Le 11 novembre unit les Gaudois

par | 13 novembre 2023 | 1 com­men­taire

Cette année encore la com­mé­mo­ra­tion du 11 novembre a uni toutes les géné­ra­tions de Gaudois(1) autour du monu­ment aux morts. En ce sens les jeunes Gaudois morts pen­dant la 1ère Guerre Mondiale ras­semblent plus d’un siècle plus tard tout le vil­lage et par­ti­cipent à sa cohésion.

Bruno Bettati, maire de La Gaude, le rap­pelle tous les ans lors de cette com­mé­mo­ra­tion : il n’y a pas de pré­sent ni de futur sans mémoire. Les anciens com­bat­tants, appe­lés de la guerre d’Algérie, ont pas­sé deux ans de leur belle jeu­nesse sous le feu, et ils étaient là pour témoi­gner de leur dévoue­ment à la Patrie.

Le maire a vou­lu mar­quer son atta­che­ment aux liens inter-géné­ra­tion­nels en gra­ti­fiant de la médaille de La Gaude, Jeanne Picco, petite-fille de Marcellin-Delphin Picco, tailleur de pierres à Vence, avec ses deux frères Michel et Alexandre, qui éri­gèrent le monu­ment morts en 1920. Jeanne Picco était accom­pa­gnée de ses enfants et petits-enfants. Bel exemple de péren­ni­té fami­liale et d’at­ta­che­ment au village.

La Gaude Monument morts

Comme chaque année les noms des Gaudois ins­crits sur le monu­ment aux morts furent énon­cés un par un tan­dis que l’as­sis­tance com­plé­tait par un « Mort pour la France ».

Ce lien inter-géné­ra­tion­nel s’est éga­le­ment expri­mé à tra­vers La Marseillaise enton­née par de jeunes élèves de l’é­cole Marcel Pagnol, emme­nés par leur directeur.

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Ces émo­tions réson­naient aux notes de l’Harmonie municipale.

« Harmonie muni­ci­pale », dans toutes ses dimen­sions. L’harmonie muni­ci­pale était pal­pable sous toutes ses facettes : la musique bien sûr, mais aus­si la fra­ter­ni­té entre tous les Gaudois, jeunes et vieux, et ces belles cou­leurs bleu-blanc-rouge qui ornaient le ciel d’azur.

La popu­la­tion de La Gaude est pas­sée de 2 300 en 1975 à plus de 7 000 en 2020, presque du simple au triple en moins d’une géné­ra­tion ! Et pour­tant tout le monde ici se sent pro­fon­dé­ment Gaudois, au point d’être sin­cè­re­ment ému à l’ap­pel des anciens Gaudois « morts pour la France ». Pourquoi ? Ce n’est pas com­pli­qué : tous les nou­veaux arri­vants n’as­pirent qu’à deve­nir gau­dois, à s’en­ra­ci­ner ici, dans ce vil­lage du Moyen Pays, au sein d’une com­mu­nau­té élar­gie qui s’ap­pelle la Patrie.

À Rome, fais comme les Romains ! À La Gaude, fais comme les Gaudois ! Alors tu pour­ras par­ti­ci­per au ban­quet répu­bli­cain qui sui­vit cette belle et pro­met­teuse cérémonie.

Sonnerie Aux Morts

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Georges Gourdin

Les Gaudois sont les habi­tants de La Gaude, vil­lage du Moyen Pays dans les Alpes Maritimes.

Q

1 commentaire

  1. La ripou-blique maçon­nique qui inverse les valeurs !
    Egalité ! Ca n’existe pas ! Non il faut par­ler d’équité !
    Fraternité, un mot tout à fait maçon­nique ! Il faut par­ler de cha­ri­té !
    Liberté pour eux, et nous les gueux esclaves, nous avons juste le droit de nous taire !

    Répondre

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