Dans la suite de notre article du 1^er sep­tembre 2024⁽¹⁾, dans lequel nous écri­vions à pro­pos de madame Comyn : « Non, Madame, c’est la Justice fran­çaise qui a tué votre mari », nous écri­vons aujourd’­hui : « Non, Kamilya, c’est la Justice de France qui t’a tuée ».

Kamilya, 7 ans, est fau­chée par un motard sur un pas­sage pié­tons quelques jours à peine après le gen­darme Éric Comyn. Et à peine un mois après le pom­pier Jérémie Boulon, per­cu­té par un chauf­fard sur la Promenade des Anglais.

Jérémie Boulon, mort pour rien	Éric Comyn, mort pour rien

Toutes ces morts sont causées par des délinquants multirécidivistes

Toutes ces morts n’au­raient pas dû avoir lieu si les meur­triers étaient res­tés en pri­son ou expul­sés du ter­ri­toire à la suite de leurs mul­tiples condam­na­tions, comme ils auraient dû l’être. Ces morts à répé­ti­tion sont la consé­quence d’une jus­tice défaillante. Les Français « nor­maux » ne sup­portent plus ces ini­qui­tés et com­prennent peu à peu que l’im­pu­ni­té dont béné­fi­cie une frange bien par­ti­cu­lière de la popu­la­tion est délibérée.

Oui, DÉLIBÉRÉE

Le sys­tème judi­ciaire fran­çais œuvre pour la sub­mer­sion démo­gra­phique, autre­ment dit pour le Grand Remplacement. Rien que le fait d’u­ti­li­ser cette expres­sion vous cata­logue à l’ex­trême droite, alors qu’il s’a­git d’une réa­li­té tan­gible⁽²⁾, payée par toutes ces morts.

Il faut rap­pe­ler ici que le Syndicat de la Magistrature avait appe­lé à ne pas res­pec­ter le résul­tats des élec­tions légis­la­tives si le Rassemblement National arri­vait en tête.

Cette pos­ture par­ti­sane est illé­gale et anti-démo­cra­tique. C’est d’au­tant plus grave que ces fonc­tion­naires sont sen­sés faire appli­quer la loi !

Ces personnes bafouent publiquement leur devoir de réserve

La Direction de l’information légale et admi­nis­tra­tive (atta­ché au Premier ministre) a récem­ment rap­pe­lé (en octobre 2023) :
Le 23 octobre 2023 – Direction de l’information légale et admi­nis­tra­tive (Premier ministre)
Devoirs de réserve, de dis­cré­tion, de neu­tra­li­té et secret pro­fes­sion­nels dans la fonc­tion publique
Vous êtes agent public (fonc­tion­naire ou contrac­tuel), vous êtes sou­mis aux devoirs de réserve et de neu­tra­li­té, à une obli­ga­tion de dis­cré­tion pro­fes­sion­nelle et, dans cer­tains cas, vous êtes tenu au secret pro­fes­sion­nel. Nous vous détal­lons ici en quoi consistent ces dif­fé­rentes obli­ga­tions.

Si ces fonc­tio­naires bafouent ain­si ces direc­tives qui consti­tuent le socle de leur fonc­tion, c’est qu’ils se sentent impu­nis.

C’est d’au­tant plus navrant que le Rassemblement National s’est ali­gné sur tous les grands thèmes de la Bien Pensance : main­tien dans l’Europe de Bruxelles, main­tien dans l’OTAN, sou­tiens à l’Ukraine et à Israël, sanc­tions contre la Russie, ins­crip­tion de l’a­vor­te­ment dans la consti­tu­tion, etc. On ne voit pas bien alors ce qui effraie tant le Syndicat de la Magistrature.

En réa­li­té le Syndicat de la Magistrature joue son rôle dans le théâtre poli­tique de la France : neu­tra­li­ser toute véri­table opposition.

Ce mode de gou­ver­ne­ment ins­tau­ré par Mitterrand, grand lec­teur de Machiavel, est à pré­sent en place en Allemagne :
Au len­de­main d’une per­cée his­to­rique d’Alternative für Deutschland (AfD) aux élec­tions régio­nales en Thuringe et en Saxe, le chan­ce­lier alle­mand a confié ce 2 sep­tembre à Reuters son désir de voir le par­ti de droite radi­cale être exclu de tout futur gou­ver­ne­ment dans ces deux Länder de l’ex-RDA⁽³⁾.

Tous les corps constu­tués prennent leur place dans cette macabre mise en scène qui tue des inno­cents : tous les par­tis poli­tiques, tous les syn­di­cats, les médias notam­ment, les artistes aussi.

Ainsi les infor­ma­tions sur les délin­quants ne sont jamais com­mu­ni­quées. Il suf­fit de les publier pour être cata­lo­gués « Extrême droite ». La presse locale sub­ven­tion­née attri­bue la mort de la petite Kamiliya à l’ab­sence de ralen­tis­seurs à un endroit qua­li­fié de « dan­ge­reux ». Mais le meur­trier s’a­mu­sait à rou­ler en cabrage sur la roue arrière de la puis­sante moto de 600 cm³, de sur­croît à vive allure et à contre-sens, alors que Kamilya tra­ver­sait la rue sur un pas­sage dit « pro­té­gé » ! Qu’aurait fait un ralen­tis­seur ? Pour cou­ron­ner le tout, l’au­teur de ce meurtre est en liber­té, « sous contrôle judi­ciaire »⁽⁴⁾.

Il faudra encore combien de minutes de silence, combien de marches blanches pour mettre fin à ce cauchemar ?