
Rassurez vous, le contrat des cent Rafale n’est que du vent !
Nous vous avons éclairés sur la mise en scène tragi-comique de la signature par Belzébuth et Docteur Folamour d’un contrat mirifique de vente par la France à l’Ukraine — pardon ! d’une intention de vente — de 100 avions Rafale(1).
Ces avions ne seront jamais livrés, ni même fabriqués
Aux problèmes déjà évoqués dans notre article, ajoutons :
• Belzébuth et Docteur Folamour sont tous les deux sur un siège éjectable. Aucun des deux ne sera au Pouvoir d’ici quelques mois.

Nos deux guignols signent donc une intention que ni l’un ni l’autre ne sera en mesure de poursuivre.
• Toute la presse à l’unanimité — y compris la presse subventionnée — s’interroge sur le financement d’un tel projet. Les deux pays sont ruinés. L’Ukraine ne pourra pas acheter ces avions, et la France ne pourra pas les payer à Dassault Aviation pour les offrir à l’Ukraine.
• Même si l’intention de vente était confirmée, Dassault Aviation ne pourrait pas les produire. Dassault Aviation produit actuellement 25 Rafale par an. L’entreprise a déjà 233 commandes en attente (Inde, Émirats, Indonésie, etc.). Les pilotes français eux-mêmes attendent encore une cinquantaine de Rafale promis à l’Armée de l’Air. Livrer 100 Rafale à l’Ukraine sur 10 ans signifie une production supplémentaire de 10 avions par an — impossible sans augmenter drastiquement les cadences ou délocaliser une partie de la production. D’ailleurs, Zelensky l’a laissé entendre : il veut une « coproduction des éléments du chasseur en Ukraine », ce qui ne sera jamais accepté par Dassault Aviation.
• Du reste Dassault Aviation adopte une posture de prudence et de discrétion à l’égard de ce contrat. C’est bien que l’entreprise elle-même n’y croit pas.
• S’il s’agissait d’un réel contrat, le consortium militaro-industriel américain ne l’aurait jamais accepté. Ce consortium est impitoyable. Il a fait annuler plusieurs gros contrats signés par la France(2). Cette fois-ci les États-Unis n’ont pas réagi car ils ont bien compris qu’il ne s’agit là que d’une mise en scène comme on le voit ci-dessous :
Alors pourquoi cette mise en scène ?
• Macron a été mis en place par l’oligarchie mondialiste pour qu’il enclenche la guerre contre la Russie. Tout est bon pour nous y préparer en attisant un climat de guerre.
• Il veut nous montrer — En Même Temps que l’effort financier qu’il nous prépare — que la guerre a du bon et qu’elle rapportera de l’argent.
• En Même Temps, il fait diversion. La situation est catastrophique en France : crise gouvernementale profonde, déficits abyssaux, violence omniprésente. Il invente alors un contrat mirifique avec son ami Zelensky.
• Macron nargue les États-Unis. Pour l’instant ceux-ci ne réagissent pas car ils ont bien compris qu’il ne s’agissait là que d’une gaminerie.
• Mais Zelensky nargue aussi les États-Unis. Ceux-ci ont révélé un mécanisme de corruption qui touche le Pouvoir ukrainien au plus haut niveau pour des sommes gigantesques. « Corruption en Ukraine : Tout le monde sait, Washington veut en finir ! »(3).
Il est temps d’en finir avec
« la diplomatie des papouilles ».
Bonus : Rions un peu avec le dessinateur Deligne :
Lire : Belzebuth et Folamour signent l’apocalypse pour une rafale de Rafale du 18 novembre 2025
Liste de quelques contrat d’armement que les États-Unis ont fait casser :
| Contrat | Description | Rôle des États-Unis | Année d’annulation | Conséquences pour la France |
| Vente de 2 porte-hélicoptères Mistral à la Russie | Contrat de 1,2 milliard d’euros signé en 2011 pour deux navires de classe Mistral, premiers achats majeurs d’armement occidental par Moscou depuis la fin de l’URSS. Les navires étaient en construction chez DCNS (aujourd’hui Naval Group). »} »>Contrat de 1,2 milliard d’euros signé en 2011 pour deux navires de classe Mistral, premiers achats majeurs d’armement occidental par Moscou depuis la fin de l’URSS. Les navires étaient en construction chez DCNS (aujourd’hui Naval Group). | Pressions intenses de Washington (via le Département d’État et le Congrès) après l’annexion de la Crimée en 2014, qualifiant la vente de \\\\« risque pour la sécurité européenne\\\\ ». Les USA ont menacé de sanctions et poussé l’UE à un embargo sur les armes à la Russie, forçant Paris à céder malgré les objections initiales de François Hollande. »} »>Pressions intenses de Washington (via le Département d’État et le Congrès) après l’annexion de la Crimée en 2014, qualifiant la vente de « risque pour la sécurité européenne ». Les USA ont menacé de sanctions et poussé l’UE à un embargo sur les armes à la Russie, forçant Paris à céder malgré les objections initiales de François Hollande. | 2015 (livraison suspendue en 2014, annulation finale en 2015) »} »>2015 (livraison suspendue en 2014, annulation finale en 2015) | Remboursement de 1,2 milliard d’euros à la Russie (sans pénalités supplémentaires). Les navires ont été revendus à l’Égypte pour 950 millions d’euros, mais avec une perte nette estimée à 200–300 millions d’euros et un impact sur l’emploi (environ 1 000 postes). Cela a terni l’image de la France comme partenaire fiable. »} »>Remboursement de 1,2 milliard d’euros à la Russie (sans pénalités supplémentaires). Les navires ont été revendus à l’Égypte pour 950 millions d’euros, mais avec une perte nette estimée à 200–300 millions d’euros et un impact sur l’emploi (environ 1 000 postes). Cela a terni l’image de la France comme partenaire fiable. |
| Vente de 12 sous-marins Barracuda à l’Australie | « Contrat du siècle » de 50–66 milliards d’euros (dont 8 milliards pour la France) signé en 2016 avec Naval Group pour des sous-marins diesel-électriques de classe Attack, basés sur le design français Suffren. | Initiative AUKUS (septembre 2021) entre les USA, le Royaume-Uni et l’Australie, offrant des sous-marins nucléaires américains plus avancés. Washington a activement promu cette alternative pour contrer la Chine en Indo-Pacifique, ignorant les consultations avec Paris et provoquant une crise diplomatique (rappel d’ambassadeurs français). | 2021 | Perte massive de revenus et d’emplois (jusqu’à 2 000 postes impactés). La France a obtenu une indemnisation partielle (environ 500 millions d’euros via des accords bilatéraux), mais cela a renforcé les tensions transatlantiques et mis en lumière la vulnérabilité des contrats européens face à l’hégémonie US. |
| Export de composants pour satellites Pléiades vers les Émirats arabes unis | Contrat impliquant Thales et Airbus pour des satellites espions optiques (Pléiades), incluant des composants électroniques et logiciels sensibles d’origine américaine. »} »>Contrat impliquant Thales et Airbus pour des satellites espions optiques (Pléiades), incluant des composants électroniques et logiciels sensibles d’origine américaine. | Blocage via les réglementations ITAR (International Traffic in Arms Regulations) en 2013 : les USA ont refusé les licences d’export pour les technologies US intégrées, craignant leur utilisation dans des conflits régionaux (Yémen). Cela a gelé la réexportation, malgré un accord franco-émirati. »} »>Blocage via les réglementations ITAR (International Traffic in Arms Regulations) en 2013 : les USA ont refusé les licences d’export pour les technologies US intégrées, craignant leur utilisation dans des conflits régionaux (Yémen). Cela a gelé la réexportation, malgré un accord franco-émirati. | 2013 | Retard majeur dans la livraison, pertes financières estimées à plusieurs dizaines de millions d’euros. Le contrat a été partiellement sauvé via des adaptations, mais cela illustre comment les USA contrôlent indirectement les chaînes d’approvisionnement françaises. »} »>Retard majeur dans la livraison, pertes financières estimées à plusieurs dizaines de millions d’euros. Le contrat a été partiellement sauvé via des adaptations, mais cela illustre comment les USA contrôlent indirectement les chaînes d’approvisionnement françaises. |
| Réexport de F‑16 modernisés vers l’Égypte | Vente par la France de 24 F‑16 usagés (d’origine US) modernisés pour l’Égypte, incluant des upgrades avioniques et missiles. | Restrictions ITAR en 2015 : les USA ont initialement bloqué les composants sensibles (radars, systèmes de guidage), invoquant des préoccupations sur la stabilité régionale post-Printemps arabe. Les licences ont été accordées tardivement après négociations, liées à la lutte antiterroriste. | 2015 (blocage temporaire, résolution partielle) | Retards de plusieurs mois, coûts additionnels pour adaptations. Bien que non pleinement annulé, cela a réduit la valeur du contrat (estimé à 1 milliard d’euros) et forcé la France à des concessions diplomatiques. |



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