Nous écri­vions le 20 jan­vier 2025 « Nous vivons en direct un bas­cu­le­ment his­to­rique », et nous ter­mi­nions notre édi­to­rial par ces mots :

Aujourd’hui assu­ré­ment, nous entrons, non seule­ment dans des « années déci­sives », mais dans des « semaines déci­sives », voire des « jour­nées déci­sives ».

Nouvelle date historique ce vendredi 28 février 2025 après celle du 25 janvier. Tout va très vite.

Venu benoi­te­ment signer à la Maison Blanche un accord sur les terres rares que l’Ukraine n’a plus, Zelinsky est tom­bé dans une embus­cade des pré­sident et vice-pré­sident amé­ri­cains. La pla­nète entière a assis­té en direct à la vive alter­ca­tion entre Trump, Vance et Zelinsky :

Tous les médias de la pla­nète ont relayé cet échange, y com­pris les médias sub­ven­tion­nés fran­çais car ils ne peuvent plus conte­nir la tempête.

La fin de cet échange est cepen­dant moins média­ti­sée. Zelinsky, com­plè­te­ment décon­te­nan­cé, s’ac­croche à ses fon­da­men­taux d’une totale vacui­té : démo­cra­tie, liber­té.

Zelensky a débu­té sa ren­contre avec Trump en s’en pre­nant à Poutine, en par­lant de liber­té et de démo­cra­tie et, bien sûr, en deman­dant plus d’armes.

Ah ! Ah ! Ah !
Le put­schiste (putsch our­di par la CIA),
• illé­gi­time (il s’ap­puie sur la loi mar­tiale pour pro­lon­ger son man­dat),
• cor­rom­pu jus­qu’à la moelle (voir les Panama Papers et les détour­ne­ments par mil­liards des aides amé­ri­caine et euro­péenne),
• géno­ci­daire (il rafle son peuple dans la rue pour l’en­voyer au front et se faire mas­sa­crer),
• néo-nazi (il appuie son pou­voir sur des milices expli­ci­te­ment nazies),
• bar­bare (il a inter­dit l’Église ortho­doxe mul­ti-sécu­laire),
• anti-démo­crate (il a inter­dit les par­tis d’op­po­si­tion),
en appelle à… tenez vous bien… son com­bat pour la démo­cra­tie et la liber­té !
Tout le monde rirait s’il n’y avait pas 800 000 morts.

La parole de Zelinsky ne vaut pas un kopeck

Avec Zelinsky, c’est tout un sys­tème qui s’ef­fondre. Il entraî­ne­ra beau­coup de monde dans la cuvette :

L’oligarchie et ses algua­zils⁽¹⁾ — et le pre­mier d’entre eux, Jacques Attali — n’ac­ceptent pas ce bas­cu­le­ment his­to­rique et lancent des rap­pels à l’Ordre :

Vous l’a­vez bien com­pris : le sata­niste Attali s’ex­prime en nov­langue.
« Les États-Unis sont en train de deve­nir une dic­ta­ture ». Comprendre : « Les États-Unis se libèrent du joug de l’o­li­gar­chie », com­mu­né­ment appe­lée l’État Profond.
« La liber­té éco­no­mique qui ne pro­fite qu’aux plus riches ». Inversion accu­sa­toire habi­tuelle : « Nous per­dons notre domi­na­tion qui nous a per­mis de nous enri­chir sans limite ».
« La liber­té de parole éco­no­mique qui ne pro­fite qu’à ceux qui ont les moyens de dif­fa­mer ». Toujours l’in­ver­sion accu­sa­toire : « Nous per­dons le contrôle abso­lu des médias ». De dif­fa­ma­teurs, les amis d’Attali deviennent dif­fa­més, et bien sûr ne le sup­portent pas.
« L’Europe devra res­ter le bas­tion de la vraie liber­té ». Comprendre : « L’Europe devra res­ter le bas­tion de notre dic­ta­ture. » Du reste les amis d’Attali s’y emploient acti­ve­ment en met­tant en place une cen­sure totale de tous les médias avec l’ap­pui de la tech­no­cra­tie européenne.

Jacques Attali est aus­si peu cré­dible que son homme de lige Zelinsky, tout comme son autre homme de lige actuel­le­ment en place à l’Élysée. « L’Europe, bas­tion retran­ché de la liber­té » ? La bonne blague ! L’Europe — de Bruxelles, et d’Attali — aujourd’­hui, c’est :
• une cen­sure ins­ti­tu­tion­na­li­sée,
• l’emprisonnement des oppo­sants,
• l’in­ter­ven­tion dans toutes les élec­tions,
• la guerre,
• la fabri­ca­tion de la haine,
• la cor­rup­tion,
• l’im­mi­gra­tion mas­sive afin de bri­ser les cultures tra­di­tion­nelles,
• l’im­po­si­tion de l’i­déo­lo­gie woke,
etc.

Tout ce qu’il se passe actuel­le­ment sous nos yeux — si tant est que nous les gar­dions ouverts — démontre que nous avons vécu jus­qu’à pré­sent dans l’empire du men­songe, et que celui-ci s’ef­fondre. L’oligarchie affai­blie aux États-Unis a fait de l’Europe son point de repli et y déploie avec vigueur son nou­veau⁽²⁾ discours :

afin que nous soyons à jamais cou­pés de la Vérité.

« Il existe une chose plus puis­sante que toutes les armées du monde, c’est une idée dont l’heure est venue » (attri­bué à Victor Hugo).

Complément du 7 mars 2025 : Jacques Attali, l’homme qui parle à l’o­reille de tous nos pré­si­dents, est en pleine panique, et ne se contrôle plus. Il a recours aux plus grosses ficelles de la mani­pu­la­tion et en vient à com­pa­rer Trump à… Hitler !