L’islamo-gauchisme ne connaît pas la trêve de Noël

par | 24 décembre 2023 | 5 Commentaires 

Ce 18 décembre, le dépu­té de Seine Saint-Denis Thomas Portes, repré­sen­tant de La France Insoumise (LFI), membre de la Commission des Lois, a adres­sé au ministre de la Justice une requête(1) pour que soit exa­mi­née la res­pon­sa­bi­li­té de citoyens fran­çais, et de bina­tio­naux fran­co-israé­liens, pré­sents au sein de l’armée israé­lienne sur le front à Gaza. Sans sur­prise, la forme et le fond de cette lettre reprennent la rhé­to­rique outran­cière habi­tuelle de son par­ti de régime « d’extrême gauche », hos­tile à la France tra­di­tion­nelle, visi­ble­ment adres­sée à une clien­tèle élec­to­rale locale lar­ge­ment musul­mane et anti nationale.

Précisons qu’il ne s’agit pas de dis­qua­li­fier ce dépu­té en employant l’expression « extrême gauche », puisque LFI ne se fixe effec­ti­ve­ment aucune limite dans la vio­lence des mots ni des appels à la rébel­lion. D’ailleurs, nous pre­nons la peine (le mot n’est pas exa­gé­ré) de le lire et de le com­men­ter. C’est ce qui fait toute la dif­fé­rence avec le trai­te­ment de rejet hai­neux habi­tuel­le­ment réser­vé aux repré­sen­tants de la droite natio­nale patriote. Injustement affu­blée du qua­li­fi­ca­tif « d’extrême droite » en réfé­rence ana­chro­nique à des régimes auto­ri­taires de l’Histoire récente — dont la Gauche ne manque pas non plus, celle-ci n’est en réa­li­té qu’à « l’extrême d’une droite » ultra consen­suelle qui, elle, s’est rap­pro­chée d’un « extrême centre » sans conte­nu ni valeurs propres.

Mais le mythe de « l’extrême droite » est l’obsession de Thomas Portes, son pro­gramme poli­tique par défaut. Né un 18 novembre sous le signe astro­lo­gique du Scorpion dont il a héri­té du redou­table venin auto des­truc­teur, l’activiste de gauche, sala­rié de la SNCF en situa­tion confor­table de dis­po­ni­bi­li­té, a créé en 2020 un Observatoire natio­nal sur cet objet(2) si extrê­me­ment éloi­gné qu’on n’en détecte plus la trace, poin­té vers une constel­la­tion de trous noirs poli­tiques sans matière ni rayon­ne­ment, en extinction.

Thomas Portes - Député LFI - Ballon tête Macron

Le jeu­di 9 février 2023, Thomas Portes pose écra­sant un bal­lon à l’effigie d’Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion dans le gou­ver­ne­ment d’Élisabeth Borne

Sur la forme, la lettre du dépu­té emploie un ton péremp­toire et com­mi­na­toire à peine voi­lé : « Une ques­tion pré­oc­cu­pante qui requiert une inter­ven­tion immé­diate de votre part » ; « Il est impé­ra­tif que la France exa­mine la res­pon­sa­bi­li­té de ses res­sor­tis­sants impli­qués » ; « Je sol­li­cite donc votre inter­ven­tion […] pour que les per­sonnes […] soient tra­duites devant la jus­tice fran­çaise. »

Sur le fond, l’injonction repose sur des approxi­ma­tions peu cré­dibles et des faits pour le moins dis­cu­tables et orien­tés, non réfé­ren­cés ni docu­men­tés : « Selon les résul­tats d’une récente enquête menée par Europe 1, il a été consta­té … » ; « Il est de noto­rié­té publique […] que la pré­sence […] per­siste depuis de nom­breuses années, consti­tuant le contin­gent le plus impor­tant après celui des États-Unis. » ; « Alors que l’ONU […] sou­ligne les risques géno­ci­daires … ; « De même, la colo­ni­sa­tion étant recon­nue comme un crime contre l’humanité… » ; « Les per­sonnes […] cou­pables de crimes de guerre… ».

La som­ma­tion du dépu­té Portes au ministre de la Justice de rendre une sen­tence déjà pro­non­cée, par pré­somp­tion de culpa­bi­li­té, écarte par par­ti pris idéo­lo­gique la pos­si­bi­li­té que les res­pon­sa­bi­li­tés et les excès de ce conflit inter­mi­nable soient par­ta­gés. Alors que la com­mu­nau­té natio­nale fran­çaise est plus que jamais frac­tu­rée par des mou­vances exo­gènes ou sépa­ra­tistes encou­ra­gées par un laxisme poli­tique et juri­dique cou­pable, le repré­sen­tant de LFI conti­nue de jeter de l’huile sur le feu en impor­tant sur le sol natio­nal un conflit étran­ger. En cela, son com­por­te­ment incon­sé­quent et dan­ge­reux ali­mente la crainte crois­sante au sein de la popu­la­tion fran­çaise, qu’une guerre civile lar­vée et jusque-là conte­nue dans des « ter­ri­toires per­dus de la République », s’étende à l’ensemble de la France. Le nombre de véhi­cules incen­diés et d’agressions anti fran­çaises durant la période des fêtes de fin d’année, en sera un bon indicateur.

On peut voir éga­le­ment dans cette démarche déma­go­gique et clien­té­liste, la volon­té de faire diver­sion, par cet épi­phé­no­mène à l’étranger, d’un pro­blème grave et de grande ampleur qui se déroule sur le ter­ri­toire fran­çais. En effet, cette fixa­tion sur quelques per­sonnes enga­gées auprès des forces israé­liennes, qui n’a aucun lien, impact ni écho sur la situa­tion en France, occulte un nombre pro­ba­ble­ment plus éle­vé (à véri­fier) de titu­laires de la natio­na­li­té fran­çaise ral­liés au Hamas, en lien direct avec la com­mu­nau­té musul­mane acti­viste et séces­sion­niste de France. Pire, la ten­ta­tive d’intimidation du dépu­té-acti­viste sur le ministre de la Justice fait peser une pres­sion para­ly­sante sur le débat ouvert par les patriotes de France, pour que le gou­ver­ne­ment incon­sé­quent cesse de ra-patrier en France des isla­mistes aguer­ris, seuls ou en famille, qui n’ont aucune inten­tion de se dé-radi­ca­li­ser et qui ren­forcent les bandes armées pré­sentes sur le ter­ri­toire pour y per­pé­trer leurs attaques bar­bares. Monsieur le dépu­té, nous ne tom­be­rons pas dans ce piège grossier.

L’islamo-gauchisme et ses alliés objec­tifs ayant déjà réus­si à éra­di­quer dans l’espace com­mu­nau­taire fran­çais toute réfé­rence à la fête chré­tienne de Noël, fon­da­tion de notre civi­li­sa­tion et ciment de notre culture natio­nale, on ne pou­vait guère s’attendre à ce que leurs adeptes en res­pectent la tra­di­tion­nelle trêve. Nous la ferons et nous fête­rons Noël dans les chaumières.

À tous, joyeuse fête de la Nativité !

Jean-Michel Lavoizard

Soldats fran­co-israé­liens à Gaza : le dépu­té LFI Thomas Portes adresse un cour­rier au ministre de la Justice [source]

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Observatoire natio­nal de l’extrême-droite [lien]

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Aris - Jean-Michel LavoizardJean-Michel Lavoizard est le diri­geant-fon­da­teur de la socié­té ARIS – Advanced Research & Intelligence Services.
Jean-Michel Lavoizard publie éga­le­ment sur Boulevard Voltaire.

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Jean-Michel Lavoizard

5 Commentaires 

  1. Arrêtons de regar­der le doigt ! Regardons ce qu’il montre ou démontre.
    Le vrai pro­blème est la bina­tio­na­li­té et la façon dont cer­tains s’en servent.
    On ne peut rai­son­na­ble­ment deman­der à un bina­tio­nal de choi­sir sur n’im­porte quel sujet inté­res­sant ses 2 (ou 3) natio­na­li­tés.
    « Choisir c’est renon­cer »
    Cet adage s’ap­plique par­ti­cu­liè­re­ment à cette situa­tion.
    Ne pas vou­loir qu’une socié­té d’Hommes subisse l’am­bi­va­lence de cer­tains de ces com­po­sants qui choi­si­ront uni­que­ment selon leur inté­rêt per­son­nel « du moment », c’est pro­po­ser à un moment de don­ner (la majo­ri­té phy­sio­lo­gique par exemple, c’est-à-dire 14 ou 15 ans) de faire un choix unique et défi­ni­tif pour n’en gar­der qu’une et don­ner la pos­si­bi­li­té de s’im­pli­quer entiè­re­ment en celle qui a été choi­sie.
    La solu­tion plus radi­cale serait de sup­pri­mer le droit du sol et la trans­mis­sion auto­ma­tique sans enga­ge­ment.
    Pour cela le « peuple » n’est encore pas prêt ! Ça vient…

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  2. Par contre, Thomas PORTES a rai­son à pro­pos des bina­tio­naux Franco-Israéliens fai­sant leur « ser­vice mili­taire » auprès de « Tsahal », à Gaza : ils nous entachent avec leurs crimes contre les civils Palestiniens, et ce avant ce fameux « 7 octobre ». Ils doivent être jugés pour leurs crimes !

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    • Réponse à Bosteph :
      Oui, c’est vrai : « Thomas PORTES a rai­son à pro­pos des bina­tio­naux Franco-Israéliens fai­sant leur « ser­vice mili­taire » auprès de « Tsahal », à Gaza. »
      Le pro­blème, c’est que cet indi­vi­du NE VEUT PAS VOIR les bina­tio­naux qui s’en­gagent dans le Hamas.
      La France a lais­sé des cen­taines de Français musul­mans s’en­ga­ger auprès de Daesh, en Syrie. Lorsqu’ils ont été faits pri­son­niers, la France les a rapa­triés, eux et leurs familles, à nos frais bien enten­du. Là on n’a pas enten­du notre dépu­té sec­ta­teur (ce qui ne veut pas dire qu’il soit cir­con­cis lui aus­si).
      « Ni kef­fieh ni kip­pa »

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      • Faudra m’ex­pli­quer pour­quoi dans « daesh », nous trou­vons.….….….… des offi­ciers fran­çais ! 5 d” entre eux avaient été cap­tu­rés par les forces Hezbollahis-Syriennes-Russes, lors de la libé­ra­tion d’Alep en 2016. Ils n” ont même pas essayé de s’en­fuir avant l’en­cer­cle­ment d’Alep par les forces d’Al-Assad (encer­cle­ment qui s’est fait sur plu­sieurs semaines !).

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