Météo des plages
Il fait chaud cet été dans le sud de la France, et c’est suffisamment exceptionnel pour que les médias centraux ne parlent que de ça. Mis à part ça, tout va bien, rien d’anormal à signaler, le rivage méditerranéen de notre hospice occidental en voie de créolisation accélérée se porte comme un charme. Touristes désinhibés et racailles racisées, ces deux espèces bénies des dieux de la mondialisation, semblent parfaitement résister au réchauffement du climat. Comme chaque été, pour le moins bon et pour le pire, ils envahissent allégrement nos plages, transformées pour quelques mois en véritables pandémoniums(1).
À Nice, chez Christian Estrosi, la droite libérale bichonne sa manne touristique vieillissante et n’hésite pas à installer, sur ses plages, des dispositifs de cordage permettant aux grosses américaines, enfin tranquillisées, de venir à bout des insurmontables raidillons de galets tant redoutés par les baigneurs adipeux tartinés de crème solaire.
Comme sur la côte atlantique, des postes de secours font désormais leur apparition le long des plages niçoises, non pas ici pour surveiller la baignade dans les eaux désespérément calmes qui bordent la Promenade des Anglais, mais bien pour s’assurer qu’aucune touriste allemande en surcharge pondérale ne vienne s’emberlificoter dans ces cordes et n’engendre, tragiquement, de mauvaise publicité pour la ville. Dans le même temps, sous l’œil bienveillant des caméras de vidéo-surveillance chères à l’édile niçois, quelques touristes téméraires, derniers grands défenseurs des restes de la civilisation occidentale, continuent vaille que vaille leur shopping, zigzagant avec bravoure au milieu des toxicomanes rodant dans les parages de l’avenue Jean Médecin.
À Marseille, petit havre de paix portuaire où les vendeurs de shit ont définitivement remplacé les vendeurs de chichis, on apprend, aux détours des sondages, que plus d’une femme sur deux auraient peur cette année de se rendre toute seule à la plage. Cette stupéfaction passée, on ne manque pas rapidement de se rappeler que la réputation des machos méditerranéens n’est plus à faire, et que les femmes phocéennes sont oppressées ici depuis des millénaires. Il aura pourtant fallu attendre 2023 (allez savoir pourquoi ?) et tout le courage d’une mairie socialiste, pour que la ville décide enfin de se doter d’un dispositif de sécurité capable de lutter efficacement contre le harcèlement estival et les violences faites aux femmes en bikini. Sur des plages grises de monde, on observe des employés municipaux distribuer à nos Kim Cornichon(2) locales des flyers dotés de QR code qui leur permettront de regagner leur sérénité en téléchargeant l’application d’alerte gratuite made in Marseille « Safer Plage » :
(traduction : « plage plus sûre » aurait-on dit naguère en vieux français, du temps où la question de la sécurité sur les plages ne se posait pas). Et si l’on a pu dire en haut lieu que la Seine-Saint-Denis était une sorte de Californie sans la mer, nul doute qu’il nous sera forcé de reconnaître un jour que Marseille, c’est un peu une Seine-Saint-Denis avec la mer.
À Perpignan, enfin, où nous terminons notre tour des plages méditerranéennes, c’est encore la bienveillance généralisée qui semble régner sur les terres de Louis Aliot. Et c’est suffisamment rare pour ne pas manquer de le signaler. À tout seigneur tout honneur, c’est en bonne partie à l’association « Welcome 66 » que l’on doit cette chance de pouvoir continuer à s’amuser en toute innocence sous le soleil des plages perpignanaises. Dans un but « thérapeutique », et pour réconcilier avec la mer des migrants traumatisés par leur traversée de la Méditerranée, cette association organise tout l’été des cours de natation gratuits à l’usage des réfugiés et autres demandeurs d’asile en mal de bain de mer.
Nous avons aussi été filmés 😉
Publiée par Welcome 66 sur Dimanche 30 juillet 2023
À mille lieues de toutes idées nauséabondes et de tout encouragement à une remigration low cost à la nage, on retrouve au cœur de cette association caritative une ribambelle de femmes plus ou moins jeunes, en tout cas toutes plus impliquées les unes que les autres, la bienveillance et la nymphomanie négrophile incarnant plus que jamais des vertus féminines cardinales. On retrouve notamment parmi elles Virginie, professeure de yoga dans le civil, qui revient chaque semaine goulument (et ce à titre purement bénévole) se rouler dans le sable en compagnie de jeunes mineurs isolés camerounais désireux de libérer en elle tous leurs chakras d’amour. Car la mer, pour ces « exilés » comme pour nos militantes d’un monde sans frontières, se doit avant tout de demeurer un terrain plaisant rempli de loisirs. Depuis des siècles, pourtant, notre indépassable Pascal(3) s’égosille dans le désert pour nous faire entendre que « qui veut faire l’ange fait la bête » ; et au rythme de bienveillance où les temps semblent courir, qui sait si la ville de Marseille ne pourra pas déjà refourguer, et ce dès l’année prochaine, son dispositif « Safer Plage » à celle de Perpignan, au cas où une rinhocérite de machisme aigüe s’emparait subitement de la ville ?
En ce qui concerne les indigènes non-estampillés « de la République », puisqu’il faut bien malgré tout parler un peu d’eux, eux qui ont le malheur de ne même pas compter pour des beurs dans leur propre pays, si l’idée de louer à prix d’or sur Airbnb leur appartement pour s’offrir des vacances à la montagne ne les a pas effleurés, ceux-là sont priés d’attendre l’automne prochain pour regagner leurs plages. D’ici-là, si l’envie leur prenait, une fois la fraîcheur de la nuit revenue, de quitter leur deux-pièces climatisé le temps d’une promenade nocturne, nous leur rappelons qu’il leur est encore permis de déambuler à loisir dans les rues de leurs ancêtres ; à condition qu’un toxicomane sub-saharien ne s’avise pas, à coups de seringue dans le dos, de leur faire rejoindre plus vite que prévu leurs obsolètes aïeux.
Plus que jamais, il est donc de notre devoir de citoyen de s’attaquer au problème du réchauffement climatique. Les étés, sinon, pourraient très rapidement devenir invivables ici-bas.
Tom Benejam
4 août 2023
Pandémonium
Dict.: Capitale imaginaire des Enfers où les esprits démoniaques se rassemblent autour de Satan.
Par ext. : Lieu rassemblant un grand nombre de personnes et possédant l’un ou l’autre des caractères que l’on attribue ordinairement à l’enfer (bruit, désordre, agitation, souffrance) ou aux damnés (corruption).
Cher Daniel Serfaty,
Je crains hélas que ça ne soit même pas une mise en scène. Les services municipaux marseillais sont bel et bien gangrenés par une forte population d’employés issus de l’immigration arabo-musulmane et la petite blonde sur la photo a effectivement tout de la proie idéale. Car pour les razzieurs des plages, une souchienne, même antiraciste, restera toujours une sous-chienne. Reste à savoir, comme vous dites, si notre médiatrice choisira de défendre le parti de son genre ou celui de sa race ? Comme vous, je ne me fais guère d’illusions quant à l’objet de son choix…
Mais que font les LR ?
Qu’attendent t‑ils pour proposer des stages d’apprentissage de la natation avant l’embarquement, dans le pays de départ ?
En étant optimiste, une pierre deux coups : ils retardent leur départ (c’est pas grand chose mais c’est déjà ça). On leur envoie les « tebés » qui croient pouvoir apprendre à nager à un problème qui révolutionne la théorie d’archimède : une densité hors norme du corps qui coule plus vite de cette catégorie « d’humain ».
(et pareil pendant qu’ils sont loin, ils sont pas là, c’est mieux que les avoir dans les pattes ou les voir dans les temps périscolaires en train de lire un conte bien salace « déguisé » en drag queen) .
« En même temps » : laisser à nos politiques le temps de voter une loi obligeant le candidat à l’accueil illégal à présenter son certificat d’aptitude à la nage en eaux libres et salées, bref le têtard de bronze. Pour être accepté sur les plages de Marseille par exemple, ou de Perpignan parce qu’en plus en arrivant, tout juste débarqué, ils baisent !
Un grand bravo à Tom et bienvenu sur NPI.
J’aime votre humour grinçant qui dit sans dire ce que les « perdus » ne peuvent plus entendre.
Et comme vous ne le dites pas, ils n’ont pas entendu ce qu’ils ne peuvent pas.
Et plutôt lu dans ce cas !
Continuez !
Voyez un peu comment la photo de Safer Plage est savamment mise en scène.
C’est une beurrette que les communicants ont choisie pour incarner l’ordre, et c’est une blonde qui a recours à elle pour la protéger.
« Une chance pour la France ! »
Bien entendu, aucune connotation raciale dans tout cela.
Notre fliquette est bien mieux à la plage que dans les quartiers nord.
Mais que fera t‑elle en cas d’incident ?
J’ai laissé il y a quelques jours cet article sur mon blog :
https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/08/01/niger-la-france-et-les-usa-haussent-le-ton-de-qui-se-moquent-ils/
Les données de Statista datent un peu … Les informations communiquées dans mon article proviennent de l’IAEA er de World Nuclear News. La France (et la Belgique et la GB qui dépendent en partie de la France pour la fourniture de combustible) ont depuis plusieurs années réorienté leurs fourniture d’uranium (UO2) vers l’Australie et le Kazakhstan en raison des incertitudes politiques dans ce pays. Je suis convaincu que le nouveau gouvernement fera appel au groupe Wagner pour mettre de l’ordre d’autant plus que le Niger est surtout un producteur d’or. Et en ce qui concerne l’uranium, la Chine est très présente au Niger.
Plus que des soubresauts aux relents de décolonisation, c’est la décadence française qui est ici une nouvelle fois pointée.
La France n’a plus les moyens de sa politique.
Cette dégringolade dans la liste des pays « phares » est accentuée par la mise en place d’une idéologie mortifère imposée par l’UE.
Je mets mon billet qu’à très moyen terme nous allons quitter le Niger et l’Afrique, la queue entre les jambes.
Dans l’Afrique, je n’inclus pas le Maghreb car c’est déjà un morceau de la France d’aujourd’hui.
Quelle drôle de sensation d’impuissance que de s’apercevoir que nous sommes devenus une région de cette Afrique !