Selon l’OMS, c’est une « épidémie » fulgurante

par | 19 jan­vier 2022 | 2 Commentaires 

Mais de quoi parle l’OMS ? Du Coronavirus ? Perdu ! L’organisation parle ain­si de l’OBÉSITÉ, figu­rez-vous, tant sa pro­gres­sion à l’échelle mon­diale est rapide et inva­sive(1).

La folie vac­ci­na­trice qui s’est empa­rée de notre gou­ver­ne­ment l’a plon­gé dans l’hystérie totale. « Vaticiner, vati­ci­ner, vati­ci­ner ! » raillait mon confrère Michel Lebon dans un récent article.

Il faut à tout prix sauver des vies ! Ah, bon, mais lesquelles ?

Avec le recul, on sait désor­mais que l’épidémie de Covid-19, à l’instar des habi­tuelles grippes sai­son­nières, n’a frap­pé mor­tel­le­ment que les gens très âgés et ceux gens atteints de comor­bi­di­tés par­mi les­quels une forte pro­por­tion d’obèses. Ces der­niers ont repré­sen­té près de 54 % des admis­sions en réani­ma­tion. Au lieu de piquou­zer de force la popu­la­tion dans sa tota­li­té, les auto­ri­tés sani­taires auraient dû se pré­oc­cu­per de ce pro­blème en amont et inter­ve­nir à bon escient. On aurait beau­coup plus sûre­ment sau­vé des vies !Surmortalité Covid Obésité

C’est un fait, en France, 17 % de la popu­la­tion adulte est obèse, ce qui repré­sente plus de 8 mil­lions de per­sonnes [source]. Même pro­por­tion chez les 6–17 ans. L’américanisation des mœurs de notre socié­té n’y est pas étran­gère (séden­ta­ri­té, mal­bouffe,…). Pourtant, l’obésité reste dif­fi­cile à cer­ner car non encore recon­nue comme mala­die chro­nique. À ce titre elle n’apparaît donc pas dans les don­nées de l’Assurance-maladie. Pour éva­luer sa pré­va­lence, il faut se tour­ner vers des enquêtes épi­dé­mio­lo­giques. Cette « mala­die », réel­le­ment chro­nique et évo­lu­tive, allant de l’obésité simple à l’obésité sévère, est un fac­teur de risque majeur pour les patho­lo­gies les plus fré­quentes (mala­dies car­dio-vas­cu­laires, dia­bète de type 2, apnée du som­meil, etc.) Et, bien évi­dem­ment, elle s’est avé­rée un fac­teur de comor­bi­di­té impor­tant à l’occasion de la crise sani­taire que nous tra­ver­sons. Aux États-Unis, les obèses ont payé un lourd tri­bu à l’épidémie de Covid-19.

Il faut dire que là-bas, la pro­por­tion de per­sonnes obèses est pas­sée de 14 % à 40 % de la popu­la­tion en 40 ans avec une aug­men­ta­tion de poids moyenne de 15 kilos par indi­vi­du ! Au fil des années, l’obésité est deve­nue non seule­ment une mala­die chro­nique mais aus­si un défi natio­nal. Si l’explication de son ori­gine est à recher­cher, bien sûr, dans les com­por­te­ments indi­vi­duels (voi­ture, télé, ordi­na­teur, aggra­vant la séden­ta­ri­sa­tion), l’obésité est avant tout cultu­relle aux États-Unis : sur­con­som­ma­tion de graisse, de sucre, de sel, habi­tude d’engouffrer n’im­porte quoi à toute vitesse n’importe où et n’importe quand, font par­tie des mœurs et de l’inconscient col­lec­tif. Le fast-food y est un style de vie, une manière d’être.

Hélas, ces mœurs nocives s’importent bien chez nous – la France est le pays d’Europe qui compte le plus de fast-food à l’enseigne rouge et jaune –, avec leurs consé­quences sur l’économie sociale. Car le coût de l’obésité est astro­no­mique. Outre Atlantique, il se chiffre à 147 mil­liards de dol­lars par an ! Non seule­ment les obèses four­nissent le plus gros contin­gent de patients dans les hôpi­taux, mais ils occupent la majo­ri­té des lits dans les cli­niques psychiatriques :

la dépression débouchant sur l’obésité et l’obésité provoquant la dépression.

Un cercle vicieux. Ceux qui tentent de s’en sor­tir dépensent des for­tunes car les com­pa­gnies d’assurances, dans leurs cyniques cal­culs, se gardent bien de cou­vrir les cures, régimes et autres remèdes amai­gris­sants. En France, l’augmentation du recours à la chi­rur­gie de l’obésité a aug­men­té d’un fac­teur 4,5 en 10 ans (68 000 per­sonnes opé­rées en 2017) ! Mais ce n’est pas tout de mai­grir. Ensuite, il faut recons­truire le corps en éli­mi­nant le sur­plus de peau deve­nu encom­brant. À nou­veau la chi­rur­gie. À nou­veau un coût pour la socié­té. D’ailleurs, chez l’Oncle Sam, l’obésité est deve­nue un busi­ness comme un autre. Tout y est pen­sé ou adap­té XXL : portes de bus, ascen­seurs, fau­teuils, lits, y com­pris les ser­vices d’urgences des hôpi­taux et cli­niques… Car l’obèse en est le plus impor­tant et le plus fidèle « consom­ma­teur » vu qu’il est la cible pri­vi­lé­giée de tous les virus et microbes de la création.

Les obèses représentent 90 % des patients transportés aux urgences

Au pas­sage, il faut sou­li­gner que cette situa­tion a fait sur­gir un autre pro­blème : l’impact sur les per­son­nels de l’Emergency Medical Service chez les­quels cour­ba­tures, lum­ba­gos, scia­tiques, her­nies, dépla­ce­ment de ver­tèbres ne se comptent plus. Le coût social lié à l’obésité aug­men­tant de fait.

Ainsi, l’Organisation Mondiale de la Santé n’hésite plus à qua­li­fier l’obésité d’« épi­dé­mie », tant sa pro­gres­sion à l’échelle mon­diale est ful­gu­rante selon ses propres termes. Une épi­dé­mie qui touche essen­tiel­le­ment les jeunes à la dif­fé­rence du Coronavirus. Pourtant, en France, on se pré­oc­cupe davan­tage de la stig­ma­ti­sa­tion et de la dis­cri­mi­na­tion dont souf­fri­raient les per­sonnes obèses que des effets sani­taires liés au phé­no­mène. Pendant la crise du Covid, les hôpi­taux auraient été 50 % moins engor­gés si la lutte contre l’obésité avait été entre­prise de longue date. Cinquante pour cent de moins : on évi­tait confi­ne­ments et passes sani­taire ou vac­ci­nal ! Mais les prio­ri­tés de nos gou­ver­nants sont ailleurs, c’est évident. Notamment, pour le Ministère de la san­té, concer­né au pre­mier chef, pour qui c’est de mener « des actions de for­ma­tion des pro­fes­sion­nels de san­té et d’engager la HALDE (Haute auto­ri­té de lutte contre les dis­cri­mi­na­tions et pour l’égalité), le CSA et les médias sur cette ques­tion ». Son sou­ci n’est donc pas l’avenir sani­taire des per­sonne obèses mais leur bien-être psy­chique. Les consé­quences, on les connaît.

Charles ANDRÉ
« L’important n’est pas de convaincre mais de don­ner à réflé­chir. »

(1) Dans un rap­port qui date de 2016, donc de l”«avant-Covid »

Les articles du même auteur

Charles André

2 Commentaires 

  1. Bien vu ! L’État savait que les obèses encom­braient les hôpi­taux et les ser­vices de réani­ma­tion pen­dant la crise Covid. Il a tout fait, avec la com­pli­ci­té des méde­cins véreux, pour que ça ne se sache pas. Il a fait por­ter la res­pon­sa­bi­li­té sur toute une popu­la­tion y com­pris les enfants. C’est hon­teux ! Scandaleux ! Il fau­dra qu’ils rendent des comptes un jour !!!

    Répondre
  2. Faisons confiance à Big Pharma pour nous concoc­ter en 3 mois un nou­veau vac­cin — obli­ga­toire — contre l’obésité !

    Répondre

Envoyer le commentaire

Votre adresse e‑mail ne sera pas publiée. Les champs obli­ga­toires sont indi­qués avec *

Je sou­haite être notifié(e) par mes­sa­ge­rie des nou­veaux com­men­taires publiés sur cet article.