Bruxelles impose son premier ministre à la France
Tout ça pour ça ! Tout ce feuilleton estival pour en arriver là ! Ainsi le prochain ou la prochaine locataire de l’Hôtel Matignon ne sera ni Lucie Castets, malgré son va-tout(1), ni Bernard Cazeneuve , ni Xavier Bertrand, ni Ségolène Royale, ni tous ceux qui en rêvaient. Tranqillement Bruxelles attendait l’essoufflement du carrousel. Après plus de 50 jours de vacance (sans « s »), record de la IVe République battu, Macron n’a d’autre choix que de retenir le pion téléguidé par Bruxelles : Michel Barnier.
Mais au fait, Michel Barnier, c’est qui ?
À 73 ans il a consacré toute sa vie à la politique : député (en 1978 il est le benjamin de l’Assemblée nationale), conseiller général, sénateur, ministre. Carrière envieuse. Mais c’est à Bruxelles qu’il gagnera le plus d’argent. Bruxelles est réputé pour bien payer ses sbires. C’est là que Michel Barnier déroulera la plus grande partie de sa carrière d’apparatchik. Il y a réussi car il est souvent considéré comme l’homme politique français le mieux payé. Il est vrai, que Bruxelles, ça paie bien.
Ministre de l’Environnement entre 1993 et 1995, avec Édouard Balladur comme Premier ministre de François Mitterrand, il sera ensuite l’un des ministres les plus proches de… Jacques Chirac, ministre délégué aux Affaires européennes dans le gouvernement d’Alain Juppé entre 1995 et 1997, puis ministre des Affaires étrangères entre 2004 et 2005. Qui s’en souvient ?
Après une éclipse à Bruxelles, il redevient ministre, de l’Agriculture et de la Pêche (2007−2009) de Nicolas Sarkozy cette fois-ci.
Quand il n’est pas à Paris, il est à Bruxelles.
Les viticulteurs de Provence se souviennent bien de ce politicien insipide et carriériste. Celui-ci ne s’oppose pas à Bruxelles qui propose d’élaborer du vin rosé en mélangeant du vin rouge et du vin blanc(2), alors qu’en France, il est formellement interdit de mélanger du vin rouge avec du vin blanc pour produire du vin rosé (mis à part le Champagne rosé).
Devant le tollé des viticulteurs provençaux, notamment, il dira : « Que voulez-vous… Je n’y peux rien… C’est une décision européenne…» Le ministre de l’Agriculture français se soumettait déjà en 2009, aux lobbies bruxellois.
La grogne de toute la France contre cette insulte à sa culture fera revenir le ministre de l’Agriculture qui abandonnera ce projet.
Voilà ce que nous retenons ici de Michel Barnier :
Prêt à mettre de l’eau dans son vin pour monter au pinacle.
L’Europe de Bruxelles saura gré de ses efforts et Michel Barnier déroulera une longue carrière technocratique à Bruxelles, où il sera deux fois commissaire européen. En 2014 il se présente pour être président de la Commission européenne, mais le Luxembourgeois Jean-Claude Junker, ivrogne et complice des grandes multinationales, l’emportera devant le petit Français. Ursula von der Leyen trouve ici une excellente opportunité de caser un familier à Matignon.
Michel Barnier n’a jamais fait de vagues. Il n’en fera pas. La question est : comment affrontera-t-il la tempête qui gronde ?
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Lire dans nos colonnes : Lucie Castets balance son joker du 12 août 2024
En acceptant un projet européen autorisant de mélanger blanc et rouge, le ministre de l’Agriculture s’est mis en difficulté pour sa campagne des européennes. [source]
Les nouvelles règles œnologiques devaient être adoptées par l’Union européenne à la fin du mois d’avril 2009. Mais la décision est reportée au 19 juin 2009, dans l’attente d’un avis de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC). L’OMC doit dire si le mélange de vin rouge et de vin blanc — une pratique qui a déjà cours en Australie et en Afrique du Sud — est conforme avec ses règles. Elle a repoussé son verdict jusqu’en juin, à la demande de certains de ses membres dont les États-Unis, a expliqué un porte-parole de la Commission européenne.[source]
En acceptant un projet européen autorisant de mélanger blanc et rouge, le ministre de l’Agriculture s’est mis en difficulté pour sa campagne des européennes. [source]
Que vous dire Kameraden ? On ne pouvait qu’avoir pire ! Car il n’y a rien à espérer de la macronie et des votes issus de la dissolution macronique. Une extrême-fausse-droite, décors pour théâtre démocrasseux, faux espoir sous faux drapeau, face à tout ce que le Système a de plus pervers ou pourri… de LR (Les Renégats) à NFP front cocu-bis, LFist-fucking, coco en béchamel, écolo-dingos électriques, centristes trouduculistes, et macronnards réunis barragistes du CAC40.
Que faire ?
Choper Barnier solidement ligoté au supplice de l’entonnoir, à ingurgiter dix litres de rosé merde-in-UE ? bah, nous ne sommes pas des sauvages, il y en a tant et tant qui méritent plus, même une seule balle… On lui demandera au Barnier ce qu’il compte faire pour casser la décision de la commission d’UE d’interdire les « moteurs thermiques » à 2035 ! Une commission de non-élus qui décide de nos vies, nos façons de vivre, impose ses dictats quoi qu’il en coûte, selon la volonté d’une élite auto-proclamée. J’en dirai pas plus pour pas attirer d’ennuis à ce sympathique blog, ou me trouver devant la XVIIème chambre liberticide… Depuis l’instauration du Permis de Conduire Citoyen, je fais gaffe à mes douze points. L’inconduite suprême étant de critiquer ceux que l’on n’a pas le droit de critiquer sans finir gazaouité… Du coup ça calme !
Vous faites bien de rappeler cet épisode sur le mélange vin rouge – vin blanc que le ministre Barnier avait approuvé dans un premier temps avant de se rétracter.
On comprend pourquoi il a fait une belle carrière politique, notamment à Bruxelles.