Christine est pardonnée

par | 4 décembre 2023 | 16 Commentaires 

Luc raconte com­ment une femme à la belle che­ve­lure montre sa joie à Jésus (Luc 7.36 à 50). La Magdalène a eu un rôle extrê­me­ment impor­tant lors de la nais­sance du christianisme.

Marie-Madeleine ne demande pas par­don à Jésus et Jésus ne lui dit pas : « Je te par­donne tes péchés ». Non il dit : « Ses péchés sont par­don­nés » et c’est pour cela qu’elle a mon­tré beau­coup d’amour.

Ainsi, lorsque notre femme ren­contre Jésus, elle a déjà été libé­rée de ce qui lui pour­ris­sait la vie. Nous ne savons rien de cette libé­ra­tion. Comment s’est-elle pro­duite ? Mystère. L’Évangile ne décrit que la consé­quence de cette déli­vrance : son geste d’amour envers Jésus [source].

Marie-Madeleine Jésus Pardon

Pour quelle rai­son, Christine Deviers-Joncour me fait pen­ser à la Marie-Madeleine de l’Évangile ? 

Rappel : Alfred Sirven, alors numé­ro deux d’Elf, recrute en 1991 Christine Deviers-Joncour qui est la maî­tresse de Roland Dumas, alors ministre des Affaires étran­gères. Il lui four­nit un salaire de 11 000 francs par mois(1)., une carte American Express, qu’elle peut uti­li­ser sans comp­ter. Celle-ci doit alors convaincre le ministre d’accepter le contrat de vente de 6 fré­gates à Taïwan. Elle n’y est pas par­ve­nue, mais Sirven lui verse tout de même 45 mil­lions de francs3. Le contrat est fina­le­ment signé de par la déci­sion de François Mitterrand.
Christine Deviers-Joncour est condam­née à trois ans de pri­son, dont 18 mois avec sur­sis, et 1,5 mil­lion de francs d’a­mende pour « recel d’a­bus de biens sociaux ». Dumas, lui, est relaxé. En 1997, Christine Deviers-Joncour est incar­cé­rée pro­vi­soi­re­ment pen­dant cinq mois et demi à la pri­son de Fleury-Mérogis (2).

Le par­cours de Christine Deviers-Joncour fait qu’elle fut témoin de bien des tur­pi­tudes de nos diri­geants. Elle en a pro­fi­té, certes, et puis elle a payé. Ce qui n’est pas le cas des poli­ti­ciens, qui échappent tou­jours à la pri­son, quoi qu’ils fassent. Aujourd’hui Christine Deviers-Joncour, éclai­rée par la rédemp­tion, a le cran de dévoi­ler ces igno­mi­nies, ce que ne feraient pas bien d’autres personnes.

Elle aborde dans l’en­tre­tien vidéo ci-des­sous trois sujets sen­sibles et majeurs :
• la guerre entre l’OTAN et la Russie par Ukraine inter­po­sée,
• la guerre entre Israël et les Palestiniens,
• la Bête de l’Événement.

Ses pro­pos sont pleins de per­ti­nence, de cou­rage et d’hu­ma­ni­té. Il convient de l’é­cou­ter mal­gré la mau­vaise qua­li­té du son :

[source]

Transcription :
Je vou­drais essayer de ne pas prendre par­ti non plus. Vous savez aujourd’­hui, c’est dif­fi­cile.
J’ai tou­jours enten­du dire quand j’é­tais… dans le milieu, que la France était la ban­lieue d’Israël. Donc ça me fait peur. Ça va ? OK.
Vous avez vu que tout le monde arabe se sou­lève contre Israël. OK. C’est pas bon pour nous. Et l’Amérique pour­ra rien faire. OK. Donc…
J’aime pas par­ler de guerre.

Vous savez, je me suis beau­coup impli­quée en 2014 dans le Donbass. Je pou­vais pas don­ner d’argent. Mais j’ai fait des illus­tra­tions qu’on avait emme­nées à Genève. [ … ] Je voyais, je voyais ce Donbass se faire mas­sa­crer. Les enfants dans les cours d’é­coles, et tout, et per­sonne bou­geait. En Europe, en France, rien ! J’avais un ami dépu­té, j’ai dit « Mais vas‑y, avec un groupe allez là-bas, c’est pas pos­sible ! ». Et on prie. On était toute une bande à tra­vailler pour le Donbass, à essayer d’ai­der comme on pou­vait, sou­te­nir. Et on disait : « Qu’est-ce que Poutine attend ? » Et après on a com­pris. Il a atten­du 2022 parce qu’il savait qu’il aurait des sanc­tions. Il savait qu’il fal­lait qu’il s’or­ga­nise. Il savait que l’ar­me­ment, il fal­lait y aller. Il savait que c’é­tait une guerre OTAN-Russie. Voilà. C’était une guerre proxy, l’Ukraine. Ils en ont rien à foutre de l’Ukraine. Rien ! Mais par contre il y a des morts. Alors qu’est-ce que vous voulez ?

Parlons pas de la Palestine : J’en par­lais à ma voi­sine. La Palestine, moi ça fait des années que j’en­tends, et puis vous aus­si. La Palestine avait un grand pays et, petit à petit, elle se retrou­vait dans une bande de 45 km sur 10, avec des grilles : une pri­son à ciel ouvert. Écoutez, vous trou­vez ça nor­mal ? Franchement, on trouve ça nor­mal ? Moi je com­prends qu’il faut se battre ; alors je veux pas par­ler du Hamas, je veux pas me mêler de ça et puis je ne suis pas équi­pée, je suis pas géo­po­li­ti­cienne. Mais tout ce que je vou­drais, c’est que la Palestine retrouve ses terres. Voilà.

Et la Bête, vous savez, on le dit depuis long­temps. Vous savez quand vous atta­quez une bête féroce, elle se laisse pas tuer comme ça. [ … ] Je pense que nous devons tous être très cos­tauds et solides. Ce sont les der­niers grands coups. Mais ça va être très dur. Mais la bête est en train de mou­rir.
La Bête de l’Événement dont par­lait Macron, ce sont les sata­nistes. Je vais le dire : sio­nistes, sata­nistes. C’est pas les musul­mans, c’est pas les vrais juifs, sémites. C’est une autre caté­go­rie de juifs. Et ceux-là, ils ont fou­tu le monde à l’en­vers. Il faut arrê­ter tout ça. Il faut arrê­ter. Il faut que ça s’ar­rête. Je pense qu’on est bien par­ti. Mais il faut être patients et il faut être solides parce-que nous, en Europe et par­ti­cu­liè­re­ment en France, on va en baver. Ça, c’est sûr. Ça va pas être facile, mais on sait qu’au bout, il y a la lumière. Donc il faut tenir bon. C’est la fin, c’est la fin d’une période. Et moi vrai­ment, ah je touche du bois, je veux vrai­ment voir la fin parce-que moi, ça fait 30 ans que je me bats sur tous les fronts et que j’en ai le cœur ser­ré, que j’ai envie de voir quelque chose de lumière. Juste un peu. Et on est en guerre ici, guerre ailleurs. C’est le bazar par­tout. L’Europe s’é­croule. La France aus­si s’é­croule. C’est dif­fi­cile, c’est le prix à payer. Là il fau­dra [ … ]. Et puis sur les cendres, on recons­truit, non ?

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Georges Gourdin

Nous avions écrit dans un pre­mier temps « Il lui four­nit un salaire de 50 000 francs par mois », en citant notre source Wikipedia
Ce chiffre n’est pas cor­rect. Il s’a­git de 11 000 francs par mois, selon un rec­ti­fi­ca­tif que nous rece­vons direc­te­ment de madame Deviers-Joncour (voir dans les com­men­taires en bas de page).
Wikipedia n’est pas une source tou­jours fiable.

Q

16 Commentaires 

  1. Elle a quand même eu de la chance de ne pas être éli­mi­née.… Mitterrand et sa bande ont du sang sur les mains et n’hé­si­taient pas.…

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  2. Lisez « Ô Jérusalen », vous réa­li­se­rez com­ment Israël s’est construit au détri­ment des Palestiniens, “Ben Gourion a par­cou­ru le monde entier pour trou­ver les finances, même cer­tains com­mer­çants Juifs fran­çais envoyaient un % de leur recette à Israël ( je l’ai enten­dus de mes propres oreilles).
    La solu­tion, c’est comme la Crimée : divi­ser le pays en deux Israël nord ou sud, et Palestine nord ou sud, 50% cha­cun de ter­ri­toire (exemple : Crimée- Corée)
    C’est Hitler qui est la consé­quence à la base de la construc­tion d’Israël.

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  3. Jésus avait le droit de reven­di­quer le titre de roi des juifs, puisque sa mère Marie était de des­cen­dance de la lignée du roi Salomom, d’a­près ce que j’ai lu !
    Le juge romain n’a pas condam­né Jésus, ce sont les juges rab­bins juifs qui l’ont condam­né à la cru­ci­fixion qui était la cou­tume à l’é­poque, et le peuple juif à crié « Que sa mort retombe sur nous et sur nos enfants !!! »

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  4. Madame Deviers-Joncour s’est repen­tie… Elle sauve son Âme Immortelle… C’est par­fait… Mais elle devra quand même affron­ter le Jugement de son Âme une fois libé­rée de son man­teau de chair… La com­pa­rer à Marie-Magdeleine n’est qu’une spé­cu­la­tion… inutile. Chacun pos­sède le libre arbitre et cha­cun reçoit en fonc­tion de ses actes de ses pen­sées et de ses actions.

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  5. [ … ]
    Rectification : mon salaire était de 11 MILLE FRANCS chez Elf Aquitaine !
    Assez de ces men­songes et contre véri­tés !!
    Assez salie depuis trente ans !!! Corrigez SVP merci.

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    • C’est fait.
      Nous citions notre source : Wikipédia, qui publie ce chiffre de 50 000 francs.

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    • Un immense mer­ci pour votre témoi­gnage. Respect tout simplement.

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    • Merci madame Christine Deviers-Joncour pour votre enga­ge­ment pour la digni­té humaine et votre force de convic­tion.
      J’ai pour­tant souf­fert des affres des magouilles des mafieux d’ELF sur Cannes, 7 ans de har­cè­le­ment pour une opé­ra­tion immo­bi­lière, deux morts
      Une affaire de spo­lia­tion, pour engrais­ser les poli­tiques et réseaux mafieux franc-maçons.

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    • Le salaire d’une ins­tit à ce moment là était de moins de mille francs par mois

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    • Bonjour chère Madame. Aux der­nières nou­velles : 11 000 FRF= 1 600 euros et des pous­sières.
      Merci pour votre inter­ven­tion.
      Patrick Dupré

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    • Tous ces écrits sont réa­li­sés dans la Bible, ou l’an­cien tes­ta­ment ?
      Il est bien connu que ce sont les vain­queurs qui écrivent l’his­toire et les livres. Donc, BIBLE = CENSURE.
      Et dans le livre d’Enoch, il écrit quoi sur Jésus ? Hi Hi Hi ? Ce qui emmerde les juifs, c’est que c’est Enoch qui est par­ti en voyage bras des­sus bras des­sous avec Enoch. Pas un de ses apôtres, pas un seul juifs.
      D’apres mes recherches (Hénoch (חֲנוֹךְ en hébreu) étant un des patriarches de la Bible recon­nu par les reli­gions abra­ha­miques), cela ne veut pas dire qu’Enoch est un juif ? « cana­néen » ? les anciens habi­tants de la Palestine.
      Rien à voir avec des Hébreux ou des juifs.

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    • Et il a dit éga­le­ment :
      CE MONDE M’EST CONSACRÉ

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  6. Quand Jésus s’est retrou­vé devant le tri­bu­nal judéo-romain, les juges rab­bins lui ont dit :
    « On te condamne à mou­rir cru­ci­fié sur une croix, par ce que tu vou­lais être le roi des Juifs »
    et Jésus leur a répon­du :
    « Mon royaume n’est pas sur cette Terre ».

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    • Jésus n’a pas été jugé par un tri­bu­nal « judéo-romain » (pre­mière connerie)

      Il a été pré­sen­té au Sanhédrin, soit l’as­sem­blée des prêtres et des juges juifs. Puisque les romains s’en lavaient les mains…

      De plus, Jésus n’est pas condam­né pour ses pré­ten­tions à la royau­té (seconde conne­rie), mais pour blas­phème.
      Quand un juge lui demande s’il est le Messie, Jésus lui répond : -« Tu l’as dit ! »

      Mon royaume n’est pas sur cette Terre. (Troisième et der­nière connerie)

      Le Christ dit que son Royaume n’est pas de ce monde. Nuance… Grosse nuance…

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      • Bravo Mario pour ces corrections !!!

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