Il reste encore un peu d’humanité aux juges de Versailles
Le tribunal administratif de Versailles a suspendu mardi l’arrêté préfectoral sur le pass sanitaire au motif qu’il empêchait l’accès aux biens de première nécessité.
Ainsi donc, il reste encore un peu d’humanité aux juges du tribunal administratif de Versailles qui ont suspendu l’arrêté qui interdisait l’accès des quatorze grands magasins et centres commerciaux des Yvelines aux non-détenteurs du fascinant passeport numérique que le Pouvoir entend bien imposer par une vaccination forcée.
Le Tribunal administratif a estimé qu’on ne pouvait pas affamer les citoyens puisque ce passeport numérique « empêchait l’accès aux biens de première nécessité ». Ah quand même. Alors que le Pouvoir déploie un chantage tyrannique sur tous les fronts (lire Le retour à la barbarie du 7 août 2021), il se trouve encore ici ou là, quelques juges qui tentent de freiner la montée de la dictature macronienne. Tiendront-ils longtemps ?
Le paϟϟ numérique n’est pas aboli pour autant car c’est l’objectif essentiel de Macron, c’est son projet ! Et notre Président peut s’appuyer sur d’innombrables complicités. Ainsi les juges du Tribunal administratif de Toulouse ont validé le même type d’arrêté préfectoral qui était attaqué ici pas un hypermarché de la banlieue toulousaine. Il est vrai qu’ici c’est une grande surface qui montait au front et les juges ont par ailleurs retenu l’idée de « bassin de vie ». Donc selon que vous résidez ou pas dans un « bassin de vie », vous serez plus ou moins affamé.
Ne tirons pas sur l’ambulance ! La décision du Tribunal de Versailles est un camouflet cinglant infligé au Pouvoir macronien. Fera-t-il appel au risque de voir la décision confirmée par la Cour administrative d’appel et en dernier ressort par le Conseil d’État(1) ? Ce qui est sûr, c’est qu’une première brèche s’est ouverte. Il revient à tous les Français attachés à la Liberté de s’y engouffrer.
Massimo Luce
(1) Ne pas confondre le Conseil d’État qui est la plus haute juridiction administrative et le Conseil constitutionnel. Le Conseil d’État’est en quelque sorte la « Cour de cassation » des arrêts des cours administratives d’appel.
Extrait de l’article :
« Ce qui est sûr, c’est qu’une première brèche s’est ouverte »
Merci à l’avocat Maître Tarek Koraitem.