La mini-jupe prend un coup de vieux

par | 2 sep­tembre 2023 | 5 Commentaires 

En cette ren­trée des classes, le port de l’a­baya fait du bruit dans le lan­der­neau politique.

L’interdiction du port de ce vête­ment à l’é­cole par notre sémillant ministre de la réédu­ca­tion natio­nale Gaby Attal a fait sor­tir de ses gonds l’is­la­mo­gau­chiste Mélenchon. Voilà qu’il porte l’af­faire devant le som­met de la pyra­mide répu­bli­caine à laï­ci­té variable : le Conseil d’État. Le voile isla­mique a été chas­sé par la porte en 2010, l’a­baya revient par le fenêtre, l’is­la­misme conqué­rant ne lâche rien. Cette fois-ci, l’am­bi­guï­té de la tenue est ténue : le vête­ment est-il cultuel ou cultu­rel ? Notre sacro-sainte laï­ci­té est-elle une fois de plus mise à mal ? Les « Sages » du Conseil devront tran­cher cette hypo­cri­sie musulmane.

Ça, c’est pour l’é­cole, mais qu’en est-il dans la rue où le voile se géné­ra­lise ? Avant, les robes d’é­té se por­taient courtes, voire très courtes. Elles étaient bien jolies nos grands-mères d’au­jourd’­hui dans les années 60.

Mini-jupe 1960

C’est dans les années 1960 que la mini-jupe est deve­nue en France le sym­bole de la femme affran­chie

Depuis, can­cel culture oblige, les femmes fran­çaises se sont sou­mises aux pres­crip­tions musul(wo)manes. Aujourd’hui, la mode est à la robe la plus longue pos­sible. Juste ce qu’il faut pour que le tis­su ne balaye pas le sol. Été 2023 : la mini-jupe mini­ma­liste a été bat­tue à plate cou­ture par l’a­baya fleu­rie. L’abaya a gagné la bataille cultu­relle cet été. Ceci dit, on peut com­prendre ces dames. C’est se sou­mettre ou prendre le risque de se faire agres­ser par les grands frères.

Robes longues - Été 2023

Ne dit-on pas chez nous que l’ha­bit ne fait pas le moine et bien il faut actua­li­ser : doré­na­vant l’a­baya ne fait pas l’islam.

Abaya mode
Mesdames, faites encore un effort, aban­don­nez les motifs fleu­ris et por­tez vos longues robes avec des cou­leurs plus dis­crètes. Et met­tez un voile, c’est plus seyant.

Demain ce sera à nous, les hommes, de cacher nos genoux. La « awra » pros­crit de faire appa­raître la zone ana­to­mique située entre le nom­bril et les genoux.

Awra femme

Awra homme

Rassurez-vous mes­sieurs, vous pour­rez tou­jours aller à la plage en ber­mu­da, mais sous le genou. Quant à madame, qu’elle cache tout sous la bur­qa et qu’on en finisse avec ces débats. De toute façon, ça fini­ra comme ça. Pied à pied, les Français se sou­mettent et rasent les murs.

Michel Lebon

5 Commentaires 

  1. En bord de mer sur la Prom” je vois « Môssieur » en ber­mu­da, ti-cheurte, cas­quette à l’en­vers ! et la madame recou­verte comme un cha­pi­teau, voi­lée, ne lais­sant voir qu’une par­tie du visage. Brave muzz qui veille à ce que madame soit à l’a­bri des regards concu­pis­cents des mâles, et des coups de soleil, pen­dant qu’il se sacri­fie à affron­ter U.V et infra­rouge, avec la brise du large ! Porca miseria !

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  2. De toute façon, il fait trop chaud pour por­ter un tel accoutrement.

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  3. J’invite nos amis musul­mans qui ne sont pas contents de vivre en France, à user d’une liber­té : foutre le camp ! et s’ils pou­vaient être accom­pa­gnés de nos éco­­lo-isla­­mo-gau­­cho-din­­go-droi­­to-col­­la­­bos, ce serait le bon­heur ! On ne retient per­sonne ! Con se le dise !

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  4. Là-bas ya, de l’autre coté de la Méditerranée, elles y seront beau­coup mieux !!

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  5. Et si au lieu de mettre l’a­baya, elles met­taient les voiles ?

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