J.O.: cérémonie « d’ouverture »… Vraiment ?
Maintenant que nous sommes entrés dans le vif du sujet, que les épreuves sportives ont bien commencé, j’aimerais revenir, à froid, sur les polémiques créées par cette cérémonie d’ouverture, historiquement originale. À plus d’un point.
L’idée de la présenter au-dehors de l’enceinte fermée et sanctuarisée d’un stade est quand même un apport très intéressant, donnant la possibilité à un nombre nettement supérieur de visiteurs hors caste, hors élite, (mais tout de même munie d’un QRCode !) de pouvoir admirer le spectacle.
Les équipes, défilant sur des bateaux, étaient bien plus visibles sur cette longue distance de quais parisiens, permettant une communion, un contact, et une vision beaucoup plus précis avec le public massé en nombre sur les tribunes installées en bord de scène et de Seine. On passera simplement sur la bourde du CIO, traitant la Corée du Sud de république populaire… La délégation française gagnant le pompon haut la main à l’applaudimètre, chauvinisme sportif oblige, preuve d’un nationalisme étroit toujours ancré dans l’inconscient collectif comme aurait dit Carl Gustav Jung, ce qui a dû profondément déplaire aux organisateurs, tant officiels que scéniques. Et qui fait ce matin vomir de haine l’élu insoumis Arnaud Saint Martin, mais c’est de bonne guerre.
Les rituels olympiques furent maitrisés, du lever des couleurs d’un drapeau hissé à l’envers, à l’hymne, et bien sûr à l’allumage de la flamme après des derniers relais, espérés et attendus, même si l’ordre restait inconnu. Zidane, Nadal, Lewis, Comaneci, Williams, Manaudou et les autres, tous immenses champions ayant brillé à leur époque sur ces jeux. Vint le dernier relais porté par les géants Perec et Riner, ayant tous deux reçu la flamme du valeureux Charles Coste, plus vieux médaillé olympique français qu’on a laissé seul sous la pluie alors qu’un Tony Estanguet bénéficiait d’une soubrette préposée au parapluie ! Je n’ai pas pu m’empêcher alors de penser, malheureusement, au message subliminal du film « Intouchables » : une société européenne qui se meurt en fauteuil roulant, remplacée par cette « créolisation » tant souhaitée par Mélenchon. L’avenir dira ce qu’il en est…
Céline Dion, guérie pour l’occasion d’un weekend, à coup de millions d’euros, de sa maladie du corps raide (la même que Strauss Kahn ?) conclut la soirée en assénant quand même un magnifique « Hymne à l’amour » depuis le deuxième étage de la Dame de fer.
Le spectacle, « annexe » en soi, laisse pour autant beaucoup à redire, malgré quelques beaux effets. Tout avait bien commencé pourtant, avec ces feux de Bengale tricolores servant de portail d’entrée aux bateaux des équipes, au son d’un accordéon qui fut naguère un des symboles de ce Paris tant abhorré par les « créateurs » actuels.
La prestation très attendue de Lady Gaga, grimée en Zizi Jeanmaire pour l’occasion, toute de truc en plumes roses vêtue, fut, parait-il… enregistrée à l’avance par peur de la pluie et intégrée au reportage télé… Magie de ce que l’on veut nous faire prendre pour du « direct ». Quand on vous dit qu’il faut se méfier le la TV…
Les danseuses du Moulin Rouge, sorties de leur cadre habituel, avaient bien du mal à ajuster leur chorégraphie, et le French Cancan manquait sérieusement de coordination… l’absence d’ailes au Moulin pendant plusieurs semaines peut-être ?
Une petite intrusion nocturne dans le musée du Louvre, d’où les personnages des tableaux s’étaient échappés pour se retrouver dans la scène, Joconde comprise. Faut-il y voir la volonté de jeter l’art classique européen au profit d’un art « nouveau », dont on découvrira la subtilité plus tard ?
La « déconstruction » voulue par les organisateurs commence à prendre couleur, mais on n’a pas encore tout vu.
Révolution ! Celle de 1830 d’abord, peu importe la chronologie. Une reconstitution de « La liberté guidant le peuple ». Puis bien sûr l’iconique, celle de 1789. Ce sont les murs de la Conciergerie qui sont ainsi éclaboussés d’un sang pyrotechnique qui semble dégouliner des façades de l’ancienne prison du Parlement de Paris, alors qu’aux fenêtres, apparaît une Marie-Antoinette décapitée, tenant sa tête entre ses mains, symbole jouissif de la fin sanglante d’un ordre ancien que chérissent les actuels admirateurs d’un Robespierre ou d’un Saint-Just. Morbidité, violence, le nouveau credo woke monte en puissance sur les quais de Paris, pas révoltés pour deux sous.
La Bibliothèque nationale, elle, aux yeux des wokistes, ne comprend bien sûr que des ouvrages classiques mais sulfureux à leur époque : la philosophie LGBT est là magnifiée par les trois visiteurs, s’engouffrant ensemble dans un appartement parisien pour visiblement y passer la soirée en « trouple ». Même la Patrouille de France, qui passe à ce moment dans le ciel de la capitale, se pare de rose pour y tracer un monumental cœur. La soprano Axelle Saint Cirel est alors dévoilée sur le toit du Grand Palais, entonnant la Marseillaise, agrippée à un mât où flotte le drapeau tricolore. Belle image, belle prestation vocale, mais qui ne fera pas oublier celle de Jessie Norman en… 1989 !
Vint alors l’hommage à dix femmes françaises, d’Olympe de Gouges (qui a rejoint Marie-Antoinette sur l’échafaud, mais qui n’eut pas droit à la même représentation sanguinolente) à Gisèle Halimi, l’avocate de la cause des femmes. Il paraît que la statue de Simone de Beauvoir est restée dans la Seine… Elle ressortira peut-être à Billancourt, il ne faut pas désespérer !
On peut passer rapidement sur les prestations de breakdance et de rap qui ont suivi, celles-ci n’ayant aucun intérêt artistique, mais servant probablement à meubler l’intervalle entre les groupes de bateaux. On peut passer également sur Aya Nakamura bredouillant et mixant Aznavour et Djadja, tout en humiliant la Garde nationale.
Vint alors le « clou » du spectacle sur la passerelle Debilly, avec un hommage à la mode française et un défilé de « créateurs » semblant avoir été mis là pour confirmer ce que la majorité des Français pense de ces costumes que personne, au grand jamais ne portera.
Ces top-models de carnaval furent vite remplacés par tout un assortiment d’invertis des deux bords, drag-queens ridicules et pathétiques. Toute cette faune voyant son rimmel couler sous la pluie qui, bien que salutaire, n’arrive pas à laver toute cette misérable bouillie difforme et colorée. Cette faune asexuée prenant des poses et des positions dans un concours obscène qui ne ravit en fait que les bobos parisiens sortis de leur Marais. Certains y devinèrent la « Cène » de Léonard de Vinci, d’autres, « Le festin des Dieux » de Jan van Biljert, ce que revendique d’ailleurs d’une manière un peu craintive le « créateur » Thomas Jolly. D’un côté, les catholiques sont choqués, on le serait à moins, bien que les évêques de France furent pour le moins compréhensifs, reconnaissant que… « La cérémonie d’ouverture proposée par le COJOP a offert hier soir au monde entier de merveilleux moments de beauté, d’allégresse, riches en émotions et universellement salués. » Toujours tendre l’autre joue… D’autres religions de paix et d’amour, ne se seraient sûrement pas laisser insulter de la sorte sans une réaction un peu plus violente. Mais là, il aurait fallu prendre des risques, et le courage n’est pas du genre de la maison. On n’est Charlie que pendant un court moment.
D’un autre côté, si l’on désirait célébrer un côté festif sous le signe d’un banquet des dieux sur l’Olympe (et oui… il fallait bien une référence…) sous la présidence d’Apollon icône de la beauté, nul n’était besoin d’y mêler grossièreté et vulgarité, en affichant un Dionysos Grand Schtroumpf adipeux, pitoyable et pathétique.
Bref un tableau qui fit l’unanimité contre lui dans presque tous les pays du monde, certains ayant même censuré la séquence !!! Même à la TV algérienne, on s’est indigné… c’est dire. Les admirateurs, eux, invoquent l’esprit d’ouverture, la tolérance.
Mais l’ouverture à quoi ?
Uniquement à leur petit monde, frustré de ne pas être mis en avant dans toutes les circonstances. On montre des pantins colorés, des barbus maquillés, des « hommes » en résilles, assumant une « fierté » fortement déplacée. La seule fierté en vérité étant de montrer au monde leur esprit refoulé. Tous les homosexuels ne rentrant heureusement pas dans cette catégorie, la plupart vivant leur sexualité discrètement, comme tout un chacun, respectant la société qui les accepte sans demander une « ouverture » sur leurs vies intimes.
Quant à la tolérance, au début du XXe, Paul Claudel avait déclaré qu’il y avait « des maisons pour ça ». Ces maisons, comme l’écrivain, ont disparu depuis longtemps, et la tolérance avec elle. Car ceux qui nous parlent de tolérance, ne l’appliquent en fait hypocritement qu’à eux seuls. Pousseraient-ils la tolérance, à mettre en valeur un ᛋᛋ, ou un toréro, pour reprendre des exemples choisis par Renaud dans sa « Miss Maggie » ?
Je passe sur l’hymne des bobos à bisounours « Imagine », qui comme l’a franchement déclaré Daphné Bûrki (pas encore Burqa mais ça viendra), reste un hymne anti-paternaliste, anti-national, anti-religieux, anti-tout ! Il célèbre bien tout ce que cette faune adore.
On nous avait prévenus : cette cérémonie d’ouverture serait déstructurante, déconstructrice
On ne croyait pas qu’elle irait si loin. Aujourd’hui, nombre de nos compatriotes ont honte du spectacle montré par Macron et sa clique de dégénérés au monde entier. Ce n’était pas du tout rassembleur comme cela aurait dû être, comme l’ont été toutes les cérémonies d’ouverture des jeux des dernières olympiades, auxquelles on n’a pu reprocher que des ressentis esthétiques personnels, mais au contraire un hymne à l’idéologie LGBT, glauque et woke. Ne manquaient que les zoophiles et les pédophiles (encore que, en cherchant bien…) à cet hymne qui a ravi la faune invertie du parisianisme bobo. En faire une tribune à partir du plus grand événement sportif mondial restera à jamais une tâche indélébile sur la tunique de nos gouvernants.
Patrice Lemaître
Cela aurait pu être si beau…
J’ai ressenti un malaise en voyant certains tableaux.
Où se trouve l’esprit sportif Olympique dans tout ça ??
Je n’ai rien contre les personnes « différentes » mais là, franchement trop, c’est trop.
La pluie s’étant invitée au spectacle, faut-il y voir (peut-être??) les larmes de nos anciens devant la décadence de notre pays.
Selon les paroles de madame Hidalgo (je suis très fière de l’audace et de la liberté de ton qu’il y a eu pour montrer la beauté de la diversité)
En ce qui me concerne, je suis attristée. Cette France n’est plus ma France.
Un spectacle fait pour être vu sur grand écran. Sur place aucun spectateur du bord de scène n’y a vu quoi que ce soit. Imaginez-vous assis sur un gradin d’où vous n’avez aucune chance de voir ce qui se passe sur la passerelle, etc. etc. sans un écran tout proche. Des scénettes par-ci par-là sans continuité, invisibles des spectateurs dûment arrosés ! Ça c’est juste « technique », un machin audio-visuel de bout en bout, avec des scènes enregistrées, bref un montage. Tout ça pour ça ? Sur le fond et la symbolique, tout le mal qu’il fallait en dire l’a été, une cérémonie « satanique » certes, mais QUI ? se cache derrière le masque du démon ?
28 juillet – JO Paris 2024, cérémonie d’ouverture : belle réussite ou ingénierie perverse ?!
Jean-Dominique Michel
https://www.youtube.com/watch?v=Kd3a0gaEVBk
Normalement, c’était les échantillons des spectacles, de cabaret et du franche kankan … Faute de névrosé(e)s et pour amortir les frais généraux de soins psychiatriques, les droits ont été bradés au CIO et à la mémé-rie de Paris !