
L’islamo-gauchisme ne connaît pas la trêve de Noël
Ce 18 décembre, le député de Seine Saint-Denis Thomas Portes, représentant de La France Insoumise (LFI), membre de la Commission des Lois, a adressé au ministre de la Justice une requête(1) pour que soit examinée la responsabilité de citoyens français, et de binationaux franco-israéliens, présents au sein de l’armée israélienne sur le front à Gaza. Sans surprise, la forme et le fond de cette lettre reprennent la rhétorique outrancière habituelle de son parti de régime « d’extrême gauche », hostile à la France traditionnelle, visiblement adressée à une clientèle électorale locale largement musulmane et anti nationale.
Précisons qu’il ne s’agit pas de disqualifier ce député en employant l’expression « extrême gauche », puisque LFI ne se fixe effectivement aucune limite dans la violence des mots ni des appels à la rébellion. D’ailleurs, nous prenons la peine (le mot n’est pas exagéré) de le lire et de le commenter. C’est ce qui fait toute la différence avec le traitement de rejet haineux habituellement réservé aux représentants de la droite nationale patriote. Injustement affublée du qualificatif « d’extrême droite » en référence anachronique à des régimes autoritaires de l’Histoire récente — dont la Gauche ne manque pas non plus, celle-ci n’est en réalité qu’à « l’extrême d’une droite » ultra consensuelle qui, elle, s’est rapprochée d’un « extrême centre » sans contenu ni valeurs propres.
Mais le mythe de « l’extrême droite » est l’obsession de Thomas Portes, son programme politique par défaut. Né un 18 novembre sous le signe astrologique du Scorpion dont il a hérité du redoutable venin auto destructeur, l’activiste de gauche, salarié de la SNCF en situation confortable de disponibilité, a créé en 2020 un Observatoire national sur cet objet(2) si extrêmement éloigné qu’on n’en détecte plus la trace, pointé vers une constellation de trous noirs politiques sans matière ni rayonnement, en extinction.

Le jeudi 9 février 2023, Thomas Portes pose écrasant un ballon à l’effigie d’Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion dans le gouvernement d’Élisabeth Borne
Sur la forme, la lettre du député emploie un ton péremptoire et comminatoire à peine voilé : « Une question préoccupante qui requiert une intervention immédiate de votre part » ; « Il est impératif que la France examine la responsabilité de ses ressortissants impliqués » ; « Je sollicite donc votre intervention […] pour que les personnes […] soient traduites devant la justice française. »
Sur le fond, l’injonction repose sur des approximations peu crédibles et des faits pour le moins discutables et orientés, non référencés ni documentés : « Selon les résultats d’une récente enquête menée par Europe 1, il a été constaté … » ; « Il est de notoriété publique […] que la présence […] persiste depuis de nombreuses années, constituant le contingent le plus important après celui des États-Unis. » ; « Alors que l’ONU […] souligne les risques génocidaires … ; « De même, la colonisation étant reconnue comme un crime contre l’humanité… » ; « Les personnes […] coupables de crimes de guerre… ».
La sommation du député Portes au ministre de la Justice de rendre une sentence déjà prononcée, par présomption de culpabilité, écarte par parti pris idéologique la possibilité que les responsabilités et les excès de ce conflit interminable soient partagés. Alors que la communauté nationale française est plus que jamais fracturée par des mouvances exogènes ou séparatistes encouragées par un laxisme politique et juridique coupable, le représentant de LFI continue de jeter de l’huile sur le feu en important sur le sol national un conflit étranger. En cela, son comportement inconséquent et dangereux alimente la crainte croissante au sein de la population française, qu’une guerre civile larvée et jusque-là contenue dans des « territoires perdus de la République », s’étende à l’ensemble de la France. Le nombre de véhicules incendiés et d’agressions anti françaises durant la période des fêtes de fin d’année, en sera un bon indicateur.
On peut voir également dans cette démarche démagogique et clientéliste, la volonté de faire diversion, par cet épiphénomène à l’étranger, d’un problème grave et de grande ampleur qui se déroule sur le territoire français. En effet, cette fixation sur quelques personnes engagées auprès des forces israéliennes, qui n’a aucun lien, impact ni écho sur la situation en France, occulte un nombre probablement plus élevé (à vérifier) de titulaires de la nationalité française ralliés au Hamas, en lien direct avec la communauté musulmane activiste et sécessionniste de France. Pire, la tentative d’intimidation du député-activiste sur le ministre de la Justice fait peser une pression paralysante sur le débat ouvert par les patriotes de France, pour que le gouvernement inconséquent cesse de ra-patrier en France des islamistes aguerris, seuls ou en famille, qui n’ont aucune intention de se dé-radicaliser et qui renforcent les bandes armées présentes sur le territoire pour y perpétrer leurs attaques barbares. Monsieur le député, nous ne tomberons pas dans ce piège grossier.
L’islamo-gauchisme et ses alliés objectifs ayant déjà réussi à éradiquer dans l’espace communautaire français toute référence à la fête chrétienne de Noël, fondation de notre civilisation et ciment de notre culture nationale, on ne pouvait guère s’attendre à ce que leurs adeptes en respectent la traditionnelle trêve. Nous la ferons et nous fêterons Noël dans les chaumières.
À tous, joyeuse fête de la Nativité !
Jean-Michel Lavoizard
Soldats franco-israéliens à Gaza : le député LFI Thomas Portes adresse un courrier au ministre de la Justice [source]
Observatoire national de l’extrême-droite [lien]
Jean-Michel Lavoizard est le dirigeant-fondateur de la société ARIS – Advanced Research & Intelligence Services.
Jean-Michel Lavoizard publie également sur Boulevard Voltaire.
Sans commentaire : https://www.youtube.com/watch?v=db5ZtSO5ZnA
Arrêtons de regarder le doigt ! Regardons ce qu’il montre ou démontre.
Le vrai problème est la binationalité et la façon dont certains s’en servent.
On ne peut raisonnablement demander à un binational de choisir sur n’importe quel sujet intéressant ses 2 (ou 3) nationalités.
« Choisir c’est renoncer »
Cet adage s’applique particulièrement à cette situation.
Ne pas vouloir qu’une société d’Hommes subisse l’ambivalence de certains de ces composants qui choisiront uniquement selon leur intérêt personnel « du moment », c’est proposer à un moment de donner (la majorité physiologique par exemple, c’est-à-dire 14 ou 15 ans) de faire un choix unique et définitif pour n’en garder qu’une et donner la possibilité de s’impliquer entièrement en celle qui a été choisie.
La solution plus radicale serait de supprimer le droit du sol et la transmission automatique sans engagement.
Pour cela le « peuple » n’est encore pas prêt ! Ça vient…
Par contre, Thomas PORTES a raison à propos des binationaux Franco-Israéliens faisant leur « service militaire » auprès de « Tsahal », à Gaza : ils nous entachent avec leurs crimes contre les civils Palestiniens, et ce avant ce fameux « 7 octobre ». Ils doivent être jugés pour leurs crimes !
Réponse à Bosteph :
Oui, c’est vrai : « Thomas PORTES a raison à propos des binationaux Franco-Israéliens faisant leur « service militaire » auprès de « Tsahal », à Gaza. »
Le problème, c’est que cet individu NE VEUT PAS VOIR les binationaux qui s’engagent dans le Hamas.
La France a laissé des centaines de Français musulmans s’engager auprès de Daesh, en Syrie. Lorsqu’ils ont été faits prisonniers, la France les a rapatriés, eux et leurs familles, à nos frais bien entendu. Là on n’a pas entendu notre député sectateur (ce qui ne veut pas dire qu’il soit circoncis lui aussi).
« Ni keffieh ni kippa »
Faudra m’expliquer pourquoi dans « daesh », nous trouvons.….….….… des officiers français ! 5 d” entre eux avaient été capturés par les forces Hezbollahis-Syriennes-Russes, lors de la libération d’Alep en 2016. Ils n” ont même pas essayé de s’enfuir avant l’encerclement d’Alep par les forces d’Al-Assad (encerclement qui s’est fait sur plusieurs semaines !).