Palme d’or 2021 à Cannes : encore du convenu
L’annonce de la mise en place du pass sanitaire a fait oublier les paillettes du Festival de Cannes et le verdict de cette édition 2021
Samedi dernier, donc, dans la plus grande des cacophonies, la Palme d’or a été décernée à Titane, le dernier film de Julia Ducournau. Cacophonie car le président du jury, Spike Lee – de son vrai nom Shelton Jackson Lee –, scénariste, réalisateur, acteur et producteur américain racialiste, focalisé sur les problèmes sociaux et identitaires des minorités, totalement à côté de ses pompes, a annoncé la Palme d’or au début de la soirée, contrairement aux usages, cassant aussitôt l’ambiance et semant la panique chez les organisateurs.
Après la pitoyable cérémonie des César de triste mémoire, ce fut donc au festival de Cannes de sombrer dans le meeting bobo bien-pensant tendance LGBT tel qu’il est à présent coutume de présenter. D’ailleurs, en marge du palmarès officiel, on a eu droit à la remise de la « Queer Palm » – et oui, une palme spécifique LGBT existe au festival de Cannes ! –, attribuée à une histoire tout à fait passionnante de lesbiennes au bord de la séparation, intitulée La Fracture. Un futur grand succès au box office, n’en doutons pas. Donc, pour revenir à la Palme d’or, bien évidemment, le lauréat cochait toutes les cases du politiquement correct c’est à dire :
☐ réalisé par une femme,
☐ basé sur un conflit fille-père
☐ avec un personnage central androgyne et
☐ la présence dans le casting du cocker triste de service, chouchou des bobos, Vincent Lindon.
Tout pour plaire !
À l’occasion de son discours de remerciement, Julia Ducournau s’est exprimée d’abord en anglais à l’intention de ses pairs, les « cultureux » mondialisés qui formaient les premiers rangs du parterre, puis a vanté la nécessité de « repousser les murs de la normativité qui nous enferment et qui nous séparent » et remercié le jury « d’avoir reconnu le besoin avide et viscéral que nous avons d’un monde plus fluide et plus inclusif », appelant « à plus de diversité dans nos expériences au cinéma et dans nos vies ». Pour finir, elle a aussi remercié le jury « de laisser rentrer les monstres » (?). Là, on surfe dans les hautes couches de la stratosphère intellectuelle. Bas du front s’abstenir, ça s’adresse aux QI supérieurs à 140 ! Pas étonnant que les spectateurs n’aient rien compris à ce film et le déplorent dans des critiques acerbes.
Mais je vous sens impatients de savoir ce que raconte ce nouveau chef‑d’œuvre marqué du sceau de la qualité et de l’excellence censément conférés par la récompense cannoise. Alors, voilà : c’est l’histoire d’une jeune femme victime d’un accident de voiture, à qui on a greffé une plaque de titane dans la tête. Conséquence : elle développe une attirance sexuelle pour les voitures de marque (!) ainsi que des pulsions meurtrières envers les hommes. Activement recherchée par la police, elle décide de se faire passer pour le fils d’un pompier dépressif qui pleure son enfant disparu. Elle se travestit alors en homme et le pompier peut enfin endosser le rôle du père qu’il n’a jamais su être. Pourquoi pas, me direz-vous ? À part l’étrange penchant sexuel de l’héroïne, l’histoire pourrait se tenir. Oui mais la réalisatrice a cru bon de sombrer dans le « trash » – pour parler branché – c’est à dire le vulgaire et le dégueulasse. À un degré tel que, lors de sa projection, le film a provoqué des nausées et des évanouissements chez certains spectateurs et qu’une vingtaine d’entre eux, particulièrement choqués, ont dû être pris en charge par les pompiers !
Bref, un film prétentieux, fouillis, loufoque, « gore », médiocrement joué, sur un scénario plein de trous et servi par une caméra voyeuriste capable de se fixer cinq longues minutes sur l’entrejambe de l’actrice principale au cours d’une danse. Une accumulation de scènes choc, inutilement violentes, dérangeantes, tordues… Mais écoutons plutôt les cinéphiles déçus car ce sont eux qui en parlent le mieux, sur le site AlloCiné : « Un vrai navet qui se veut intello », « Un scénario d’une sidérante stupidité », « Une vulgarité incroyable », « Une infâme daube », etc. Parfois avec humour, comme ici : « Film pornographique très décevant : trop de violence gratuite au détriment du sexe ». Ou encore là : « Un concentré de violence facile, de nudité sans queue ni tête… mais avec chatte ! » Enfin, celui qui résume tout : « Julia Ducourneau est le pur produit d’un système élitiste parisien, d’une bourgeoisie qui a besoin de transcender son ennui en produisant des horreurs à grand renfort de musiques à défaut de talent. »
Avec un tel cinéma, l’interdiction de se rendre dans les salles obscures faite à ceux qui refusent le pass sanitaire ne risque pas d’être difficile à supporter
En revanche, le septième art, lui, n’y a pas gagné. Il a définitivement sombré dans la soumission à la Bien Pensance qui se nourrit de transgenre et de diversité. Le conformisme, produit d’un système culturel subventionné, aboutit à ce genre de dérives qui cumulent la cuistrerie, le nombrilisme et le snobisme, pour reprendre les termes de Pierre Marcellesi du Canard enchaîné.
Charles André
« L’important n’est pas de convaincre mais de donner à réfléchir. »
N’allons plus au cinéma de la pédocriminalité d’Hollywood. Cette médiocrité culturelle raciste est une autre arme du système. Injection forcée, films pourris, artistes médiocres et si lâches c’est ça LE PROJET. A quand l’obligation de bouffer de la merde ?
Combien a coûté l’usine à gaz de l’inculture nommée L’Université du cinéma à Cannes ? Monsieur le maire de Cannes, le fric serait plus utile pour les hôpitaux et les SDF par exemple. Pour ses potes, on dépense un POGNON DE DINGUE, hein !