L’étrange famille royale d’Angleterre : sous le soleil de Satan ?

Ce ven­dre­di 5 avril 2024 la chaîne C8 (Groupe Bolloré) pro­po­sait un docu­men­taire sur le couple prin­cier d’Angleterre, inti­tu­lé « Kate et William, anges ou démons, qui sont-ils… ».
Cette émis­sion n’ap­porte pas la réponse à sa propre ques­tion. Au contraire il nous est bien mon­tré que le couple est obsé­dé par son image dans les médias qu’il sur­veille comme le lait sur le feu.
Nice Provence Info a don­né carte blanche à Pierre-Émile Blairon pour répondre libre­ment à la ques­tion : alors… anges ou démons ?

Georges Gourdin

Georges Bernanos - Sous le soleil de SatanSous le soleil de Satan : c’est le titre de l’ouvrage le plus fameux de l’écrivain catho­lique Georges Bernanos qui décrit la vie tour­men­tée d’un jeune prêtre aux prises avec l’impiété de ses ouailles et leurs péchés pas tou­jours bien cachés ni avoués. Atmosphère téné­breuse, relents de tombes fraî­che­ment creu­sées, de tur­pi­tudes sexuelles, de per­son­nages tor­tu­rés – ou pas – par le besoin de faire le mal.
La famille royale d’Angleterre, après la mort de la reine Élisabeth, passe actuel­le­ment par une zone de grandes tur­bu­lences ; est-elle en train de faire son « great reset » ?
Elle sui­vrait en cela tous les « grands » per­son­nages et tous les puis­sants de la pla­nète qui s’y activent afin de conser­ver leurs pré­bendes et d’aboutir à leurs sombres des­seins concer­nant l’avenir de la popu­la­tion pla­né­taire(1)

Satan, le prince de ce monde

S’il y a un roi d’Angleterre, Satan, lui, est le « Prince » de ce monde. Il n’est pas néces­saire de faire par­tie de la mou­vance chré­tienne pour évo­quer (ou, pour cer­tains, invo­quer) son nom. Nous avons sou­li­gné, dans un pré­cé­dent article(2) sur ce même site, l’origine com­mune du nom Satan avec celui de Titan, l’un pro­cé­dant de la tra­di­tion chré­tienne et l’autre de la mytho­lo­gie grecque, les deux ayant la même fonc­tion, ou mis­sion, celle de défier Dieu, voire de le rem­pla­cer.
Sous le soleil de Satan : il y a comme une contra­dic­tion dans ce titre, le « prince de ce monde » étant consi­dé­ré comme le « prince des ténèbres », que vient faire ici le soleil ? C’est que, à l’origine, Satan était Lucifer, en latin, le « por­teur de lumière ».
Dans l’Apocalypse (22:16), Jésus dit : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous attes­ter ces choses dans les Églises. Je suis le reje­ton et la pos­té­ri­té de David, l’étoile brillante du matin ».
Ainsi, le Christ lui-même asso­cie d’une part l’étoile brillante du matin, qui, chez les Romains, est Lucifer repré­sen­tant Vénus, l’astre du matin, qui brille encore avant le lever du soleil et, d’autre part, son ascen­dance royale juive, se pro­cla­mant l’héri­tier du roi David, filia­tion que reven­diquent éga­le­ment les sou­ve­rains anglais.
Lucifer, celui qui veut trop briller, atteint par l’hubris, la vani­té, vou­lant riva­li­ser avec Dieu, est expul­sé du ciel, reje­té dans le monde maté­riel, la Terre, avec les anges rebelles qui le sui­vaient ; il devien­dra alors Satan, l’ange déchu, mais aus­si le maître de notre monde.
« Lorsque les hommes eurent com­men­cé à se mul­ti­plier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes par­mi toutes celles qu’ils choi­sirent. » (Genèse 6 : 1–4.)
Cette his­toire fait par­tie du cor­pus de légendes, de mythes, de croyances, qui peuplent les tra­di­tions non seule­ment des reli­gions du Livre, mais aus­si de celles de l’Antiquité et d’anciennes civi­li­sa­tions anté­di­lu­viennes qui rem­placent les « anges » par des êtres venus de la mer ou de l’espace qu’ils appellent « dieux ».
Et « les fils de Dieu », les anges déchus, firent des enfants aux ter­riennes. Et l’on sup­pose que ces enfants très spé­ciaux ont consti­tué, au fil des siècles, une dynas­tie, une caste ou une secte, les « belles femmes ter­riennes » ne ser­vant plus alors qu’à engen­drer les enfants des anges rebelles, des démons, coin­cés dans ce tout petit mor­ceau d’univers qu’est notre pla­nète, bien trop petit pour satis­faire leur orgueil déme­su­ré.
Depuis quelques dizaines d’années, les humains (?) qui dirigent le monde : caste des oli­garques, des plou­to­crates, sectes pédo-sata­nistes, trans­hu­ma­nistes ou, main­te­nant, trans­hu­mains, tentent de nous per­sua­der qu’ils existent bien, que ce sont eux les maîtres, qu’ils ont déci­dé pour nous de notre des­tin et qu’il ne nous reste plus qu’à nous sou­mettre ou à dis­pa­raître, ou les deux. Quitte à vivre dans ce que ces pri­vi­lé­giés consi­dèrent cepen­dant comme une pri­son, autant y vivre en tant que gar­diens plu­tôt qu’en tant que déte­nus.
Les Windsor sont-ils liés à ces gens ? Et ont-ils les mêmes ambi­tions, les mêmes méthodes, les mêmes inté­rêts et les mêmes ori­gines ? Nous n’en savons rien ; nous pou­vons juste consta­ter que les quelques indices que nous avons en notre pos­ses­sion ne plaident certes pas en leur faveur. Il semble, en effet, que les Windsor se croient obli­gés de four­nir des gages d’allégeance à une enti­té dia­bo­lique, qu’elle soit réelle ou exis­tant seule­ment dans leurs cer­veaux déran­gés, comme s’y sont sou­mis les repré­sen­tants des diverses sectes au Pouvoir comme nous l’évoquions dans un article pré­cé­dent (La France, labo­ra­toire de la secte mon­dia­liste) ; quelques exemples : Macron, quand il parle de la « bête de l’événement », Bill Gates quand il numé­rote ses bre­vets avec le 666, Christine Lagarde quand elle uti­lise la numé­ro­lo­gie occulte pour annon­cer les pro­jets du FMI, etc.

Les dames de la cour

Depuis l’arrivée au trône de la dynas­tie des Windsor, peu de femmes, gra­vi­tant autour de la famille royale, ou même en fai­sant par­tie, sont sor­ties indemnes de cette accoin­tance ou de ce sta­tut, sauf à quit­ter à temps le cercle per­ni­cieux : divorces, acci­dent, mala­dies pré­coces, sépa­ra­tions, exils.
Je ne vais don­ner ici que quelques exemples emblématiques.

Kate Middleton

La nou­velle toute récente qui a le plus ému le peuple anglais a été d’apprendre que Kate Middleton souffre d’un can­cer. Kate Middleton est une rotu­rière dont les parents s’étaient enri­chis grâce à la créa­tion d’une socié­té de pro­duc­tion d’articles de fête qu’ils ont reven­due récem­ment car leur entre­prise s’était for­te­ment endet­tée et pour ten­ter de résoudre leurs propres dif­fi­cul­tés finan­cières qui sont rapi­de­ment appa­rues.
Kate a connu le prince William, fils du prince Charles (actuel roi) et de Diana, à l’université avant de l’épouser en 2011.
Kate Middleton a héri­té à son mariage du titre de prin­cesse de Galles, tout comme l’infortunée et regret­tée prin­cesse Diana. En jan­vier 2024, elle aurait été opé­rée, dans une cli­nique lon­do­nienne, de l’abdomen. Elle n’est pas réap­pa­rue en public depuis sauf par l’intermédiaire de pho­tos (qu’on lui a repro­ché d’avoir retou­chées, mais est-elle à l’origine de cette mani­pu­la­tion, qu’elle a recon­nue ?) ou d’une vidéo qui la pré­sente seule le 22 mars 2024, assise sur un banc, afin d’annoncer le can­cer dont elle souffre qui a été détec­té au cours de l’opération ; cette vidéo est contes­tée par cer­tains inter­nautes qui doutent de son authen­ti­ci­té, sug­gé­rant qu’il pour­rait s’agir d’une créa­tion de l’intelligence arti­fi­cielle, et don­nant comme preuve le fait que la bague qu’elle porte au doigt dis­pa­raît pen­dant un court moment pour réap­pa­raître ensuite (minute 1, 19 secondes de la vidéo ci-dessous).

Les inter­nautes s’étonnent éga­le­ment que leur prin­cesse, admi­rée pour son élé­gance, ait res­sor­ti, lors de cette impor­tante com­mu­ni­ca­tion, un pull mari­nière qu’elle avait déjà por­té 7 ans aupa­ra­vant lors d’une pré­cé­dente prise de vues !
Ses proches, dont son mari, assurent qu’elle a deman­dé de res­ter seule pour se repo­ser et que c’est pour cette rai­son qu’elle n’a pas assis­té à la messe tra­di­tion­nel­le­ment sui­vie à Pâques par l’ensemble de la famille royale. On peut esti­mer qu’elle aurait pu se mon­trer ne serait-ce qu’un court ins­tant pour cou­per court aux rumeurs(3).

Kate Middleton - Rosemarys baby

La prin­cesse Kate arbo­rant la même robe que Rosemary dans le célèbre film de Roman Polansky. Il est impos­sible qu’il s’a­gisse d’une coïn­ci­dence. Les sata­nistes envoient des codes afin de prou­ver aux ini­tiés leur atta­che­ment au diable.

Sarah Ferguson

C’était l’ancienne femme du prince Andrew. Elle était déjà divor­cée lorsque cette aris­to­crate, née en 1959, ren­contre le prince. Ils se marie­ront en 1986, auront deux filles, se sépa­re­ront en 1992 (Sarah avait été pho­to­gra­phiée avec un amant au bord d’une pis­cine dans une atti­tude non équi­voque) et divor­ce­ront en 1996 ; pour autant, Andrew et Sarah vivent tou­jours sous le même toit du beau manoir de Royal Lodge, non loin du châ­teau de Windsor, se féli­ci­tant d’une ami­tié réci­proque.
« Et les der­niers évé­ne­ments vécus n’ont fait que conso­li­der cette ami­tié entre les anciens amants ter­ribles. Sarah Ferguson peut comp­ter sur Andrew pour la sou­te­nir alors qu’elle a été tou­chée récem­ment par deux can­cers, du sein et de la peau. Quant au duc d’York, il a tou­jours trou­vé chez son ex-femme une indé­fec­tible alliée lors­qu’il était embour­bé dans la sale affaire Epstein – d’au­tant qu’elle a béné­fi­cié elle-même des lar­gesses du mil­liar­daire pour épon­ger ses dettes, ce qui l’a contrainte à pré­sen­ter publi­que­ment des excuses. » (Par Marc Fourny, Le Point, 16 mars 2024).

Andrew Epstein

Le prince Andrew se pro­mène osten­si­ble­ment avec Jeffrey Epstein

Nous pou­vons être sur­pris de cette proxi­mi­té de Sarah Ferguson avec le pédo­phile mil­liar­daire oppor­tu­né­ment « sui­ci­dé » dans sa pri­son en 2019, alors que son mari était cen­sé res­ter dis­cret sur ses propres liens avec Epstein.
Mais l’histoire de ce couple tumul­tueux ne s’arrête pas là : selon une infor­ma­tion parue dans le Daily Mail en mars de cette année, le roi Charles a don­né son accord à la demande pour le moins éton­nante des deux amants deve­nus amis : ils veulent se rema­rier. Pourquoi ?

Lady Diana

Nous n’allons pas reve­nir sur le des­tin hors-normes de celle qui est deve­nue l’un des per­son­nages les plus célèbres de la fin du XXe siècle – et les plus aimés, au moins dans sa patrie – tant par sa beau­té, son cha­risme, ses amours ora­geuses (et contro­ver­sées) que par sa fin tra­gique.
Nous allons plu­tôt nous concen­trer sur ce der­nier épi­sode de sa vie dont elle avait elle-même pré­dit, ou pré­vu, les cir­cons­tances dans les­quelles il allait se dérou­ler.
Le 31 août 1997, Diana per­dait la vie dans un acci­dent de voi­ture sous le pont de l’Alma à Paris ; elle était en com­pa­gnie de Dodi Al Fayed, fils du mil­liar­daire égyp­tien Mohamed Al-Fayed, de leur chauf­feur Henri Paul, et de Trevor Rees-Jones, le garde du corps de Dodi Al-Fayed, seul res­ca­pé de l’accident.
Le chauf­feur, Henri Paul, est le direc­teur de la sécu­ri­té du Ritz, l’hôtel où le couple vient de dîner ; leur chauf­feur atti­tré a ser­vi de leurre pour les papa­raz­zi en sta­tion­nant le véhi­cule du couple devant l’entrée du Ritz alors que la Mercédès four­nie par l’hôtel va démar­rer devant une issue de secours. À l’entrée du tun­nel sous le pont de l’Alma, la voi­ture fait une embar­dée et va s’écraser dans un pilier non pro­té­gé à l’époque. Le chauf­feur et le com­pa­gnon de Diana meurent sur le coup, Diana pen­dant son trans­port à l’hôpital.
L’enquête abou­ti­ra à la res­pon­sa­bi­li­té du chauf­feur, qui rou­lait trop vite et qui avait trop bu.
Le père de Dodi, lui, pense que son fils et Lady Di ont été assas­si­nés par les ser­vices secrets bri­tan­niques du M16 et que la famille royale d’Angleterre est com­man­di­taire de cet assas­si­nat car elle n’approuve pas le mariage envi­sa­gé de Diana avec son fils ; la contre-enquête qu’il a dili­gen­tée n’aboutira pas à prou­ver ses dires.
Diana avait divor­cé du prince Charles un an avant sa mort, à trois jours près, le 28 août 1996. Deux mois après son divorce, elle avait confié à son major­dome, Paul Burrel, une lettre adres­sée à son avo­cat, mais pas envoyée, qui consti­tuait « une assu­rance au cas où », avait-elle dit à Burrel.
Cette lettre disait ceci : « Je suis assise aujourd’­hui à mon bureau en octobre, dans l’at­tente de quel­qu’un qui me prenne dans ses bras et me pousse à res­ter forte et à gar­der la tête haute. Cette étape par­ti­cu­lière de ma vie est la plus dan­ge­reuse – mon mari pla­ni­fie actuel­le­ment « un acci­dent » avec ma voi­ture, une défaillance des freins et une grave bles­sure à la tête afin de lui lais­ser la voie libre pour épou­ser Tiggy » (la nour­rice de ses deux enfants, Alexandra Legge-Bourke), avant de pour­suivre en évo­quant le nom de la maî­tresse (offi­cielle?) de son époux, Camilla Parker Bowles. « Camilla n’est rien d’autre qu’un leurre et nous sommes toutes les deux uti­li­sées par cet homme ».
Cette der­nière phrase s’applique-t-elle seule­ment à ses déboires amoureux ?

Diana-lettre annonce assassinat

Burrell va confier cette lettre au Daily Mirror qui la fera paraître en 2003. Lucia Flecha, une amie proche de Diana, ne croyait pas à l’authenticité de cette lettre manus­crite. « Le major­dome savait par­fai­te­ment imi­ter l’é­cri­ture de Lady Diana et pour­rait en fait être l’au­teur de la lettre. Je n’y crois tou­jours pas […]. Je ne pense pas qu’elle crai­gnait pour sa vie, encore moins le prince Charles, le futur roi du pays » avait-elle décla­ré.
Rien de plus simple que de faire véri­fier l’authenticité de la lettre par un gra­pho­logue com­pé­tent, ce que n’ont pas man­qué de faire les enquê­teurs, puisqu’ils se sont per­mis, forts de cette ana­lyse appa­rem­ment, d’aller inter­ro­ger le prince Charles sur ce sujet en 2005, en tant que témoin, lequel a répon­du benoî­te­ment qu’« il ne savait pas pour­quoi son épouse avait écrit cette lettre ». Autrement dit : « Circulez, y a rien à voir. »
Le jour­nal qué­bé­cois Le devoir du 7 jan­vier 2004, sous le titre : « Sitôt ouverte, l’en­quête sur la mort de la prin­cesse Diana est ajour­née », écri­vait alors :
« Une nou­velle enquête sur le décès de Diana a été offi­ciel­le­ment ouverte hier à Londres — et immé­dia­te­ment ajour­née — au moment où un jour­nal popu­laire anglais révé­lait que la prin­cesse avait accu­sé son époux Charles d’in­ten­tions meur­trières. “J’ai deman­dé à la police de faire des recherches. Leur résul­tat aide­ra à déter­mi­ner si de telles ques­tions entrent dans le cadre des enquêtes”, a encore pré­ci­sé M. Burgess. Le chef de Scotland Yard, John Stevens, a ain­si été sai­si de l’af­faire.
Peu après son ouver­ture, l’en­quête bri­tan­nique sur la mort de Diana a été ajour­née pour 12 à 15 mois en rai­son de la com­plexi­té de l’af­faire. Le coro­ner attend notam­ment de rece­voir un dos­sier de 6000 pages déjà refer­mé par la jus­tice fran­çaise. Il espère obte­nir “la per­mis­sion d’u­ti­li­ser sans entraves” ce dos­sier fran­çais et déci­de­ra sur cette base qui sera appe­lé à témoi­gner. M. Burgess a pré­ci­sé que son enquête avait une base com­mune avec celle menée côté fran­çais mais qu’elle res­tait limi­tée à l’exa­men des cir­cons­tances détaillées de la mort de Diana et de Dodi. »
Autrement dit : « Circulez, y a rien à voir », bis. On attend toujours.

L’homme de la cour
Thomas Kingston

Thomas Kingston a été décou­vert sans vie le 27 février 2024 par son père dans une dépen­dance ver­rouillée (on sup­pose : de l’intérieur) de la demeure de ses parents. Il était marié à Gabriella Windsor, fille unique de Michael de Kent, cou­sin ger­main de la reine Élisabeth II. Thomas Kingston était lui-même le petit-cou­sin par alliance du roi Charles III. Vous vou­lez en savoir plus ? Voilà qui sera dif­fi­cile.
L’unanimité psit­ta­ciste des revues people est remar­quable : Point de vue, Gala, Paris Match, Histoires royales, Closer, Vanity fair… ont toutes écrit à peu près les mêmes phrases au sujet du sup­po­sé sui­cide de Thomas Kingston sans se poser aucune ques­tion. Voici la ver­sion de Closer, laquelle a le mérite quand même de titrer sous forme d’interrogation : Thomas Kingston s’est-il sui­ci­dé ?C’est un drame qui a endeuillé la Couronne bri­tan­nique. Le 27 février der­nier, Thomas Kingston est mort à l’âge de 45 ans. Le mari de Lady Gabriella Windsor a été retrou­vé sans vie dans sa pro­prié­té du Gloucestershire. Une enquête a tout de suite été ouverte pour faire la lumière sur cette tra­gé­die et déter­mi­ner ses cir­cons­tances. “Il n’y a pas de cir­cons­tances sus­pectes et aucune autre par­tie n’est impli­quée”, annon­çait rapi­de­ment la police. Quelques jours après, de nou­velles infor­ma­tions inquié­tantes ont été dévoi­lées. Katy Skerrett, pro­cu­reure prin­ci­pale du Gloucestershire, a indi­qué que l’ex-compagnon de Pippa Middleton était mort après avoir subi une « bles­sure trau­ma­tique à la tête ». Une arme à feu aurait éga­le­ment été trou­vée près de son corps. Selon elle, il s’a­gi­rait d’un “inci­dent tra­gique”. D’après les pre­mières infor­ma­tions, Thomas Kingtson s’était ren­du dans la mai­son de ses parents, situé dans les Cotswolds, dans le Gloucestershire. Le dimanche 25 février, il aurait déjeu­né avec eux et son père serait ensuite sor­ti pour pro­me­ner les chiens. À son retour, l’analyste finan­cier “n’était pas dans la mai­son” et sa mère aurait ten­té de le cher­cher. Le père de famille aurait ensuite ”for­cé l’entrée dans une dépen­dance ver­rouillée”. Il aurait alors fait une ter­rible décou­verte. » Publié le 05/​03/​2024 par Lou Ducreux.
Nous avons là, dans cette affaire, un chef‑d’œuvre d’incohérence, de non-dit, de non-police, de non-jus­tice et de non-jour­na­lisme où des gens sont payés pour ne rien faire, ne rien voir et ne rien dire.
« Il n’y a pas de cir­cons­tances sus­pectes » annon­çait rapi­de­ment la police. Quelle dili­gence !
Kingston est mort après avoir subi une « bles­sure trau­ma­tique à la tête » selon la pro­cu­reure.
Une arme à feu aurait été trou­vée près de son corps.
Le maga­zine Paris-Match ne s’embarrasse pas de détails, lui : La thèse du sui­cide est pri­vi­lé­giée puis­qu’une arme à feu a été retrou­vée près du corps. Ben voyons ! CQFD. C’est aus­si simple que ça !
Blessure trau­ma­tique, arme à feu près du corps, per­sonne ne parle de la balle que Kingston se serait tiré dans la tête. Une bles­sure trau­ma­tique n’est pas for­cé­ment un trou effec­tué par une balle. Surtout, pas de risque et pas de vagues, moins on en dit, mieux ça vaut. Aucun détail sur l’arme ni sur la balle (éven­tuelle) après autop­sie.
Kingston était dépres­sif ? Non, selon ses proches.
« Circulez, y a rien à voir », ter.
Alors ? Quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup. Règlement de compte à OK Balmoral ?
Y aurait-il un lien autre que chro­no­lo­gique avec la dis­pa­ri­tion que nous espé­rons momen­ta­née de Kate Middleton depuis le mois de jan­vier 2024 (pour cause sup­po­sée de mala­die) que Kingston devait néces­sai­re­ment connaître puisqu’il avait assi­dû­ment fré­quen­té sa sœur Pippa avant son mariage avec Gabriella ?

Les pédophiles

Trois pédo­philes sont dûment réper­to­riés pour avoir fré­quen­té les ors de la monar­chie anglaise et ce ne sont pas des petites poin­tures : le prince Andrew, Jeffrey Epstein et Jimmy Savile.
Nous ne par­le­rons pas ici de William et Harry, les fils du roi et de Diana dont les noms sont seule­ment cités dans une nou­velle affaire de pédo­phi­lie qui monte en puis­sance aux États-Unis parce qu’ils ont par­ti­ci­pé à au moins une soi­rée orga­ni­sée par le rap­peur P. Diddy, accu­sé de viol et de tra­fic sexuel à grande échelle(4).

William - Harry - P. Diddy

Le prince Andrew, duc d’York

« À tout sei­gneur, tout hon­neur », disions-nous autre­fois pour com­men­cer une liste, quand les mots avaient un sens et que les expres­sions étaient popu­laires.
Effectivement, Andrew est le « sei­gneur » local, mais l’« hon­neur » n’est pas sauf.
S’il y un lien entre les Windsor et les diverses sectes plou­to­cra­tiques, trans­hu­ma­nistes et pédo-sata­nistes qui pol­luent le monde – ques­tion que je posais un peu plus avant – ce lien pour­rait être le prince Andrew, lien faci­li­té à l’époque d’avant l’affaire Epstein, lorsqu’il était « repré­sen­tant spé­cial du gou­ver­ne­ment pour le com­merce inter­na­tio­nal ».
On connaît assez bien son impli­ca­tion dans l’affaire Epstein qui lui coû­té assez cher ; il a per­du nombre de ses pré­ro­ga­tives de fonc­tion, mais aus­si de l’argent : il a dédom­ma­gé gras­se­ment Virginia Giuffre, l’un de ses vic­times, âgée main­te­nant de 38 ans, mais qui était mineure au moment des faits, pour qu’elle retire sa plainte : envi­ron 14 mil­lions d’euros payés en grande par­tie par la reine, car Andrew était, paraît-il, son fils pré­fé­ré… et désar­gen­té !
Bien qu’il s’en soit défen­du, Andrew était par­fai­te­ment au cou­rant des acti­vi­tés d’Epstein ; il a d’ailleurs fré­quen­té de la même façon une sorte de clone d’Epstein, Peter Nygard, un mil­liar­daire fin­no-cana­dien ayant fait for­tune dans le domaine de la mode qui, comme Epstein, rece­vait ses invi­tés dans son île des Bahamas où il orga­ni­sait pour eux ce qu’on appe­lait autre­fois des par­ties fines avec, là encore, la pré­sence de très jeunes filles mineures.

Peter Nygard - Prince Andrew - Bahamas

Le prince Andrew en com­pa­gnie de Peter Nygard aux Bahamas

De même qu’Epstein(5), il avait son Lolita Express, en l’occurrence un… Boeing 727 ! Il sera arrê­té fin 2019 à la suite de nom­breuses plaintes de jeunes femmes pour viol, tra­fic sexuel (y com­pris d’enfants), éva­sion fis­cale… Le Daily Mail a publié une pho­to du prince Andrew en com­pa­gnie de Nygard sur son île en l’an 2000 ; sa femme, Sarah Ferguson, ain­si que ses deux filles, auraient éga­le­ment été prises en pho­to sur l’île du mil­liar­daire qui a main­te­nant 82 ans et séjourne en pri­son.
Pour cou­ron­ner le tout et pour ne lais­ser aucune ambi­guï­té sur le sta­tut du prince en tant que pré­da­teur sexuel, le « Sun » a publié le témoi­gnage d’une kiné­si­thé­ra­peute Emma Gruenbaum, intro­duite auprès de son mari par Sarah Ferguson. Cette femme le décrit comme un « per­vers sexuel » qui mul­ti­pliait les avances et les allu­sions salaces… « J’avais beau­coup de clients pres­ti­gieux et j’al­lais sou­vent dans leur vil­la, raconte-t-elle. Mais Andrew était très dif­fé­rent. C’était un per­vers sexuel per­ma­nent ». Dès le début, le prince l’a­gresse ver­ba­le­ment par des ques­tions salaces sur ses pré­fé­rences sexuelles. « Ce n’est pas votre putain d’af­faire », lui lance-t-elle sans se démon­ter. « Tu ne peux pas me par­ler comme ça », réplique Andrew, visi­ble­ment sur­pris par son aplomb. « Dieu mer­ci, j’a­vais 34 ans à l’é­poque et j’é­tais capable de faire face à cette situa­tion », explique Emma Gruenbaum dans le Sun. « Mais ce n’est tout sim­ple­ment pas accep­table pour un homme de sa posi­tion. » Elle est d’au­tant plus gênée que le prince se pré­sente tou­jours nu, avec une simple ser­viette pour cacher son inti­mi­té. « Je détour­nais les yeux quand il mon­tait sur la table et je m’as­su­rais qu’il avait sa ser­viette cou­vrant sa pudeur, se sou­vient la kiné. Mais tout au long du mas­sage, il ne par­lait que de sexe anal et fai­sait des blagues à ce sujet. Il me deman­dait quand j’a­vais eu mon der­nier rap­port sexuel… » (Le Point, 14 février 2022, Marc Fourny)

Jeffrey Epstein

Tout le monde connaît « l’affaire Epstein ». Ce per­son­nage n’est inté­res­sant dans cette liste que par les liens qu’il entre­te­nait avec la famille royale, ain­si que sa com­pagne Ghislaine Maxwell, fille du magnat de la presse bri­tan­nique Robert Maxwell, intro­duits à la cour par le prince Andrew. On voit sur une pho­to Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell assis ensemble sur le banc d’une véran­da à Balmoral, l’une des rési­dences de la reine. Ghislaine Maxwell a été condam­née à 20 ans de pri­son en 2022 pour com­pli­ci­té de tra­fic sexuel. On attend tou­jours des réac­tions de la jus­tice aux pre­miers noms de per­son­na­li­tés impor­tantes pio­chés dans son car­net d’adresses. On connaît le des­tin de Jeffrey Epstein : « sui­ci­dé », lui aus­si, en pri­son le 10 août 2019 avant son procès.

Jeffrey Epstein - Balmora

Trial of Ghislaine Maxwell : Briton and Jeffrey Epsteins at Queen’s Balmoral Estate in new pho­tos shown in court.
(Procès de Ghislaine Maxwell : des pho­tos de Briton et Jeffrey Epstein au domaine royal de Balmoral pré­sen­tées au tri­bu­nal) [source]

Jimmy Savile

Né à Leeds en 1926 et mort dans la même ville en 2012, Jimmy Savile a effec­tué la majeure par­tie de sa car­rière à la télé­vi­sion grâce à laquelle il est deve­nu une vedette très popu­laire auprès du peuple anglais ; les pre­miers soup­çons sur ses agis­se­ments pédo­philes sont appa­rus grâce à une enquête du Sun lan­cée en 2008 qui l’aurait lié à une affaire sor­dide concer­nant un orphe­li­nat où les enfants auraient été mal­trai­tés, vio­lés, tor­tu­rés. Mais l’enquête conduit à un non-lieu à l’époque, ce qui n’est pas sur­pre­nant. C’est seule­ment après sa mort que des plaintes d’abus sexuels, des cen­taines, sont dépo­sées à l’encontre de Savile.
Un docu­men­taire Netflix datant de 2022, « Jimmy Savile : A British Horror Story » met en cause le prince Charles car il révèle ses liens d’amitié avec le pédo­phile qu’il a fré­quen­té pen­dant 20 ans, reçu à la cour (pho­to) et pris comme « conseiller » de com­mu­ni­ca­tion entre 1986 et 2006.

Saville devien­dra aus­si le conseiller du prince Andrew ! Bien évi­dem­ment, le prince Charles a décla­ré qu’il igno­rait tout des agis­se­ments sor­dides de Savile(6). Cependant, on peut faire remar­quer que la moindre secré­taire embau­chée dans un minis­tère fait l’objet d’une enquête de mora­li­té ou bien l’on véri­fie, pour le moins, que son casier judi­ciaire est vierge. Le prince Charles dis­po­sait de tous les moyens pour dili­gen­ter une recherche, même super­fi­cielle, sur Savile, avant d’en faire le conseiller du futur roi.

La dynastie des Windsor : des frankistes, des juifs, des nazis ?

La dynas­tie des Windsor est née du nom d’un châ­teau construit, ini­tia­le­ment par Guillaume le Conquérant, à par­tir du XIe siècle ; habi­tuel­le­ment, c’est le châ­teau qui porte le nom d’une dynas­tie et non le contraire.
Le chan­ge­ment de nom de la famille royale anglaise, autre­fois dynas­tie de Hanovre ou de Saxe-Cobourg et Gotha, où la branche alle­mande était pré­pon­dé­rante, s’est effec­tué par ordre du roi George V en 1917 pour évi­ter toute ambi­guï­té pen­dant la guerre contre l’Allemagne.

Des frankistes ?

Charles Novak - Jakob Frank faux messieLe fran­kisme est une secte reli­gieuse juive sab­ba­téenne(7) héré­tique, appa­rue au XVIIIe siècle avec son fon­da­teur, Jacob Frank (1726−1791) qui ras­sem­bla jusqu’à 20 000 adeptes, prin­ci­pa­le­ment des Juifs polo­nais, la doc­trine fran­kiste reje­tant les tabous juifs et incluant même dans ses rituels des pra­tiques orgiaques. Les suc­ces­seurs de Frank « connurent une ascen­sion ful­gu­rante, le mou­ve­ment se trans­for­ma en secte héré­tique qui dévia vers le natio­na­lisme et l’an­ti­sé­mi­tisme », selon le livre de Charles Novak.
Et nous avons là peut-être l’explication de cette curieuse coha­bi­ta­tion de deux termes qui semblent anti­no­miques : juif et nazi, à pro­pos des Windsor.
Le nom de Mountbatten vient de l’allemand Battenberg : berg, mon­tagne en alle­mand, mount, mon­tagne en anglais. L’obligation décré­tée par George V d’angliciser les noms d’origine alle­mande s’appliquant alors à Lord Mountbatten, ori­gi­nel­le­ment Battenberg. L’origine des Battenberg pro­ve­nant elle-même d’une alliance de la famille alle­mande de Hesse, Alexandre, avec Julie, fille du comte Hauke, conver­ti fran­kiste, deve­nant alors prin­cesse de Battenberg, petite ville de la pro­vince de Hesse-Nassau

De Battenberg à Mountbatten

De Battenberg à Mountbatten : Mairie de Battenberg (bâti­ment jaune à gauche qui est l’ancien pavillon de chasse de la famille de Hesse), l’église et la place situées sur le Neuburg, à l’emplacement du vieux châ­teau de Battenberg)

Des Juifs ?

Nous sommes ici obli­gés de don­ner des détails qui peuvent paraître scabreux.
Prince Harry - SuppléantDans son livre Le sup­pléant, un titre qui veut tout dire, le prince Harry nous donne des indi­ca­tions sur son ana­to­mie intime. « Lorsque de retour du Pôle Nord, le prince Harry a dû par­ler de son ana­to­mie avec son père, le roi Charles III, son pénis ayant été gelé, il a réa­li­sé que cette par­tie de lui si intime avait déjà été une « affaire publique », « une véri­table curio­si­té ». « Un nombre incal­cu­lable de livres et de jour­naux (même le New York Times) avaient men­tion­né que Willy et moi n’é­tions pas cir­con­cis », écrit le père d’Archie et Lilibet Et ce, selon eux, sur un véto de Lady Diana. « Selon eux, Maman l’a­vait inter­dit », par­tage le prince Harry à ce sujet. Et réta­blit la véri­té sur son pénis, lais­sant pla­ner le doute sur celui de son frère. « S’il est tout à fait vrai que les risques d’en­ge­lures péniennes sont bien plus impor­tants en l’ab­sence de cir­con­ci­sion, l’in­for­ma­tion me concer­nant était fausse. J’ai été cir­con­cis bébé », par­tage le prince Harry dans Le sup­pléant. » Pure People, Ari Guardiola, 31 jan­vier 2023.
Nous ne dou­tons pas que les risques d’engelures péniennes seraient moins impor­tants, du fait même d’un volume réduit de la par­tie concer­née. Nous sommes plus inté­res­sés par le fait que les enfants (en tout cas, au moins un) de la famille royale admettent qu’ils sont bien cir­con­cis, ce qui est, habi­tuel­le­ment, mais pas exclu­si­ve­ment, une cou­tume direc­te­ment liée à une éven­tuelle judaï­té et, d’une manière plus élar­gie, aux Sémites, cette pra­tique incluant donc les musulmans.
La tra­di­tion remonte bien plus loin, comme nous l’explique le maga­zine juif Alliance : « Les gar­çons de la famille royale bri­tan­nique sont tou­jours cir­con­cis par un rab­bin. Le père de Will, le prince Charles, a été cir­con­cis au palais de Buckingham en 1948 par le rab­bin Jacob Snowman, le mohel offi­ciel de la com­mu­nau­té juive de Londres. Mais Snowman n’é­tait pas le pre­mier mohel, cir­con­ci­seur royal. La tra­di­tion remonte au roi George Ier, qui a régné de 1714 à 1727. Des années plus tard, croyant des­cendre direc­te­ment du roi David, la reine Victoria fit éga­le­ment cir­con­cire tous ses fils. Et la reine Elizabeth II a per­pé­tué la tra­di­tion. La tra­di­tion s’est pour­sui­vie jus­qu’à Edward VII, le duc de Windsor et le prince Charles, qui a été cir­con­cis par Jacob Snowman GP au palais de Buckingham en 1948. Ses frères Andrew et Edward ont éga­le­ment subi la même pro­cé­dure. » Alliance, 10 sep­tembre 2022, Claudine Rouillet.
Il semble bien que la cir­con­ci­sion, en l’occurrence, ne relève pas de la reli­gion mais de l’idéologie confon­due avec la reli­gion. On ne com­prend pas bien pour­quoi des Celtes auraient eu un ancêtre juif, le roi David, à des mil­liers de kilo­mètres de leurs contrées.
En bref, si l’antisémitisme sup­po­sé des Windsor semble pro­ve­nir de la par­tie juive de leur ori­gine (le fran­kisme), leur phi­lo­sé­mi­tisme pro­vient, a contra­rio, dirons-nous, de la par­tie indo-euro­péenne et celte. Ce qui, vous en convien­drez, com­plique de beau­coup la situa­tion et les conclu­sions que nous pour­rions en tirer. Mais il y a des exceptions.

Des nazis ?

Charles-Édouard de Saxe-Cobourg et Gotha, (1884−1954) a tra­ver­sé les deux guerres mondiales.
Petit-fils de la reine Victoria, cou­sin ger­main du der­nier empe­reur alle­mand Guillaume II. Il sera dési­gné par sa grand-mère comme héri­tier du Duché de Saxe-Cobourg et Gotha par le jeu des alliances. Il se trou­ve­ra donc sou­te­nir l’Allemagne au moment de la pre­mière guerre mon­diale contre les Anglais et ban­ni de ce fait de sa patrie natale. Il rejoin­dra plus tard, en 1935, le par­ti nazi au sein duquel il exer­ce­ra de hautes fonc­tions. Il se rap­pro­che­ra du roi Edouard VIII à son avènement.

Charles-Édouard de Saxe-Cobourg et Gotha - Nazi

[Source : archives fédé­rales d’Allemagne ‑bild-146‑2007-0184]

Édouard VIII, fils du roi d’Angleterre George V, monte sur le trône en jan­vier 1936, après la mort de son père et abdique 326 jours après, afin d’é­pou­ser l’américaine Wallis Simpson, divor­cée d’un pre­mier mari et en ins­tance de divorce d’un second. Ce que ne peuvent accep­ter les struc­tures poli­tiques de l’époque, invo­quant l’incompatibilité de cette situa­tion avec le sta­tut du roi, chef de l’Église d’Angleterre. C’est tout au moins le pré­texte qu’elles ont invo­qué pour le faire abdi­quer, la véri­table rai­son étant qu’Édouard VIII avait de fortes sym­pa­thies pour le régime hit­lé­rien ain­si que sa future femme.
Pour l’anecdote, ces deux per­son­nages ne seront pas les seuls de la famille royale à mani­fes­ter des sym­pa­thies pour le régime hit­lé­rien : c’est ain­si que seront exhu­mées une pho­to et un film mon­trant la future reine d’Angleterre, Élisabeth, sa sœur Margaret, leur mère et leur oncle, le futur Édouard VIII, fai­sant le salut nazi :

On sait que trois des sœurs de Philip Mountbatten, duc d’Edimbourg, mari d’Élisabeth II, étaient membres du par­ti nazi et, enfin, la pho­to du prince Harry dégui­sé en offi­cier nazi de l’Africa Korps en jan­vier 2005 sou­lè­ve­ra un grand émoi dans la presse.

Harry nazi

Kali-Yuga

Julius Evola écri­vait, dans Chevaucher le tigre : « Dans le monde clas­sique, on parle d’une des­cente pro­gres­sive de l’hu­ma­ni­té de l’Âge d’or jus­qu’à celui qu’Hésiode appe­la l’Âge de fer. Dans l’en­sei­gne­ment hin­dou cor­res­pon­dant, l’Âge final est appe­lé le Kali-Yuga (l’âge sombre), et l’on en exprime le carac­tère essen­tiel en sou­li­gnant que ce qui est propre au kali-yuga, c’est pré­ci­sé­ment un cli­mat de dis­so­lu­tion – le pas­sage à l’é­tat libre et chao­tique des forces indi­vi­duelles et col­lec­tives, maté­rielles, psy­chiques et spi­ri­tuelles qui, aupa­ra­vant, avaient été conte­nues, de diverses manières, par une loi venant d’en haut et par des influences d’ordre supé­rieur. Les textes tan­triques ont don­né une image sug­ges­tive de cette situa­tion en disant qu’elle cor­res­pond au com­plet “éveil” d’une divi­ni­té fémi­nine – Kâlî – sym­bo­li­sant la force élé­men­taire et pri­mor­diale du monde et de la vie, mais se pré­sen­tant, sous ses aspects “infer­naux”, comme une déesse du sexe et des rites orgiaques. “Endormie” jusque là – c’est-à-dire latente quant à ces der­niers aspects – elle serait, durant l’“âge sombre”, com­plè­te­ment éveillée et agis­sante. »
Il semble que les Windsor aient au moins rete­nu de leur colo­nie indoue la figure de l’une des prin­ci­pales déesses de son pan­théon, Kâlî. Tout comme l’avait fait le célèbre groupe de rock bri­tan­nique, les Rolling Stones, qui avaient choi­si comme logo un détail de la repré­sen­ta­tion de la déesse : son énorme langue rouge, signe sans équi­voque adres­sé comme un défi à notre monde finissant.

Langue déesse Kâli

Pierre-Émile Blairon

Voir notre article : Mais quelle est cette secte qui dirige le monde ? du 6 février 2021
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Voir notre article : La France, labo­ra­toire de la secte mon­dia­liste du 3 octobre 2023
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On pense, par ana­lo­gie, à Brigitte Macron à qui la jour­na­liste amé­ri­caine Candace Owens a deman­dé de pro­duire les pho­tos de son enfance afin de dis­si­per tout soup­çon sur son identité.

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Aux États-Unis, le rap­peur P. Diddy est consi­dé­ré comme le « Epstein noir » : Perqui­si­tion spec­ta­cu­laire chez P. Diddy : le point sur les accu­sa­tions contre le rap­peur
En vidéo : Une autre affaire Epstein ? Le P. Diddy Gate !

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Peter Nygard en com­pa­gnie de… Bill Gates :

Peter Nygard - Bill Gates

Le monde est petit !

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Lire dans nos colonnes : Les men­tors du roi Charles du 10 novembre 2022

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De Sabbataï Tsevi qui se pro­cla­ma Messie en 1648
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Pierre-Émile Blairon est l’au­teur d’un cer­tain nombre de livres liés à l’Histoire, notam­ment de la Provence, de Nostradamus à Giono et à la fin du Cycle :

Pierre-Émile Blairon - Empire mensonge

Pierre-Émile Blairon - Iceberg

Guillaume Faye

Pierre-Émile Blairon - Chronique fin cycle - Enfers parodisiaques

Pierre-Émile Blairon - La roue et le sablier - Bagages pour franchir le gué

Pierre-Émile Blairon - Le messager des dieux

Pierre-Émile Blairon - Livre Tradition primordiale

Les articles du même auteur

Pierre-Émile Blairon

6 Commentaires 

  1. Croisile HANSEN : RMC Story avait des émis­sions très inté­res­santes sur la période « d’entre-deux guerres ». Et il res­sor­tait qu’Hitler avait des liens avec les juifs sio­nistes. Du coup, oui, l’his­toire qu’on nous a racon­tée est (en grande par­tie seule­ment ?) fausse !

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  2. En effet :
    -) ce repor­tage est riche­ment docu­men­té
    -) nous sommes acca­blés de cen­sure et en contre­par­tie, d’un achar­ne­ment de pro­pa­gande notam­ment sur les génocides.

    Il appa­rait depuis long­temps que celui dit des tut­sis, n’est qu’un mas­sacre par­mi tant d’autres com­mis dans une série de guerres civiles où les tut­sis, notam­ment au Burundi, ont joué le pire rôle.
    Derrière ce même peuple du Burundi et du Rwanda, les inté­rêts de l’a­ris­to­cra­tie tut­sie (les éle­veurs oppo­sés aux culti­va­teurs hutus) ont été pris en main — une fois de plus — pour s’ac­ca­pa­rer toute la région et éli­mi­ner les francophones.

    Encore Merci pour votre remar­quable tra­vail de synthèse.

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  3. Cher Monsieur, votre article est pas­sion­nant !
    Ce que j’y ai appris me confirme dans le fait que je n’aime pas les Anglais qui, ayant don­né nais­sance aux cri­mi­nels US, ne font qu’en­ve­ni­mer les rap­ports mon­diaux.
    À pro­pos des ori­gines alle­mandes où la Couronne anglaise s’est liée pour tou­jours avec ces gens là, il faut lire le bou­quin de Chesterton « Les crimes des Anglais » dans lequel j’ai jus­te­ment appris cette alliance qui a été d’une haute toxi­ci­té qui se perpétue !

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  4. Bonjour,
    Georges Gourdin m’a deman­dé de répondre direc­te­ment à votre ques­tion. Merci de vos com­men­taires fort per­ti­nents et aus­si de vous inté­res­ser à mes ouvrages ; vous pou­vez trou­ver les deux guides édi­tés par Ouest-France dans le cir­cuit habi­tuel des libraires. Ceux édi­tés par les Éditions du Lore en accé­dant à leur cata­logue sur inter­net, et les autres sur Amazon ; je pos­sède en réserve chez moi quelques exem­plaires de la plu­part de ces ouvrages que je peux vous envoyer dédi­ca­cés en me joi­gnant par le cour­riel que vous four­ni­ra Nice-Provence-Info.
    Cordialement, Pierre-Émile Blairon

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  5. Pierre-Emile Blairon et Georges Gourdin ont réa­li­sé, avec ce dos­sier, un véri­table tra­vail de jour­na­listes d’investigation que ne sont plus capables de pro­duire les pseu­­do-jour­­na­­listes des médias sub­ven­tion­nés (donc sou­mis), merci !

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  6. Il est évident que la Vérité, qui naît du Mensonge, prend de plus en plus le des­sus dans notre monde, long­temps et encore diri­gé par ce der­nier.
    Il y a bien des Vérités aux­quelles les pou­voirs du Mensonge tentent de nous inter­dire l’accès, mais le phé­no­mène de la Conscience qui est en expan­sion, et donc l’ex­pres­sion du Vivant est irré­ver­sible et ne peut aller que dans le sens de l’é­veil des Consciences de chaque un.
    Juste un exemple : Si tout le monde accé­dait à la connais­sance que Hitler était un « reje­ton » Rothschild, et qu’il a été mis en place par ces mêmes « pou­voirs occultes » dont il est ques­tion ici, beau­coup com­pren­draient enfin que la plus grande par­tie de notre his­toire, qu’elle soit ancienne ou récente n’est rien d’autre que le fruit d’une extra­or­di­naire for­fai­ture.
    Ces pou­voirs qui pensent encore diri­ger le « Monde », semblent tou­jours igno­rer (pour la plu­part) que leur rôle n’est pour finir, que le « moteur » qui per­met à la Vérité de naître tou­jours plus !
    Le chaos ne sert, pour finir, qu’à redon­ner vie à tout ce qui est mort ! (rigide)… et les affres que nous tra­ver­sons col­lec­ti­ve­ment de nos jours, sont encore loin d’être finis… mais l’é­mer­gence de la Lumière est au bout !
    Question à la rédac­tion de Nice-Provence Info : Où pou­vons nous nous pro­cu­rer les livres de Pierre-Émile Blairon ?

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