Cette fois-ci, que nous concoctent-ils ?
Poussé vers la sortie, Joe Biden a renoncé à se représenter à l’élection présidentielle de novembre. À 81 ans, il n’est guère plus âgé que son concurrent républicain, Donald Trump, 78 ans. Ce dernier semble toutefois être en meilleure santé.
Joe Biden a donc entamé dès juillet 2024 une longe tournée d’adieu qui le mènera en Allemagne du 10 au 12 octobre. Selon le magazine Der Spiegel : « La réunion au format quadrique sera probablement principalement axée sur le soutien à l’Ukraine. Biden prévoirait également une visite à la base militaire américaine de Ramstein. »(1) Il s’agira d’une réunion « entre amis », sans Zelinsky.
Pourquoi cette réunion au sommet précipitée en « soutien à l’Ukraine » ?
L’État Profond américain fomente cette guerre en Ukraine depuis des dizaines d’années(2), en tout cas depuis les accords scélérats de Minsk en 2014(3), et il y tient beaucoup.
Hélas pour lui, les événements ne se sont pas passés comme il l’avait envisagé. Certes cette guerre reste une très bonne affaire pour le complexe militaro-industriel américain car elle affaiblit considérablement l’Europe et elle a ouvert un nouveau marché de plusieurs dizaines de milliards de dollars(4).
Mais… militairement, c’est la Russie qui l’emporte sur le terrain
Et ça, ce n’est pas au programme de l’Occident collectif piloté depuis Washington. « La Russie ne doit pas gagner », insistait encore en mars 2024 Emmanuel Macron sur France 2.
Tous les voyants sont au rouge :
• L’incursion de l’armée ukrainienne en territoire russe (région de Koursk) est un fiasco.
• Les ressources déployées sur cette opération hasardeuse manquent dans le Donbass où l’armée russe accélère la libération des territoires.
• Il est fort probable que Donald Trump emporte la prochaine élection présidentielle, sinon l’État Profond ne tenterait pas de le tuer. Or Trump a toujours annoncé qu’il mettrait fin à cette guerre.
• La récente visite de Zelinsky aux États-Unis a été la visite de trop car il a fini par agacer l’Establishment américain.
• Par suite il est reparti bredouille.
• Les dirigeants occidentaux favorables à cette guerre, sont tous en fin de mandat ou à bout de course.
• Les opinions publiques européennes ne sont plus favorables au soutien ruineux et vain à l’Ukraine.
• Malgré les annonces péremptoires de Bruno Lemaire(5), l’économie russe supporte bien l’effort de guerre, ce qui n’est pas le cas de l’Occident.
• Cet Occident affaibli assiste désormais à la montée en puissance inéluctable des BRICS.
• Par voie de conséquence, le dollar n’est plus la monnaie imposée pour le commerce mondial, et donc la création artificielle et effrénée de dollars n’est plus possible, ce qui permettait aux États-Unis de survivre avec un endettement abyssal de 35 000 milliards.
Que peuvent donc se dire à présent Biden, Scholz, Macron et Starmer ?
• Certains imaginent que l’OTAN provoquera une guerre nucléaire. Nous n’y croyons pas. S’il est dans l’intérêt des États-Unis de provoquer une nouvelle guerre mondiale en dehors de son territoire — ce qu’ils sont toujours parvenus à faire — le contexte est différent à présent puisque la Russie dispose d’un redoutable potentiel balistique à longue portée. En outre La Chine joue à présent un rôle géopolitique majeur. Pour la première fois de leur histoire, les États-Unis se sentent menacés chez eux.
• L’Occident défait cherchera plutôt à sauver la face. Il est habitué des grandes manipulations. Celles-ci ont toujours plutôt fonctionné. L’Occident s’efforcera de faire croire qu’il a gagné la guerre. Il nous a bien fait croire que les Nazis avaient perdu la Deuxième Guerre Mondiale(6). L’Occident se sent invincible car il a maîtrisé les canaux d’information qui l’ont amené à son hégémonie. Mais ce ne sera pas aussi facile qu’en 1945. La Russie a retenu les leçons de la guerre froide et de la guerre de l’information qu’elle a perdue.
La suprématie médiatique occidentale est terminée malgré tous les efforts de la Police de la Pensée. Relevons l’implication des sites de réinformation (comme Nice Provence Info !) qui, peu à peu, avec courage et abnégation, sortent les citoyens de leur abrutissement et les conduisent vers l’éveil. Les bobards ne passent plus aussi facilement qu’auparavant. On l’a bien vu avec l’échec de l’opération Covid-Vaccination-Traçage numérique. On l’a également vu avec l’opération médiatique de soutien des mairies à l’Ukraine(7).
L’Occident n’a plus la suprématie militaire, ni financière, ni médiatique
Biden, Scholz, Macron et Starmer nous concoctent donc un nouveau bobard. À vous d’être suffisamment éveillés pour ne plus y croire.
Notre illustration : rencontre entre Biden, Scholz, Macron et Johnson lors du G7 de 2022
[source Der Spiegel du 25 septembre 2024] : « Bei dem Treffen im sogenannten Quad-Format dürfte es vor allem um die Unterstützung der Ukraine gehen. Biden soll überdies einen Besuch auf der US-Militärbasis Ramstein planen. »
Lire dans nos colonnes : Ukraine : les vérités qui dérangent du 13 mars 2022
Lire dans nos colonnes : Hollande et Merkel : responsables de la guerre en Ukraine du 13 décembre 2022
Lire dans nos colonnes : La guerre en Ukraine ? Un bon investissement du 13 octobre 2022
Lire dans nos colonnes : La guerre en Ukraine ? Un bon investissement du 13 octobre 2022
Nous avons bien noté les municipalités qui se sont précipitamment mobilisées pour soutenir le régime nazi d’Ukraine :
• Votre mairie est-elle « collabo » ? du 20 janvier 2023
• Votre mairie est-elle « collabo » ? [complément] du 6 février 2023
Belle analyse !
Ce qui a marqué le début de la chute de l”«Alliance » (US OTAN), c’est le soutien de Poutine à la Syrie (qui avait été préparé en amont).
Même l’Arabie Saoudite a compris qu’elle pouvait commencer à vendre son pétrole en autre chose que du dollar sans risquer de se faire détruire comme l’ont été la Libye et l’Irak.
Mais même si l’Alliance a perdu de façon balistique, elle se battra jusqu’au bout du ridicule, à l’image de Cahuzac qui a bluffé jusqu’au bout avant de tomber.
L’or va monter encore bien plus haut (même s’il corrige avant de repartir), le dollar va chuter, ainsi que l’euro dans son sillage.
Les wokes devront se rhabiller.
Dans les livres d’histoire qui seront en vente dans deux siècles, on parlera de la période actuelle comme d’un fond atteint avant de remonter moralement, intellectuellement et civilisationellement.
Ne plus croire à l’Arlésienne 3.0, suffit pas ! Ça se saurait !…