Oublier Delors, se souvenir de Buisson

par | 28 décembre 2023 | 2 Commentaires 

Delors ? De l’ordure !

• Plus pur étron du sys­tème tech­no-socia­lo-capi­ta­lo-euro-démo-chré­tien-gau­cho des années 6070.
• Se van­tant de « ser­vir » l’État et son gou­ver­ne­ment le jour et de tra­vailler toute la nuit pour le PS (ou plu­tôt la SFIO ou la FGDS, ou le club de bour­geois de gauche dés­œu­vrés ceci, ou encore la socié­té de pen­sée tor­due cela, ou tout autre struc­ture gau­chiste de l’é­poque).
• Traître, donc.
• « Grand euro­péen », tra­duire traître là aus­si, à la nation, à la patrie, à la France.
• Puis « com­mis­saire euro­péen », le trait d’u­nion entre Monnet/​Schuman(1) et Ursula Yvonne-der­rière-Layette, traîtren (puis­sance n) à par­tir de ce moment-là, sti­pen­dié par les pires enne­mis de la France, à savoir les Allemands/​Américains, sous le regard nar­quois des Anglais.
Même pas capable de faire une fille qui se tient, per­son­nel­le­ment et poli­ti­que­ment. Je l’ai connue per­so, celle-là, Martine au pays des ter­rils, intro­ni­sée là-haut par Pierre Mort-aux-rats. Aussi haïs­sable que son père. En pire parce que, quand elles s’y mettent, les gon­zesses peuvent faire plus bas que bas en bas­sesse que les mecs. Surtout avec une géné­ra­tion d’é­cart par rap­port à feu « le grand homme poli­tique de gauche », que tous révèrent ce soir. En par­ti­cu­lier les mous de « droite » qui ont pac­ti­sé avec lui à l’é­poque pour par­ti­ci­per au dézin­guage des nations et des peuples d’Europe.

NIce-Matin - 28 décembre 2023 - Jacques Delors

Comme il fal­lait s’y attendre, la presse sub­ven­tion­née encense à l’u­na­ni­mi­té le traitre à son peuple

Et bien non, pas pour moi ! Pas de larme ! Même de cro­co­dile, pas une seule ce soir. Honnêtement, je pen­sais qu’il avait au moins eu la décence de s’en aller, la gueule ouverte certes, mais en silence, depuis un bon moment. Je nour­ris juste le regret que le Bon Dieu, auquel il disait croire, lui ait per­mis d’être aus­si nocif aus­si long­temps, y com­pris via sa des­cen­dance. Alors que, par jus­tice divine et imma­nente, il eut mieux valu qu’il fût fou­droyé dere­chef à la pre­mière tra­hi­son. Ce qui, au demeu­rant, aurait arrê­té sa car­rière poli­ti­co-admi­nis­tra­tive et sa repro­duc­tion géné­tique très tôt, car ces races idéo­lo­giques-là ça a le diable dans le cul de façon précoce.

Ce genre d’éternels repen­tants – tour­men­tés jus­qu’aux traits du visage – ils adorent ça, ces maso­chistes vicieux – eux qui n’ont de cesse de vou­loir, par tota­li­ta­risme pré­ten­tieux et rébel­lion idéo­lo­gique contre leur lignée, impo­ser leur carence iden­ti­taire et leur cha­ri­té dévoyée aux peuples de sang et de sol. Ceci bien sûr, comme tous les socia­los et les fonc­tion­naires, avec notre pognon, celui que nous, nous avons gagné en bos­sant, pour de bon, dure­ment et honnêtement.

Tiens, je me suis voté un verre, ce soir.

Et un autre, mais avec une pen­sée tout autre, pour Patrick Buisson.

Quand je pense que le décès du vieillard pro­fi­teur socia­lo-euro­péiste, ce fédé­raste, va jus­qu’à occul­ter, même chez CNews, la dis­pa­ri­tion de quel­qu’un – Buisson – qui certes ne fut ma tasse de thé, mais demeu­re­ra à jamais un grand pen­seur de la vraie droite, c’est-à-dire de la France. Camarade de nos cama­rades de la pre­mière heure comme Duprat, Patrick Buisson res­té maur­ras­sien et simul­ta­né­ment gram­sciste, l’homme com­plet à l’intelligence ins­truite conju­guée avec l’action cou­ra­geuse, his­to­rien éru­dit mais enga­gé dans le pré­sent du monde : de quoi se redire, pour la énième fois, que l’in­ver­sion des valeurs à laquelle nous assis­tons et que nous pei­nons à contrer, consti­tue vrai­ment le témoi­gnage d’une fin de cycle, de culture, voire de civilisation.

Pour Buisson : requesciat in pace. Pour l’autre : qu’il aille ad vitam æternam au purgatoire.

Marc-François de Rancon

Il est attes­té que Jean Monnet était agent de la CIA, tan­dis que d’autres fon­da­teurs de l’Europe de Bruxelles, comme Robert Schuman et le belge Paul-Henri Spaak, tien­dront le rôle de simples exé­cu­tants au ser­vice des États-Unis.
Q

Les articles du même auteur

Marc-François de Rancon

2 Commentaires 

  1. La cre­vure cre­vée Delordure m’a réjoui… Je sais que « cé pô bien » reste sa poi­vrote de fille Mairde Lille, pas encore clam­sée celle-là. Dommage, mais qu’ont-ils encore là-haut (Hauts de France!!! hor­reur!) à voter pour cette classe de tarées gau­­cho-éco­­lo-din­­gos ? Vous m’di­rez qu’i­ci en « PACA » (hor­reur!) pas vrai­ment mieux ! La droite macro­narde vote Estronsi, ou Chiotti pour se croire de « droite ». Rien à en tirer. Mais la mort de Patrick Buisson, ça m’a fait un choc, une grande peine, j’a­vais lu son livre « La cause du Peuple » (beau titre !) sur son expé­rience auprès de Sarkozy… Un témoi­gnage his­to­rique au ser­vice d’un escroc. Il reste les inter­ven­tions de l’a­mi Buisson chez TVL. Même si l’on n’est pas tou­jours d’ac­cord avec lui, il aura brillé par ses réflexions pro­fondes. Pour la cause du peuple, adieu vieux camarade !

    Répondre
  2. Magnifique !
    Merci pour ce grand moment de vérité

    Répondre

Envoyer le commentaire

Votre adresse e‑mail ne sera pas publiée. Les champs obli­ga­toires sont indi­qués avec *

Je sou­haite être notifié(e) par mes­sa­ge­rie des nou­veaux com­men­taires publiés sur cet article.