applicable aux petits excès de vitesse, ceux “inférieurs à 5 km/h” ». a déclaré le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Mais il ne s’agira pas de dépénaliser ces infractions, qui demeureront sanctionnées par une amende.
Pourquoi une fausse bonne idée ?
Tout d’abord parce qu’il y avait deux façons de « dépénaliser » : soit supprimer l’amende, et garder le retrait du point, soit l’inverse. C’est bien sûr la seconde solution qui a été choisie, montrant bien par là que les radars sont avant tout une manne et une affaire de gros sous pour le gouvernement. Alors que la plupart des conducteurs coupables de ces « petits excès de vitesse » les commettent d’une façon souvent inattentive (j’en fais partie), ils préfèrent dans leur large majorité le retrait d’un point vite récupéré, et sans véritable effet, qu’une somme à payer en plus à l’État !
Ensuite, cette marge de 5km/h, ne signifie pas grand chose. En ville, un excès de vitesse de 5 km/h est excessif, il représente 10 % de la vitesse autorisée, c’est beaucoup sur un parcours où l’attention doit être de mise à chaque seconde. Sur autoroute, cela ne représente plus que 3,8 % d’excès sur un parcours largement plus sécurisé.…
Encore une fois, les technocrates savent pour qui ils roulent.
Vendredi 21 avril 2023
Les 30 pays de l’OTAN, très vaccinés, ont eu un taux moyen de mortalité COVID de 81,9 décès/million d’hommes, plus de 10 fois fois supérieur à celui du reste du monde pour la même période : 7,93 décès /million d’hommes. Cela veut clairement dire que ces pays se remettent moins vite de l’épisode Covid que le reste de la planète. Tous les pays de l’OTAN, sans aucune exception, ont un taux de mortalité par millions d’habitants supérieur à la moyenne du monde « non otanien »… Le slogan « Tous vaccinés, tous protégés » était donc bien un énorme mensonge répété ad nauseam par les pseudo-scientifiques, les politiques et leurs relais médiatiques.

Le secrétaire général de l’Otan, le Norvégien Jens Stoltenberg
Samedi 22 avril 2023
Le GIEC, grand gourou du climat, vient de publier son rapport annuel, et, parmi les habituelles critiques envers les citoyens peu enclins à refroidir leur planète, on arrive à trouver quand même quelques petites perles, pour peu qu’on s’efforce de le lire.
Un des contributeurs de l’évangile, François Gemenne, un universitaire belge, avoue franchement qu’il y a bien pire que le réchauffement planétaire.
Et ce « pire » ce serait la fermeture des frontières.
Explications : sur un plateau TV, M. Gemenne nous dit qu’il « faut se battre pour chaque dixième de degré ». La cause est juste, nécessaire, peut être suffisante !
Mais d’un autre côté, le même déclare : « Entre le changement climatique à 4 degrés et des frontières fermées, je choisis le changement climatique. »
Alors là, on ne comprend plus très bien.…
Le Monde nous apprend que ce monsieur dit combattre le localisme cher au Rassemblement National. Il a d’ailleurs publié en 2022 un ouvrage très immigrationniste.
Protéger la planète ? Oui, mais pas en utilisant les doctrines localistes. Plutôt la laisser brûler que de dire la même chose que le RN ! C’est la doctrine du GIEC ?
Bonne semaine à tous, et à dimanche prochain…
Patrice LEMAÎTRE
Avec toutes les casseroles que ce gouvernement a aux fesses,
il y a de quoi faire une sacrée fanfare.…. 😉